B. Principales recommandations :
Optimiser l'utilisation des ressources provenant
essentiellement des redevances aéronautiques par la rationalisation de
l'investissement et l'exploitation efficiente de l'existant. De mrme, les
redevances de survol et la taxe d'équipement aéroportuaire
devraient Ztre réparties entre l'ONDA et le budget de l'Etat au lieu de
leur allocation exclusive à l'Office.
Revoir en profondeur le système de contrôle interne
qui souffre de nombreuses défaillances aussi bien en matière de
recrutement et de paie, qu'en matière de commandes, de gestion du
patrimoine et de recouvrement des créances.
Revoir le processus de la gestion des commandes dans le sens de
la consécration, dans les faits, des principes de concurrence et de
transparence, durant toutes les étapes. A ce titre, l'ONDA est
particulièrement invité à cesser le recours abusif
à la procédure négociée, à mieux
établir ses estimations, à respecter les règlements et
contrats, à éviter le mode du forfait pour les marchés
complexes et à veiller au respect de la consistance des projets et de
leurs délais de réalisation.
Assurer un meilleur suivi des recettes en améliorant le
recouvrement et en procédant aux vérifications nécessaires
en vue d'éviter les manques à gagner en termes de redevances
aéronautiques et extra aéronautiques ainsi qu'en matière
de taxe aéroportuaire.
Augmenter le degré d'implication des organes de
gouvernance et de
supervision, notamm ent les tutelles technique et
financière, qui devraient veiller à la rationalisation des
investissements, s'assurer de l'efficacité du contrôle interne mis
en
place par le management, ainsi que de procéder à la
révision du règlement des marchés
qui donne une latitude excessive au management, notamment pour le
mode négocié.
A ssurer une gestion rationnelle et optimale des ressources
humaines,
matérielles et financières de l'ONDA en
évitant les dépenses exagérées, l'octroi
d'avantages indus ou toute autre action qui porterait préjudice à
la gestion de l'Office.
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