1.2. Les facteurs
décisionnels
La décision de recourir à ces moyens de
couverture du risque de change dépend :
· de l'état de la trésorerie de
l'entreprise : l'entreprise privilégiera cette technique si sa
trésorerie est en bonne santé. Si celle-ci est
déficitaire, il pourra emprunter en monnaie locale le montant qu'il
échangera ensuite en devises qu'il placera. Il multipliera cependant,
les opérations commerciales difficiles à gérer.
L'exportateur quant à lui pourra bénéficier par son
emprunt en devises d'une entrée d'argent dans ses caisses, disponible
immédiatement. Il aura donc peut-être intérêt
à choisir cette technique dans le cas où sa trésorerie est
faible ;
· du différentiel de taux d'intérêt
entre les financements en monnaie et ceux dans la devise : si ce
différentiel est trop important, l'opération de vaudra sans doute
pas la peine d'être mise en place, le cours de change réellement
supporté par l'entreprise étant trop important. Le recours
à cette technique ne se justifiera que si la trésorerie
nécessite d'être renflouée et/ou si la
société exportatrice peut investir les fonds procurés par
l'emprunt à l'intérieur de l'entreprise et obtenir un taux de
rendement élevé.
Le recours au marché monétaire (emprunts et
prêts en devises) sera réservé aux opérations de
gestion de la trésorerie associées à la couverture des
risques de change.
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