Tableau 16: Statistiques des réponses de nos
enquêtées sur les facilités de regroupements offertes par l'AFAB
Modalité
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FA
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FR
|
Non
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16
|
32%
|
Oui
|
24
|
48%
|
Abstention
|
10
|
20%
|
Total
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50
|
100%
|
Source: Auteurs à partir des
résultats d'enquête
A travers ce tableau, nous remarquons que 48% affirment que
l'AFAB leurs permet des facilités de regroupements. 32% des femmes
entrepreneurs affirment que l'AFAB ne leurs permet pas des facilités de
regroupements tandis que 20% des femmes se sont abstenues de dévoiler
que l'AFAB offre des facilités de regroupements. Ces résultats
nous font remarquer qu'il y a le manque de volonté des femmes
entrepreneurs de se regrouper.
Tableau 17: Statistiques des réponses de nos
enquêtées sur la séparation du revenu de l'activité et du
revenu quotidien
Modalité
|
FA
|
FR
|
Non
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34
|
68%
|
Oui
|
16
|
32%
|
Total
|
50
|
100%
|
Source: Auteurs à partir des
résultats de l'enquête
Le tableau ci-dessus nous permet de dire que la
majorité des femmes entrepreneurs ne séparent pas le revenu de
l'activité du revenu quotidien. En effet, 68% des femmes ne
séparent pas leur revenu global. Cela nous permet de dire que les femmes
ne mènent pas des activités entrepreneuriales mais plutôt
des activités de survie assurant aux ménages le pain quotidien.
Ce résultat concorde avec celui trouvé en rapport avec les
raisons de choix de l'activité menée. La majorité choisit
leur activité pour la survie. C'est la raison pour laquelle il n'y
aurait pas de séparation entre le revenu de l'activité et les
ressources familiales, le revenu étant directement investi pour
résoudre les problèmes du ménage.
Tableau 18: Statistiques des réponses de nos
enquêtées sur l'encadrement
après formation par AFAB
Modalité
|
FA
|
FR
|
Non
|
29
|
58%
|
Oui
|
12
|
24%
|
Abstention
|
9
|
18%
|
Total
|
50
|
100%
|
Source: Auteurs à partir des
résultats d'enquête
De ce tableau, nous constatons que 58% des répondantes
infirment que l'AFAB propose un encadrement après formation. 24% des
femmes entrepreneurs l'affirment. Ces résultats nous permettent de dire
que les femmes entrepreneurs ne préfèrent pas travailler en
groupes et l'AFAB a des problèmes pour encadrer individuellement chaque
femme. L'AFAB fait un encadrement sur terrain pour certains groupes des femmes
entrepreneurs.
Conclusion du troisième chapitre
Ce dernier chapitre était essentiellement
destiné à l'analyse et à l'interprétation des
résultats issus de l'enquête menée auprès des femmes
entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura appuyées
par l'AFAB et des entretiens faites avec les différents responsables de
cette association. Des résultats d'entretien, nous avons retenu que
malgré la contribution de l'AFAB, les femmes rencontrent encore des
difficultés dans l'exercice de leurs activités. Ces
difficultés sont: difficultés financières, les contraintes
juridiques, les obstacles d'ordre infrastructurel, les contraintes
institutionnelles, les harcèlements que rencontrent les femmes
transfrontalières de l'AFAB. Après avoir identifié par
entretien ces difficultés rencontrées par les femmes
entrepreneurs du Burundi en général, nous avons mené une
enquête auprès d'un groupe de femmes oeuvrant dans l'informel en
mairie de Bujumbura dans l'optique de se rendre compte de la
réalité sur terrain.
De cette enquête nous avons constaté que les
femmes entrepreneurs oeuvrant dans l'informel en mairie de Bujumbura
rencontrent encore des contraintes malgré les efforts consentis par
l'AFAB en leur faveur: en témoignent les résultats des tableaux
3; 6; 8; 9; 13; 14; 15; 16; 17; 18. Les résultats issus de ces tableaux
sont respectivement les suivants : les répondantes ont un niveau
d'étude relativement bas c'est-à-dire que 52% des
répondantes ont fait l'école primaire, 88% des répondantes
n'ont pas reçu de formation pour l'activité qu'elles
mènent, ceci nous fait remarquer que bien que des efforts soient
consentis pour former les femmes entrepreneurs, beaucoup reste encore à
faire.
La majorité des femmes éprouvent des
difficultés de gérer leurs ressources financières. Comme
il ressort du tableau 9, 68% des répondantes ont un problème
lié au manque des ressources financières pour démarrer
leurs activités, le fait que 84% des femmes tirent leur financement de
l'épargne personnelle, cela nous a fait constaté que les autres
sources de financement pourraient être vues comme superflue, seulement 4%
des femmes enquêtées ont fait des apports en industrie, ce qui
signifie que les apports en industrie sont très faibles et cela par
faute de capacité intellectuelle, 74% des femmes travaillent
individuellement, ce qui suscite le désintérêt des
partenaires qui préfèrent travailler avec des groupes
organisés, 54% de nos enquêtées préfèrent
être formées pour bien mener leurs activités
économiques.
Au tableau 16, nous constatons que les femmes
enquêtées manquent de volonté de s'associer, le tableau 17
montre que 68% des femmes entrepreneurs enquêtées ne
séparent pas leurs revenus, cela signifie que la majorité des
femmes entrepreneurs oeuvrant dans le secteurs informel en mairie de Bujumbura
ne mènent pas des activités purement entrepreneuriales mais
plutôt des activités de survie assurant aux ménages le pain
quotidien, enfin le tableau 18 nous montre que 58% des enquêtées
infirment que l'AFAB leur propose un encadrement après formation.
Compte tenu des résultats réalisés, nous
pouvons affirmer que les femmes entrepreneurs du Burundi en
général et celles travaillant dans le secteur informel en mairie
de Bujumbura en particulier rencontrent encore des difficultés
malgré la contribution de l'AFAB en leur faveur. A coté des
contraintes rencontrées par les femmes entrepreneurs du Burundi d'une
façon générale, les femmes entrepreneurs oeuvrant dans
l'informel en mairie de Bujumbura rencontrent des difficultés qui leur
sont spécifiques, ces problèmes sont: des problèmes de
séparation du revenu de l'activité et celui quotidien cela nous
montre que les femmes entrepreneurs enquêtées qui travaillent
dans l'informel en mairie de Bujumbura exercent des activités
entrepreneuriales qui leur permettent de survivre et non les activités
purement entrepreneuriales, des problèmes en comptabilité,
problèmes en fiscalité, des difficultés de gérer
leurs ressources financières, manque de volonté de s'associer
avec les autres ainsi que la problématique liée à leur
encadrement du fait qu'elles ne travaillent pas en groupe.
Enfin, notre hypothèse, puisqu'il faut la rappeler,
supposait que: les femmes entrepreneurs du Burundi
appuyées par AFAB rencontrent encore des difficultés dans
l'exercice de leurs activités. Après avoir été
présentés et analysés, les résultats trouvés
nous ont montré que les femmes entrepreneurs du Burundi rencontrent
encore de nombreuses difficultés. Ainsi, notre hypothèse se
trouve ici confirmée.
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