TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 1
I. CADRE THEORIQUE 1
1.1 Dessin expressif et stratégies graphiques 1
2.2 Dessin expressif et créativité 2
1.3 Environnement scolaire et créativité 3
1.4 Bilinguisme et créativité 5
II.METHODE 7
2.1 Participants 7
2.2 Matériel 9
2.3 Procédure 9
2.4 Analyse des dessins 10
III.RESULTATS 13
3. 1 Score d'expressivité 13
3.2 Utilisation des différents types de stratégies
14
IV.DISCUSSION 20
CONCLUSION 23
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 24
ANNEXES 1
LISTES DES TABLEAUX ET DES FIGURES
Tableau 1. Descriptif de l'échantillon 8
Tableau 2 Pourcentage de dessins produits par pédagogies
et par types de
stratégies utilisées. 15
Figure 1. Exemple de dessins expressifs, obtenant la note
maximale (7). 12
Figure 2. Score moyen d'expressivité en fonction de la
pédagogie et du
groupe (2). 14
Figure 3 Nombre moyen de dessins en fonction du groupe (2) et de
la
stratégie employée, pour laquelle l'Anova a
révéler un effet
significatif. 16
Figure 4. Nombre moyen de dessin en fonction de la
stratégie employée et
du type de pédagogies pour les enfants du groupe 1. 19
Figure 5. Nombre moyen de dessin en fonction de la
stratégie employée et
du type de pédagogies pour les enfants du groupe 2. 19
1
INTRODUCTION
La présente étude repose sur deux grands
ensembles de travaux. Le premier porte sur le développement du dessin
expressif et indique que celui-ci est notamment lié au
développement de la flexibilité cognitive. Un second ensemble de
travaux montre que certaines pédagogies alternatives ainsi que le
bilinguisme ont une influence positive sur le développement de la
flexibilité cognitive. En reliant ces deux domaines de recherche
classiquement traités de manière séparée, notre
étude a pour objectif d'évaluer l'incidence que peut avoir la
pédagogie alternative (Freinet/PI) ainsi que le bilinguisme sur la
capacité des enfants à marquer graphiquement des émotions
dans leurs dessins (i.e. « dessin expressif »).
I. CADRE THÉORIQUE
1.1 Dessin expressif et stratégies graphiques
L'étude du dessin enfantin a toujours fasciné
les psychologues. Une abondante revue de littérature a été
établie par Stora (1963), Wallon, Cambrier et Engelhart (1990) ou plus
récemment par Baldy (2011). Les premières études
scientifiques se sont d'abord intéressées au dessin
figuratif/réaliste, c'est-à-dire à l'habilité des
enfants à représenter un thème (e.g., un bonhomme ou une
maison) le plus fidèlement possible à la réalité.
Ce n'est que récemment que les chercheurs ont étudié
l'évolution du dessin expressif chez l'enfant, c'est-à-dire
l'habilité des enfants à marquer des émotions dans leurs
dessins (e.g., joie, tristesse, colère) (e.g., Burkitt, Barrett &
Davis, 2003; Cox, 1993). En 2007, une étude de Brechet, Picard et Baldy,
a démontré que la capacité à marquer des
émotions (joie, tristesse, colère et surprise) dans le dessin
d'un bonhomme se développe entre 5 et 11 ans. L'enfant utilise pour cela
une variété d'indices graphiques pouvant être
regroupés au sein de trois grandes stratégies graphiques. Ives
(1984) a établi que les enfants utilisent et combinent ces trois grandes
stratégies pour dépeindre une émotion cible dans leurs
dessins expressifs. La stratégie littérale
correspond aux expressions du visage (e.g., bouche souriante pour
la joie). La stratégie non littérale de
contenu, est utilisée pour
2
dépeindre l'émotion à travers des
repères figuratifs tels que la présence du soleil pour la joie.
La stratégie non littérale abstraite
sert à marquer l'émotion au travers d'indices non
figuratifs relatifs aux propriétés physiques de la couleur, de
l'épaisseur du trait et de la taille (e.g., augmentation ou diminution
de la taille du personnage, usage exclusif du gris).
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