A part les formateurs internes, les autres n'ont pas
fait partie de ceux qui définissaient les objectifs de formation. Dans
l'ensemble la participation des formateurs se limitait à
l'élaboration de contenu ; ce qui entrave la continuité du
processus et l'efficacité de formation dispensée. Il serait
alors intéressant de les intégrer dans tout le processus. Sur
base du taux de participation, les enquêtés ont affirmé que
l'attitude des bénéficiaires du PRAF était positive.
Cependant la résistance à l'application des techniques acquises
qui ne demandent pas beaucoup de moyens (par exemple la production du fumier,
régionalisation des cultures) contredit l'affirmation desdits
enquêtés.
Le quatrième thème montre que dans
l'ensemble, l'élevage est plus développé chez les
formés que chez les non-formés. Bien que les
agri-éleveurs, tant formés que non-formés (75%) affirment
qu'ils pratiquent la stabulation semi-permanente, cette technique est loin
d'être intégrée. Mais les résultats de
l'enquête ont décelé que les formés connaissent les
avantages de l'élevage en stabulation semi-permanente plus que les
non-formés. Certainement cela est le fruit de la formation.
Concernant la rotation des cultures, 58% des
formés savent comment faire succéder les cultures dans le
même champ alors que chez les non-formés, ils ne sont que 43,7%.
Quant à l'agroforesterie, les pourcentages calculés
révèlent que cette technique a été plus
appliquée par les formés que par les non-formés. Mais
statistiquement cette différence n'est pas significative. Pour la
culture de légumes, elle est plus développée chez les
formés (95,8%) que chez les non-formés(68,7%) et les calculs
statistiques permettent d'affirmer que la différence est très
significative.
En plus des thèmes susmentionnés,
d'autres thèmes transférés ont été
dégagés. Les résultats y relatifs ont montré qu'il
n'y a pas de concordance entre les réponses des formés et celles
des formateurs. Cela est attribuable à l'insuffisance de suivi et
d'évaluation. Dans l'ensemble, les réalisations
favorisées par la formation dispensée par PRAF n'étaient
pas satisfaisantes. Dans le domaine de l'élevage, le calcul du chi-deux
a montré qu'il n'y a pas de différence significative entre la
production des formés et celle des non-formés. Néanmoins,
la grande partie de ceux qui ne connaissaient pas d'augmentation se rencontrait
chez les non-formés.
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