Tableau n°8 : Liaison degré de concurrence et
performance
Fréquence
% Total
% ligne
%colonne
|
Echec
|
Succès
|
TOTAL
|
Fort
|
28
46,67
60,87
93,33
|
18
30,00
39,13
60,00
|
46
76,67
|
faible
|
2
3,33
14,29
6,67
|
12
20 ,00
85,71
40,00
|
14
23,33
|
TOTAL
|
30
50,00
|
30
50,00
|
60
100,00
|
x² = 9.317 Probabilité = 0,002 Phi coefficient =
0,394 dl = 1
Selon le tableau précédent, nous retrouvons
60,87 % d'entreprises non performantes dans un secteur fortement concurrentiel
et 39,13 % seulement qui sont performantes dans cet environnement. Par contre,
on a 85,71 % d'entreprises performantes dans un secteur à faible
intensité de concurrence face à 14,29 % d'entreprises non
performante.
Les résultats obtenus par les entreprises performantes
dans les secteurs à forte intensité de concurrence nous
paraissent paradoxaux. Cela dans la mesure où nous y retrouvons plus
d'entreprises, soit 60 % des individus. Boukry (1985)
avait déjà affirmé que les entreprises performantes sont
localisées dans les environnements à forte intensité
concurrentielle. Mais dans ce cas, cette concentration est en partie
expliquée par le fait que près de 78 % des entreprises
interrogées sont en proie à une forte concurrence.
Les résultats les plus intéressants sont ceux
qui comparent leur proportion dans les deux cas. Il s'agit des résultats
concernant l'échec et le succès (60,87 % et 39,13 %) dans les
secteurs à forte concurrence. Et surtout, le résultat 85,71 %
obtenu par les entreprises qui sont performantes dans l'environnement à
faible concurrence, en comparaison aux entreprises non performantes (14,29 %).
Ceci n'est que la confirmation de notre hypothèse. Elle est en relation
avec les affirmations de Woo selon lesquelles, c'est
dans les environnements les plus stables que les meilleures performances sont
réalisées. De même Assignon (1993) dit que le succès
des PME togolaises dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels une
concurrence restreinte et dominée.
Le pourcentage élevé des entreprises non
performantes dans les secteurs à forte concurrence peut s'expliquer par
l'étroitesse des marchés des zones enclavées. Cette
étroitesse des marchés, due à l'enclavement de la
région et accentuée par la faiblesse du pouvoir d'achat des
populations, entraîne un dépècement. Celui -ci
réduit la performance des entreprises.
La sous hypothèse H1. 1 est fortement significative
à ce propos. La probabilité obtenue est très faible par
rapport au seuil théorique retenu, soit 0,002 < 0,05 ainsi que le
x² = 9,317 > 3,86. Ce qui entraîne que cette sous
hypothèse est vérifiée. Les observations théoriques
corroborent les observations obtenues sur le terrain.
En conclusion, il existe une relation étroite entre le
faible degré de concurrence et le succès.
2- Relation contractuelle et
performante
Tableau n°9 : Présentation de la
variable relation contractuelle
|
Pourcentage
|
Nombre
|
Oui
|
66,7
|
40
|
Non
|
33,3
|
20
|
TOTAL
|
100
|
60
|
Sur la variable relation contractuelle telle que
présentée dans le tableau ci-dessus, nous observons que 66,7 %
des entreprises interrogées ont répondu de façon positive
à la question de savoir si elles ont une relation contractuelle avec
leurs fournisseurs. Seulement 33,3 % d'entre elle n'entretiennent pas de
relation suivie avec leurs fournisseurs.
Tableau n°10 : Mesure des facilités
à l'approvisionnement
Facilité commande
|
Pourcentage
|
Nombre
|
Jamais
|
13,6
|
8
|
Souvent
|
59,3
|
35
|
Tout le temps
|
27,1
|
16
|
TOTAL
|
100
|
59
|
En outre, à la lecture du tableau ci-dessus 59,3 % des
entreprises disent avoir souvent des facilités de commande avec leurs
fournisseurs et 27,1 % des entreprises l'ont tout le temps, alors que 13,6 %
des entreprises avouent n'avoir jamais eu de facilité de commande avec
leurs fournisseurs.
Le résultat intéressant mis à jour par ce
tableau est le faible pourcentage obtenu par la modalité facilité
des commandes tout le temps. Celle - ci peut être contournée par
les entreprises qui établissent des relations contractuelles avec leurs
fournisseurs. Ces dernières peuvent être le gage d'une
réussite. C'est ce que nous allons vérifier dans le tableau
suivant.
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