Chapitre premier
entre code oral et code écrit (Gambier, 2004 : 1).
Mogorron Huerta met l'accent sur ce point, lorsqu'elle écrit ce qui suit
:
La TAV est une modalité de traduction
subordonnée, c'est-à-dire il s'agit d'une modalité de
transfert interpolysystémique dans laquelle interviennent plusieurs
codes linguistiques et extralinguistiques et qui possède des
restrictions de temps et d'espace qui ont une incidence directe sur le
résultat final du discours traduit.
(Mogorron Huerta, 2011 : 12)
En somme, dans la traduction audiovisuelle, il ne s'agit pas
uniquement d'un transfert linguistique, mais divers paramètres
interviennent, à savoir les contraintes du temps, d'espace et d'image,
ce qui va influencer la façon de traduire, un point auquel nous allons
apporter plus de détails dans la suite de ce chapitre.
I.1.1. Les modes de la traduction audiovisuelle
Les modes de la traduction audiovisuelle se sont
multipliés récemment. Yves Gambier dans son article, La
traduction audiovisuelle : un genre en expansion, identifie douze modes,
que nous allons décrire brièvement. Cependant, nous allons se
focaliser sur la technique de voix-off.
I.1.1.1. La traduction de scénarios
Une technique qui est employée dans le cas de
coproduction, il s'agit des traductions qui ne sont pas visibles, mais qui
servent à mettre en route un projet de réalisation
cinématographique ou télévisuelle. (Gambier, 2004 : 29)
I.1.1.2. Le sous-titrage intralinguistique
Sous-titrage rédigé dans la même langue
que la langue de l'oeuvre originale, c'est une technique ayant pour objet de
transmettre par écrit un message formulé à l'oral,
adapté à destination des sourds et des malentendants.
I.1.1.3. Le sous-titrage inter-linguistique
Il s'agit des sous-titres qui apparaissent au même temps
que la personne qui parle, comme le soulignent Lavaur et Serban, ils impliquent
la traduction d'une oeuvre cinématographique ou d'un programme
télévisé, tournés dans une langue
étrangère (Lavaur et
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