Chapitre second
Exemple 2 :
Enoncé cible
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Enoncé source
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Celui qui le goutera ne pourra pas se
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ÏíÒãáÇ
ÈØí
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ÍÇÑ
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æÞæÐÊí
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í ááÇ
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contenter du peu
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Timing : 00 :02 :37
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Cet extrait « ÏíÒãáÇ
ÈáØí ÍÇÑ
æÞæÐÊí í ááÇ
», nous l'avons traduit par « celui qui le goûtera ne pourra
pas se contenter du peu », nous avons procédé par la
modulation facultative), en passant du positif «
ÏíÒãáÇ ÈáØí
ÍÇÑ » au négatif « ne pourra pas se
contenter du peu », nous avons estimé que cela a renforcé
son expressivité.
En guise de conclusion, à travers ce chapitre, nous nous
sommes penchées sur un travail pratique de la traduction audiovisuelle
par technique de voix-off, cela nous a permis de faire face aux
contraintes de ce type de traduction et proposer des solutions en faisant appel
à la théorie du skopos et aux procédés de Vinay et
Darbelnet.
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Conclusion
Ce mémoire avait pour ambition d'attirer l'attention sur
l'enjeu de la traduction audiovisuelle dans le secteur touristique. Et d'en
savoir plus sur ses conditions pratiques, de découvrir les
difficultés auxquelles le traducteur audiovisuel peut se heurter et de
voir de plus près les solutions envisageables. En s'interrogeant sur les
stratégies que doit adopter un traducteur audiovisuel, afin de faire
passer le message à un grand public.
Dans cette quête, et après avoir abordé, dans
le premier chapitre, différentes notions théoriques en rapport
avec la traduction audiovisuelle et le tourisme. Dans le deuxième
chapitre, nous avons décidé de nous engager dans un travail
pratique, en traduisant un documentaire touristique, intitulé «
íÈÑÚáÇ
ÈÑÛãáÇ
ÉÄáÄá Çí
äÇÓãáÊ » de l'arabe vers
le français, que nous avons mis en application, en procédant
à la technique de voix-off. En nous servant de la
théorie du skopos et des procédés de Vinay et
Darbelnet.
La première contrainte à laquelle nous nous sommes
confrontées, est la présence d'éléments dialectaux,
que nous avons choisi de restituer en français standard, et non pas par
un dialecte du français. Traduire tout le dialectal par du dialectal,
aurait conduit à une traduction compréhensible uniquement par une
minorité. Or, dans le cas de notre corpus, la visée ou la
finalité de la traduction est de rendre l'oeuvre accessible à un
grand public, le recours au français standard est donc le choix maintenu
à l'échelle de toute l'oeuvre. On a donc un effacement
inévitable du bilinguisme présent dans le texte source.
Cependant, le corpus étant un documentaire touristique, le
discours est riche en éléments culturels, que nous avons choisi
de maintenir au maximum, en procédant à l'emprunt dans la plupart
des cas, car nous avons une représentation visuelle qui accompagne le
discours. Nous voulions garder une certaine couleur locale, dans le but de
faire promouvoir le patrimoine algérien, au-delà des
frontières nationales, car il s'agit avant tout d'une finalité
promotionnelle.
Nous avons donc opté pour un style simple, des phrases qui
conviennent au style des énoncés oraux exprimés en
dialecte. Nous avons essayé, autant que possible, de respecter la
culture source en même temps, jouer des nuances qu'offrent la langue et
culture cible.
La mise en application de la technique de voix-off, nous
a montré que sa contrainte la plus importante est la contrainte de
temps. Le traducteur doit faire preuve de concision et de clarté,
notamment lorsque les répliques sont très proches, afin d'assurer
la synchronisation entre le verbal et le visuel.
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