3.2.2.2 Dans les villes moyennes et
intermédiaires
Dans le cas des villes moyennes et intermédiaires,
l'équipement en SIG communaux est de l'ordre de 50 % pour les villes de
10 000 à 50 000 habitants et 30 % pour les villes de 5 000 à 10
000 habitants. Beaucoup de ces villes disposent de SIG qui leur sont propres et
les pilotent elles-mêmes. Ici, les EPCI jouent plus un rôle de
prestataire SIG, ils conseillent et accompagnent les communes dans leur
équipement TIG spécifique (contact avec les entreprises, appels
d'offres, élaboration de cahiers des charges, etc.).
Ils assurent également un rôle de veille
technologique pour les besoins futurs des communes en TIG. Nous pouvons penser
aux modules d'instructions de droit des sols dont disposent
cinq communes de la CAM et deux du Sicoval (cf. carte 8 et 9).
L'EPCI se pose également comme appui technique, de conseil. Les plus
grandes villes des intercommunalités non équipées de SIG
communaux profitent des SIG intercommunaux pour monter leurs propres SIG. Nous
ne devons pas oublier que le SIG intercommunal s'arrête aux
compétences de l'intercommunalité, mais les communes peuvent se
servir des SIG communautaires déjà installés pour
développer leurs propres applications.
Concernant davantage les villes de notre étude de cas,
nous pouvons citer Muret, Portet-surGaronne pour la CAM et Ramonville ou
Castanet pour le Sicoval. Ces villes n'étaient pas
équipées de SIG avant l'intervention des EPCI, et c'est par le
biais de l'intercommunalité qu'elles ont disposé de TIG pour
diverses missions. Ces communes ont des besoins spécifiques et c'est
là que l'intercommunalité joue son rôle en allant
au-delà du simple équipement de TIG dédié à
la consultation.
C. Michel explique la situation de Muret :
« On sent de plus en plus de besoins SIG à
Muret, ils sont de plus en plus demandeurs, ils auraient quasiment autant de
besoins en cartographie que la CAM en elle-même. On a vu le chef de
projet urbanisme, avec qui on essaie de monter une base de données
commune, c 'est la commune qui s 'équiperait de Mapinfo. Il y a une
volonté des deux côtés de mutualiser les données. En
terme d'appui technique s 'ils veulent monter quelque chose pour être
cohérent c 'est avec nous sinon ce serait une erreur technique.
»
A. Turlan explique la situation de Ramonville :
« Pour Ramonville, nous avons élaboré
le cahier des charges pour le module droit du sol. Ca a vraiment
été un travail en collaboration, nous avons fait le choix d'un
logiciel qui serait susceptible d'être compatible avec les nouveaux
outils. Mais au final, c 'est la commune qui a fait son choix. En
résumé, ils ont choisi un outil qui fonctionnera avec nos outils.
»
Nous pouvons également citer l'idée
développée par les deux responsables SIG qui envisagent dans le
cas de Ramonville, Castanet ou Muret l'embauche d'une personne par la commune
pour gérer le SIG intercommunal au niveau de la mairie, le
développer au sein de la commune, produire des cartes et
développer des applications en lien avec l'intercommunalité.
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