5.2.3 Projets
Le site Pérolles-Arsenaux est considéré par
le canton comme stratégique; il constitue un grand potentiel en terme de
développement urbain (Papi, entretien).
Parallèlement, un appel de la SIA a été
lancé afin de re- qualifier les espaces publics de la ville de Fribourg;
les Ediles y ont répondu en mandatant une commission d'experts pour
réfléchir à la requalification de certains espaces de la
ville. L'objectif est de donner une urbanité conviviale et
dynamique (Service de l'Aménagement de la Ville de Fribourg,
octobre 2003) à la Haute Ville, par le biais d'actions « cibles
».
Figure 19. Périmètres
d'études
(Service de l'Aménagement de la Ville de Fribourg, octobre
2003)
Suite à six cafés rencontres avec les
différents acteurs de la ville, un certain nombre de constats se sont
imposés. Il est ressorti notamment que la place de la Gare
n'était pas une place urbaine digne de son importance: quand on sort
de la Gare, on ne sait pas où est Fribourg (site Fribourg cible).
Plus globalement, la ville est faite de ruptures - pente, voies ferroviaires,
le « no man's land » en friche qu'est devenu le site
Pérolles-Arsenaux - qu'il s'agit de recoudre. Un travail sur l'image et
la qualité de ce périmètre a donc été
entrepris (Figure 19).
Pour l'instant, le projet prioritaire est le
réaménagement de la place de la Gare et de ses abords directs,
notamment de l'ancienne gare (parcelle 2196.5) (Figure 20).
Figure 20. Projet de réaménagement de la
gare de Fribourg et de ses abords directs
(Service de l'Aménagement de la Ville de Fribourg,
octobre 2003)
D'autres parcelles font l'objet d'enquêtes et
d'études, comme le site de Pérolles (banane- parcelles
2196.-10,-1 1,-12) ou la voie industrielle, qui pourrait devenir une «
voie des sciences » reliant les deux sites universitaires de la
Miséricorde et de Pérolles grâce à une navette
ferroviaire (Lauper, octobre 2003). Un premier projet achevé, le
complexe architectural nommé « Séminaris », offre des
logements (tous occupés) et des bureaux (dont un tiers était vide
lors de l'inauguration du bâtiment), ainsi qu'un grand espace de
rencontre « Les jardins de Pérolles ». Selon le syndic de
Fribourg, ce projet a permis de sauver des places de travail et a
empêché certaines entreprises de partir (La Liberté, lundi
30 juin 2003). Mais le tiers de locaux vides montre la difficulté de
redonner un second souffle économique au site.
Pour J.-M. Schaller, architecte de Ville (Service de
l'Edilité) et membre du groupe de travail Fribourg'cible, il s'agit
d'entreprendre des projets sur des secteurs maîtrisables, et non de mener
une action globale sur l'ensemble des abords de la voie ferrée
(entretien). Les initiatives viennent des propriétaires, que la Commune
aide afin de mettre en valeur les terrains de manière
bénéfique pour la collectivité. D'ailleurs, le
réaménagement de parcelle 2 196.5 aurait depuis longtemps fait
l'objet d'un projet par la commune si les CFF, propriétaires, en avaient
manifesté l'intérêt plus tôt (Papi, entretien). Quant
à la parcelle ferroviaire 2 196.8, elle fait l'objet d'un
intérêt commun de mise en valeur de la part des deux partenaires,
mais dans un futur indéterminé (M. Daniel Moser, chef
développement Ouest, CFF Immobilier Portefolio Management, entretien).
Elle est d'ailleurs classée comme « disponible à long terme
» par le plan sectoriel (Annexe 3).
Le projet de « L'Espace-Gare » a été
jugé prioritaire puisque sa localisation à l'une des
entrées de la ville lui confère un rôle « marketing
» pour l'image de la cité de Fribourg. Il permet également
de donner une impulsion à la requalification de l'ensemble du
secteur.
|