Chapitre second
Par contre, nous avons traduit «
ÉáíØÓÈáÇ » par
« la pastilla », vu qu'il s'agit d'un plat connu à l'autre
côté de la méditerranée, qui a été
importé en Afrique du Nord après la chute d'Al Andalus. On aurait
pu garder le terme « El Bastila », mais nous avons choisi son
équivalent français, afin de montrer la diversité
culturelle de la région.
Exemple 3 :
Enoncé cible
|
Enoncé source
|
Soyez les bienvenus à Tlemcen
|
|
äÇÓãáÊ í
ãßÈ ÇÈÍÑã
|
Une chaleureuse bienvenue
|
|
äíäË í
ÉíäËã ÇÈÍÑã
áß ÇÈÍÑã á
|
|
Rien que moi et mon bien-aimé autour d'une lanterne
|
|
íááÇÍÊ
áÇÍÔ áíÏäáÇ
ÈíÈÍá É ãá
|
|
|
íäÇ ÈÑ ÞÔÚ
ÑÇÏáÇ
ÞÔÚáÇæ
|
L'amour chez nous est ancré
|
|
|
|
|
äÇÕÛá
ÏáÇÈ ìÊÍ
ÉíáÇÏáÇ
ÞÔÚáÇæ
|
L'amour fort s'est ramifié
|
|
|
L'amour à Tlemcen ni le bey ni le sultan ne peuvent
l'enlever
|
äÇØáÓ
|
áÇæ íÇÈ
áÇ åíÍäí Çã
äÇÓãáÊ
ÞÔÚáÇæ
|
Timing :00 :11 :08
|
|
Cet extrait et comme nous l'avons expliqué, est une
boukala (voir p.30), une tradition culturelle, typiquement
algérienne, qui est marquée par la répétition de
sons semblables dans les syllabes finales. A cet effet, nous avons
essayé autant que possible de rendre le sens au premier lieu et de
garder cette particularité stylistique.
Dans ce passage « äíäË í
ÉíäËã ÇÈÍÑã
áß ÇÈÍÑã á » une
traduction littérale serait
inefficace, car il s'agit d'une formule algérienne, qui
sert à souhaiter chaleureusement la bienvenue, nous avons rendu ce sens
en la traduisant simplement par « une chaleureuse bienvenue ».
Concernant le quatrième passage de la boukala
« íäÇ ÈÑ ÞÔÚ
ÑÇÏáÇ
ÞÔÚáÇæ », nous avons le
mot « íäÇÈ Ñ » du
verbe « ìøóÈ Ñ » qui
signifié « åÇãä :
ÁíÔáÇ ì ÈÑ » selon
le dictionnaire « ãÌÚã
íäÇÚãáÇ », et qui signifie
selon le dictionnaire arabo-français « élever », par
conséquent l'auteur indique par « íäÇ
ÈÑ ÞÔÚ » la présence de «
l'amour » depuis le jeune âge, nous l'avons donc traduit par «
l'amour chez nous est ancré ».
44
|