Conclusion
Après avoir évoqué les différents
paradigmes de l'entrepreneuriat avec leurs apports et limites (la
création d'une organisation, le concept de l'opportunité
d'affaire, l'innovation et la création de valeur) ainsi que la place
qu'occupe la création d'entreprise dans chacun, nous avons montré
que la création d'une start-up en nouvelles technologies pouvait
être considérée comme un phénomène
entrepreneurial par rapport à la matrice des phénomènes
entrepreneuriaux de Paturel (2005). Ce phénomène entrepreneurial
est caractérisé par des hauts niveaux du changement que ce soit
pour la personne créatrice ou pour l'environnement (la
Société, les parties prenantes, le territoire
géographique, ect...). Ensuite nous avons présenté la
création d'une entreprise comme un processus d'émergence
organisationnelle qui prend naissance dans la phase de déclenchement
(Bruyat, 1993) ou d'initiation (Gartner et Katz, 1988) qui est
concrétisée par une forte intention de la part de l'individu de
créer son propre projet. Dans la théorie de l'émergence
organisationnelle, l'intention occupe un rôle central et significatif
dans la naissance des nouvelles entités.
Nous allons ensuite nous focaliser sur l'étude de
l'intention qui est considéré par la littérature
entrepreneuriale et correspond à une étape déterminante
(phase de déclenchement ou d'initiation) de la carrière de
l'entrepreneur. L'intention est expliquée par les aspirations de
l'entrepreneur (Désirabilité) et par sa projection, le fait qu'il
pense pouvoir réaliser son projet (Faisabilité) (Bruyat, 1993).
De ce fait, nous allons présenter dans le chapitre suivant les
différentes modélisations explicatives de l'intention
entrepreneuriale pour déterminer la plus adéquate qui peut
satisfaire à notre problématique de recherche.
|