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De la veille stratégique à  la capitalisation des savoirs. Le cas des grands moulins de Strasbourg.

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par Séverine Balaska
EM Strasbourg - Master 2 Marketing et écoute des marchés 2016
  

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3.6) Les risques et limites du Knowledge Management

La mise en place d'un système de gestion des connaissances engendre de nombreux changements dans l'organisation. Certains acteurs peuvent ne pas apprécier ces modifications et ainsi freiner le processus. De plus, des éléments externes peuvent influencer le développement de ce système de façon négative. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des risques et limites du Knowledge Management :

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3.6.1) La peur et refus de l'outil informatique et des nouveaux outils On peut distinguer deux types d'utilisateur d'outils informatiques :

? Ceux qui ont vécu l'installation de ces nouvelles technologies dans les entreprises et les changements liés à cette évolution.

? Ceux qui ont grandi et évolué avec ces outils informatiques

Une part importante des salariés actuels ne maitrise pas pleinement les outils mis à leur disposition. Certains ne comprennent pas ou ne savent pas s'en servir et d'autres refusent cette technologie, préférant les anciennes pratiques. Il y a des blocages qui s'opèrent contre ces outils et dans de nombreuses entreprises les anciennes et nouvelles pratiques coexistent pour éviter de brusquer certains employés. Le passage à une dématérialisation est indispensable dans une démarche de Knowledge Management. Il faudra donc initier les récalcitrants aux nouveaux outils afin qu'ils dépassent leurs craintes et en fasse un usage optimal.

3.6.2) La résistance à la nouveauté et au changement

Coch et French (1948) présentent la résistance au changement comme étant une combinaison de réactions individuelles liées à de la frustration, et de réactions collectives induites par le groupe. C'est en observant des travailleurs face aux évolutions des méthodes de production que la résistance au changement a pu être identifiée. D'après eux, elle serait due à un problème de motivation et les gens accepteraient mieux le changement lorsqu'ils peuvent participer à sa conception. Il est donc recommandé aux managers d'utiliser des méthodes de participation de groupe.

Plus tard, Kotter et Schlesinger (1979) ont tenté d'expliquer et de trouver les causes de la résistance au changement. Ils en ont trouvé 3 et la première concerne « l'intérêt individuel » et le fait que son propre intérêt passe avant celui de l'entreprise et du groupe. La seconde serait due à un manque de confiance et à la méconnaissance des intentions de changement. Et la dernière serait due à la peur d'être incapable de développer les nouvelles compétences demandées.

En résumé pour éviter la résistance au changement, il conviendra d'impliquer les acteurs concernés, de les rassurer, les former et de leur faire comprendre l'intérêt du nouveau projet et les bienfaits à en retirer.

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