De la responsabilité internationale des acteurs impliqués dans les guerres de 1996 et 1998 en République Démocratique du Congo au regard des violations liées au droit international de l'environnement( Télécharger le fichier original )par Aimé MALONGA MULENDA Limoges, France - Master 2 en droit international et comparé de l'environnement 2007 |
§3. Parc National de MAIKO et domaine de chasse de BILI-UERE,MAIKAPENGE, RUBITELE, LUAMAD'après le Gouvernement de la RDC et l'Institut congolais pour la Conservation de la Nature, jusqu'en avril 1999, ils ne disposaient d'aucune information fiable compte tenu de l'état de guerre persistant. Néanmoins au regard de leur valeur biologique exceptionnelle, des ONG internationales de conservation de la nature continuaient à apporter à distance, leur appui logistique (ration, médicaments) et financer (prime de motivation) aux personnes travaillant dans les aires protégées sous occupation. Il s'agit de : WWF (Fonds Mondial pour la Nature, et IRF (International Rhino Fondation) pour le parc de la Garamba, WSC (Wildlife Conservation Society) et GIC (Gilman investiment Company) pour la réserve de la faune à Okapi.22(*) La guerre est succeptible d'avoir des effets plus graves et durables sur les secteurs protégés qui comptent des espèces en voie d'extinction, ainsi que les écosystèmes lents à récupérer. Même dans les environnements les plus fragiles, la relation entre la nature et l'humanité peut nous surprendre, écrit DeWeerdit : «Mais en regardant dans une direction différente nous sommes succeptible de voir les cicatrices durables de la guerre.23(*)
* 22. Ibid., p.21 * 23. Les dommages sur l'environnement dus aux guerres modernes sont sans précédents, in http://www.notre-plantete.info/actualites/act-1531,php |
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