CONCLUSION
Au regard des limites constatées dans le fonctionnement
et l'organisation du système de paiement du Trésor Public
centrafricain, il y a donc nécessité de mettre en oeuvre un
nouveau système de paiement. Plusieurs défaillances sont
observées tant dans l'organisation que dans le fonctionnement du
système actuel.
Le fonctionnement du système actuel de paiement du
Trésor Public est, d'abord, caractérisé par des
coûts très élevés de traitement des
opérations ; par l'absence d'un mécanisme efficient de
contrôle et de surveillance des opérations de paiement ; et enfin
par une gestion non centralisée des opérations de paiement du
Trésor Public.
L'organisation du système est
caractérisée, quant à elle, par un dysfonctionnement des
services du Trésor Public en matière de paiements, une
interrelation limitée entre les divers acteurs du système de
paiement du Trésor Public et une normalisation des procédures
dérogatoires aux principes budgétaires.
L'agrégation de toutes ces défaillances montre
qu'il est aujourd'hui nécessaire de réformer le système
actuel de paiement du Trésor Public centrafricain.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Le diagnostic du système actuel de paiement du
Trésor Public centrafricain fait ressortir, d'une part, les facteurs qui
retardent la réforme du système de paiement, et d'autre part, il
met en exergue la nécessité pour le Trésor Public
centrafricain de réformer son système de paiement.
Les principaux facteurs retardant la réforme du
système actuel de paiement du Tréso r Public centrafricain sont
catégorisés en deux groupes. Les premiers regroupent les facteurs
règlementaires, institutionnels et financiers ; tandis que les seconds
regroupent l'ensemble des dispositifs obsolètes constatés dans le
fonctionnement du système.
C'est au regard des diverses défaillances
constatées tant au niveau de l'organisation que dans le fonctionnement
du système actuel de paiement du Trésor Public centrafricain que
la nécessité de réformer tout le système devient
perceptible.
Le système actuel est caractérisé par des
coûts très élevés de traitement des
opérations, des frais financiers très élevés
supportés par le Trésor Public et une gestion non
centralisée des opérations de paiement.
Au regard de ces diverses défaillances, il est donc
très nécessaire et urgent de réformer le système
actuel de paiement du Trésor Public centrafricain suivant les
directives de la CEMAC. Cette réforme sera opérationnelle lorsque
certains préalables seront requis.
DEUXIEME PARTIE :
|