2) Évolution par secteurs
d'activité :
En raison de leurs contribution au développement du
pays, les titulaires des marchés publics sont appelé à
fournir des prestations à la hauteur pour assurer la réalisation
d'une infrastructure de base solide permettant de tracer aux secteurs de
l'économie national la voie d'une durable croissance.
Marchés publics passés par activité
(En milliards de DH)
|
primaire
|
secondaire
|
tertiaire
|
Administration publique
|
2002
|
6
|
8
|
11
|
7
|
2003
|
7
|
8
|
14
|
7
|
2004
|
8
|
10
|
15
|
9
|
2005
|
11
|
16
|
17
|
11
|
2006
|
10
|
16
|
18
|
13
|
Interprétation :
Le graphique ci-dessus fait apparaître, une progression
significative du volume des flux (relatifs aux marchés publics)
consacré pour chaque un des secteurs de l'économie national.
Compte tenu des éléments ci-dessus, Le secteur
tertiaire reste le plus important, avec un montant de 18 milliards de DH en
2006, ce secteur occupe la première place en matière
d'affectation des deniers publics.
Le secteur tertiaire représente 38% du PIB, dont
près de 8% du PIB uniquement pour le tourisme, il s'agit de la colonne
vertébrale de l'économie marocaine, d'où l'importance des
efforts attribué par l'Etat pour le développement et la
modernisation du secteur et par conséquent la réalisation des
objectifs envisagé (10 millions de touristes en 2010...)
Par après, le secteur secondaire vient en
deuxième position en matière d'affectation des deniers
nationaux ; un peu prés les16 milliards de DH du montant total des
marchés publics passés au titre de l'année 2006 sont
orientés vers le secteur secondaire.
Le secteur secondaire représente 30% du PIB, d'ou son
importance dans la production de la valeur ajouté national.
Les marchés publics passés dans le cadre de ce
secteur sont généralement relatifs aux prestations des
travaux.
En effet, la réalisation des travaux qui
répondent efficacement aux normes de qualité et de
sécurité pousse le développement du pays un pas vers le
progrès.
Le secteur des administrations publiques occupe la
troisième position à coté du secteur primaire, ce dernier
emploie 45% de la population active totale et 60% de la population active
féminine et représente entre 12 et 17% du PIB selon les
années et la pluviométrie.
Pour un secteur jugé prioritaire et créateur
d'emplois, sa part en matière des deniers publics reste très
limitée. Or, on constate une absence absolue des marchés
passés pour la construction des barrages, la construction des
infrastructures hydraulique comme par exemple les canaux d'irrigation.
a) la branche
énergétique :
L'énergie constitue le moteur de développement
économique et social de tout pays, la situation au Maroc se
caractérise par une double dépendance vis-à-vis de
l'étranger et de la ressource pétrolière, cette double
indépendance compromet fortement la compétitivité du
tissu productifs et partant la croissance économique nationale.
Disposant de peu de ressources énergétiques
locales, le tissu économique national à développer la
dépendance vis-à-vis des produits pétroliers pour pallier
aux conséquences négatives de cette situation, le Maroc a
cherché à mobiliser son potentiel énergétique
(hydraulique, énergie renouvelable, hydrocarbures).
Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du
secteur, les pouvoirs publics ont procédé à des
privatisations et à des concessions dans le domaine de la production et
de la distribution énergétique.
Années
|
Ensemble de l'énergie
|
Pétrole raffiné
|
Électricité
|
2002
|
138
|
112
|
156
|
2003
|
118
|
103
|
168
|
2004
|
117
|
72
|
182
|
2005
|
136
|
97
|
195
|
2006
|
156
|
109
|
227
|
Interprétation :
La lecture des données statistiques ci-dessus sur
l'évolution des marchés passés par certaines
entités adjudicatrices pour les prestations, la fournitures
d'énergie ou de combustibles destinés à la production
d'énergie, on constate que l'électricité reste la
ressource principale en matière énergétique et en
matière de conclusion des marché public passant de 156 à
227 marché conclus entre 2002 et 2006 ; et dans la 2eme position vient
l'ensemble de l'énergie passant de 138 à 156.
Les marchés des prestations liés aux
activités du raffinage du pétrole ont connu une
légère diminution passant de 2002 à 2006.
Par ailleurs et en vue d'améliorer la gestion du
secteur, les pouvoirs publics ont procédé à des
privatisations et à des concessions dans le domaine de la production et
de la distribution énergétique.
b) la branche industrielle :
|
Industrie de transformation
|
Textile et bonnetterie
|
Chimie et parachimie
|
Produits des ind.alimentaires
|
2002
|
115
|
101
|
137
|
136
|
2003
|
132
|
115
|
145
|
135
|
2004
|
137
|
98
|
149
|
139
|
2005
|
141
|
100
|
154
|
141
|
2006
|
145
|
112
|
159
|
149
|
Interprétation :
Selon les données fournis au tableau et
présentées dans le graphique ci- dessus ont constate que la
catégorie de chimie et parachimie occupe la part dominante des
marchés passés dans le secteur de l'industrie en raison de sa
spécialité qui nécessite un savoir faire compétant
ce qui reflet son évolution dans les 5 ans de 137 à 159
marché, suivi par l'industrie de transformation avec une augmentation de
passant de 115 à 145 entre 2002 et 2006 ; ce qui explique la forte
évolution vers la hausse de cette catégorie et surtout avec le
nouveau technique apporter de l'Europe et de l'Amérique.
Par ailleurs, on trouve en 3éme lieu
l'industrie alimentaire qui a passé de 136 à 149 entre 2002 et
2006, une augmentation exprime que le besoin d'alimentation dans notre pays a
à trouvé le bon chemin avec la politique suivie par le
gouvernement est celle de la privatisation afin de fournir le mieux aux
citoyennes.
Finalement, on retrouve l'industrie de textile et
bonneterie.
c) La construction :
Les indicateurs du secteur de construction sont
restés bien orientés. Par conséquent, le volume des
marchés passés pour le secteur a conservé une tendance
croissante.
Catégories
|
Taux(%)
|
Immeubles
|
33,4
|
Autres
|
0,8
|
Bâtiments Indust. et com.
|
10,4
|
Villas
|
7,1
|
Habitations type marocain
|
46,1
|
Bâtiments administratifs
|
2,2
|
Total
|
100,0
|
Catégories
|
Taux(%)
|
Bâtiments administratifs
|
2,9
|
Habitations type marocain
|
40,7
|
Villas
|
8,7
|
Bâtiments Indust. et com.
|
12,0
|
Autres
|
0,7
|
Immeubles
|
35,0
|
Total
|
100,0
|
Interprétation :
Dans le secteur de construction, Les marchés
publics jouent un rôle primordial en raison de son importance en exigeant
le respect d'un certain nombre de norme relative à la
sécurité et à la qualité ; sans oublier la
demande galopante sur le terrain et aussi les grands chantiers
élaborés par l'État.
Or, à partir du premier graphe relatif aux
marchés passés dans le secteur précité, on remarque
que les habitations types marocain occupent la première place avec 46.1%
en raison de leurs importance , suivi par les immeubles avec un taux de 33.4%
ce qui montre clairement les orientations de l'Etat vers l'application du
programme national « villes sans bidonvilles », puis on trouve les
bâtiments industriel et commerciale avec une part de 10.4% ce qui
reflète les efforts des pouvoirs publics vers la création des
opportunités d' investissement et de création d'emplois ,
ensuite on trouve les villas qui occupent 7.1% des marchés conclus et
dans la plupart des cas c'est la catégorie des construction à
caractère touristiques qui nécessitée un travail de
qualité et de finitions, puis après les bâtiments
administratifs de 2.2% et les autres constructions avec un taux de 0.8%
Les indicateur d'évolution du secteur de
construction reste en augmentation durable et même au niveau des
prévisions, on constate le même ordre d'importance pour tout les
sous secteur sauf un petit changement au niveau des taux, or, on remarque une
baisse de 5.4% au niveau des habitations type marocain en faveur de la
catégorie autres constructions.
d) Le secteur de
Télécommunication :
Évolution des marchés publics dans le
secteur de télécommunication
|
Millions de DH
|
1997
|
1251
|
1998
|
1375
|
1999
|
1510
|
2000
|
1841
|
2001
|
4211
|
2002
|
5963
|
2003
|
6852
|
2004
|
8583
|
2005
|
10645
|
2006
|
13699
|
Interprétation :
Août 1997 était la date de la mise en
application du de la loi n°24-96 qui a permis d'introduire la concurrence
dans tous les segments du marché des télécommunications et
de privatiser l'opérateur historique.
La loi précitée avait pour objectif la
séparation des activités postales de celles des
télécommunications et les fonctions de réglementation de
celles de l'exploitation en créant :
Ø Barid Al Maghrib (BAM), établissement public
ayant en charge la gestion de la poste et des services financiers postaux ;
Ø Itissalat Al Maghrib (IAM), société
anonyme dont les rapports avec l'état découlent à la fois
des dispositions relatives aux conditions générales
d'exploitation des réseaux et services de
télécommunications et d'un cahier des charges ;
Ø L'Agence Nationale de Réglementation des
Télécommunications (ANRT), sous la forme d'un
établissement public, chargé de la préparation des
études et des actes réglementaires relatifs au secteur des
télécommunications ainsi que le contrôle du respect de
cette réglementation.
Les données ci-dessous nous donne une idée
claire sur la forte croissance qu'a connu la passation des marché dans
le secteur précité, passant de 1251millions de DH en 1997
à 13699 millions de DH au titre de l'année 2006, une telle
croissance montre l'importance et le poids que gagne ce secteur passant d'une
année à l'autre.
|