II-1-1-2 La vision partenariale
Dans l'approche financière traditionnelle, la valeur
créée est égale à la rente reçue par les
actionnaires. En termes de taux, la rente correspond à ce qu'ils
perçoivent au delà de leur coût d'opportunité
constitué par le coût des fonds propres, lequel est habituellement
estimé par le modèle d'équilibre des actifs financiers
(MEDAF) en supposant que le marché de capitaux est efficient. La
rémunération des créanciers financiers étant
égale à leur coût d'opportunité- c'est-à-dire
au coût de la dette risquée sur un marché de la dette
présumé également efficient-, les actionnaires sont les
seuls créanciers résiduels48 et la définition
précédente de la création de valeur se retrouve dans la
proposition bien connue selon laquelle il y'a création de valeur si la
rentabilité
48Les actionnaires étant les seuls
créanciers résiduels, il n'y a pas de conflits sur la
répartition de valeur ; c'est cette absence de conflits qui justifie
l'indépendance entre la création et la répartition et donc
entre l'investissement et le financement. La recherche financière,
depuis plus de vingt ans, notamment depuis l'article de Jensen et Meckilng
(1976), a remis en cause la séparabilité et a cherché
à prendre en compte les conséquences des conflits
d'intérêts. Cependant, le plus souvent, elle se limite à
examiner l'incidence des conflits d'intérêts entre dirigeants,
actionnaires et créanciers financiers.
économique des investissements est supérieure
au coût moyen pondéré du capital, proposition qui est au
fondement des critères de la VAN et de l'EVA49.
La mesure ici proposée- la valeur partenariale-
s'appuie sur une mesure globale de la rente créée par la firme en
relation avec les différents shareholders50 et non les seuls
actionnaires51. Elle repose sur la même logique que la mesure
construite par Brandenburger et Stuart (1996)52. Ces deux auteurs
d'une part, fondent leur raisonnement sur la chaîne de valeur
proposée par Porter (1984) et d'autre part, inscrivent leur raisonnement
dans le cadre de la théorie des jeux coopératifs, notamment pour
analyser l'appropriation de la valeur créée. Nous allons tout
d'abord présenter cette mesure élargie de la valeur avant de nous
interroger sur les conséquences qu'elle induit dans
l'interprétation du jeu organisationnel.
A- La mesure de la valeur partenariale
A l'instar de Brandenburger et de Stuart, la mesure de la
valeur partenariale va se faire en considérant la chaîne de valeur
la plus simple, à savoir une firme qui ne dispose que d'un seul
fournisseur et d'un seul client53. Du côté du
fournisseur la valeur créée est égale à la
différence entre le prix payé par la firme (le coût
explicite) et le coût d'opportunité, soit le prix minimum requis
par le fournisseur pour entreprendre ou produire une transaction. Cette
même analyse peut être transposée du côté du
client. Il y'a valeur créée si le client obtient le produit
à un prix inférieur à son « prix d'opportunité
>>, c'est-à-dire le prix qu'il aurait été
disposé à payer. Sur l'ensemble de
49Elle fait parti des outils de mesure
récents de la valeur créée (Charreaux,1998),
recommandées par des cabinets conseils anglo-saxons (Charreaux,1998).
L'EVA, « valeur ajoutée économique >>, est
égale à la différence entre le résultat
économique après impôt et le coût des capitaux
investis par les investisseurs financiers actionnaires et créanciers
financiers). Sa formule est : EVA=Ka. VC - CMP . VC = (Ka - CMP) . VC avec Ka
le taux de rentabilité économique mesuré de façon
comptable (résultat économique après impôt/ actif
économique), VC la valeur comptable des capitaux investis et CMP le
coût moyen pondéré du capital. Voir Caby et Hirigoyen
(1997) pour un approfondissement de des nouvelles mesures de la valeur
créée.
50On oppose les shareholders, ensemble
des partenaires de la firme aux stakeholders les actionnaires.
51On pourrait d'ailleurs contester la
validité de la mesure de la rente pour les seuls actionnaires au motif
de l'hétérogénéité de ces derniers, dont les
objectifs et les apports diffèrent. Si par exemple, on estime que les
actionnaires les plus importants sont chargés du contrôle, le
coût de ce dernier induit une composante supplémentaire que
parcequ'ils peuvent influencer les décisions stratégiques
à l'origine de la création de valeur ou s'approprier une part
supérieure de la rente.
52En fait, ce raisonnement fondé
sur les flux est proche de celui établi en termes de stocks par B.
Cornell, A. C. Shapiro (1987) dans la définition qu'ils donnent du
capital organisationnel. De même, la notion de valeur créée
est proche de celle de corporate wealth , richesse mise à
disposition des dirigeants, introduite par S. C. Myers (1990).
53Pour une illustration, voir Charreaux et
Desbrières, (1998), Gouvernace des entreprises : valeur partenariale
contre valeur actionnariale.
la chaîne de valeur, la valeur créée est
égale à la différence entre le prix d'opportunité
pour le client et le coût d'opportunité pour le fournisseur.
B- Valeur partenariale et jeu
organisationnel
Cette présentation de la valeur partenariale, conforme
à la définition de la rente54 (ou de la quasi-rente),
permet de mettre en évidence certaines caractéristiques du j eu
organisationnel.
- Le dirigeant crée de la valeur si l'écart entre
les ventes aux prix d'opportunité et les coûts
d'opportunité est positif.
- Les conditions sous-tendant le théorème de
Coase n'étant pas satisfaites, la création de valeur n'est pas
indépendante de la répartition, notamment en raison des
coûts d'influence, liés aux activités d'appropriation des
rentes (Milgrom et Roberts, 1990). Cependant, les conflits sur le partage de la
valeur n'ont pas nécessairement de conséquences négatives
sur la création de valeur. Il est fréquent qu'un partage
favorable aux salariés, sous la forme d'une rémunération
explicite supérieure au coût d'opportunité, correspondant
à un salaire d'efficience, induise une meilleure performance, se
traduisant par exemple par une amélioration du produit ou des gains de
productivité. De même, le dirigeant- par exemple, en
développant ses compétences spécifiques- qu'il est un des
principaux bénéficiaires, notamment si sa
rémunération est indexée sur la valeur créée
ou s'il perçoit une partie de cette valeur en étant
associé au capital (exemple des stock-options).
- Cette lecture de la création de valeur conduit
à distinguer deux situations correspondant à une menace pour la
pérennité de la firme : premièrement, il y'a destruction
de valeur ; autrement dit, les ventes au prix d'opportunité ne couvrent
plus les coûts d'opportunité et la coalition organisationnelle
s'effondre, cet effondrement
54La rente (ou rente ricardienne ou
rente d'efficacité) pour un apporteur de ressources est égale au
supplément de rémunération perçu par rapport
à la rémunération minimale nécessaire à
l'établissement de la transaction ; elle s'apprécie par rapport
à l'entrée dans la coopération. Elle est normalement
liée à la rareté du facteur. Ainsi, un dirigeant
perçoit une rente si sa rémunération est supérieure
à la rémunération d'opportunité ; ce
supplément est lié à la rareté de ses
compétences managériales censées créer davantage de
valeur. La quasi-rente est égale au supplément de
rémunération perçu en sus de la rémunération
minimale nécessaire à la poursuite de la coopération ;
elle tient compte des coûts de sortie (perte de valeur) dus à
l'accroissement de la spécificité de l'actif une fois la relation
établie. Pour un dirigeant, la quasi-rente correspond au
supplément de rémunération qu'il perçoit, par
rapport à ce qu'il recevrait au mieux dans une autre firme après
prise en compte des pertes de capital humain liées à la
spécificité. Ces aspects sont particulièrement bien
explicités par Milgrom, Roberts (1992) et, pour les rentes
managériales par Castanias, Helfat (1991).
n'est pas nécessairement immédiat si le
slack55 accumulé par la firme est important. De
deux, la firme crée globalement de la valeur, mais la répartition
est faite de telle manière qu'un des shareholders reçoit une
rémunération explicite inférieure à sa
rémunération d'opportunité.
De fait, la réaction des différents shareholders
face à une rémunération inférieure au coût
d'opportunité (ou à un prix explicite supérieure au prix
d'opportunité) dépend de l'arbitrage qu'ils font, selon la
distinction établie par A. O. Hirschman (1970) entre
<<défection >> immédiate et les possibilités
de rétablir la situation par la << prise de parole >>. Un
sacrifice momentané de rémunération peut être
compensé par un partage favorable de la valeur créée une
fois le redressement accompli. Le coût de l'intervention des
shareholders, sous forme de défection ou de prise de parole est fonction
du système de gouvernance d'entreprise en place.
- Les différents shareholders se trouvent dans des
situations très inégales : leur position dans le partage de la
valeur dépend naturellement de leur contribution à la
création de valeur ; la position de force dans le partage de la valeur
dépend d'une part, de l'état des différents
marchés, notamment des possibilités de sortie et d'autre part, de
la capacité à prendre la parole des différents
shareholders, en fonction notamment des droits légaux qui leur sont
garantis. Le statut de créancier résiduel exclusif des
actionnaires est remis en cause dans l'approche de la valeur partenariale.
- L'approche de la valeur partenariale conduit
également à reconsidérer le lien existant entre la
structure de financement et l'investissement. En premier lieu, il convient pour
analyser le problème de substituer à la notion de structure de
financement, celle, plus générale de structure de ressources
où figurerait notamment le capital humain ; en second lieu, la
maximisation de la valeur créée ne passe pas exclusivement par la
minimisation du coût d'opportunité (propriété de
séparabilité) si les prix d'opportunité -
c'est-à-dire les flux d'exploitation sécrétés -
dépend de la nature de la structure des ressources. Enfin, la remise en
cause du statut de créancier
55C'est un résidu non affecté
<< slack >> managérial, c'est-à-dire
l'excédent représentant la latitude dont dispose le dirigeant
dans ses négociations avec les différents shareholders ; ce
slack, non partagé entre les différents shareholders est
réinvesti (notamment sous la forme d'investissements de remplacement) ou
conservé sous forme de liquidités. Ace titre, il faudrait
déduire les investissements de remplacement censés être
mesurés par les dotations aux amortissemnts. Cependant, il n'est pas
sûr, en raison notamment de l'évolution de la stratégie de
la firme, que les fonds correspondant soient utilisés dans cet objectif.
En outre, en cas de contrainte forte, le remplacement peur être
différé.
résiduel exclusif des actionnaires conduit à
contester l'interprétation traditionnelle qui est faite de la politique
d'investissement à la lumière de la théorie des options :
en qualité de créanciers résiduels, les actionnaires
auraient intérêt à ce que les investissements entrepris
soient fortement risqués.
La vision partenariale de la valeur, associée à
l'abandon de la séparabilité des décisions de
création et répartition, conduit à une remise en cause
fondamentale de l'analyse du processus de création de valeur et de la
problématique financière traditionnelle.
C- Le CA à l'aune de la valeur
partenariale
Le CA, dans l'approche financière, est un
élément du système de gouvernance, permettant de
résoudre le conflit d'intérêts entre actionnaires et
dirigeants. Cette vision ne trouve de pertinence que dans les
sociétés dites managériales, or, en pratique elles sont
rares. En dehors des économies anglo-saxonnes, les firmes
managériales sont mois répandues, on a assisté à
une reconcentration du capital via la montée en puissance des
investisseurs institutionnels. Par ailleurs, on peut s'interroger sur
l'importance réelle du conflit d'intérêts entre
actionnaires et dirigeants comme motif de réduction de valeur. La
théorie de l'intendance de Donaldson (1990), par exemple, qui part d'une
critique des valeurs opportunistes (la « délinquance
managériale ») supposées sous-tendre la
représentation du comportement des dirigeants dans la théorie de
l'agence, retient au contraire, sur la base d'un modèle de l'homme plus
optimiste, l'hypothèse d'une convergence d'intérêts en
raison des satisfactions morales notamment qu'éprouveraient les
dirigeants à être de « bons intendants ». Dans cette
hypothèse, le rôle du CA ne pourrait bien entendu, s'expliquer par
le motif disciplinaire.
1- Le CA et la coopération entres les parties
prenantes
La vision partenariale, contrairement à la vision
financière s'attarde quelque peu sur l'origine de la valeur
créée. En effet, l'existence d'une rente organisationnelle
suppose une compétence distinctive que le capital financier,
indifférencié par définition, ne peut apporter par
lui-même. D'autres facteurs de production, en particulier le capital
humain apporté par les dirigeants et les salariés sont mis
à contribution pour
comprendre l'origine de la rente. Ces nouveaux acteurs seront
incités à contribuer à la création de valeur
à hauteur de leur intégration dans la fonction de
propriété, vue cependant sous un angle moins étroit que
celle de la traditionnelle propriété juridique.
L'hypothèse de la convergence des intérêts des dirigeants
avec ceux des autres parties prenantes est alors mobilisée dans certains
modèles (Castanias et Helfat, 1991). En effet, les compétences du
dirigeant acquises au sein de l'entreprise, si elles permettent
d'accroître la rente organisationnelle, rendent également
l'investissement en capital managérial spécifique à la
firme ; le dirigeant devient ainsi vulnérable à un
éventuel comportement opportuniste des actionnaires, par exemple en cas
de licenciement. Cependant, le risque est symétrique car, en
évinçant le dirigeant, les actionnaires perdraient
également la rente managériale. On se retrouve donc dans une
situation de convergence (mais pas d'identité) des intérêts
qui permet d'interpréter différemment les stratégies
d'enracinement. Celles-ci peuvent certes avoir un effet réducteur sur la
création de valeur, mais en sécurisant l 'investissement.
Sous cet angle, le CA ne saurait plus joué le seul
rôle de défense des intérêts des actionnaires. Il
constitue un mécanisme chargé d'assurer la meilleure
coopération possible entre le dirigeant et les actionnaires, notamment
en garantissant un partage équitable et protégeant le capital
managérial, de façon à inciter le dirigeant à
accroître la rente. Ce rôle de protection du capital
managérial contre les risques liés à sa
spécificité avait déjà été
évoqué par Williamson (1985) dans le cadre de la théorie
des coûts de transaction, le conseil de voyant attribuer le rôle
conjoint de mécanisme de gouvernance des transactions associées
aux apports de capital financier et de capital managérial. Quant au
rôle positif dans la création de valeur, notamment par le conseil
et l'expertise, il est souligné tant par Castanias et Helfat (1991) que
par Donaldson (1990). Le capital humain associé aux compétences
spécifiques de l'ensemble des salariés est également
vulnérable aux tentatives d'expropriation. Le système de
gouvernance, via le CA, se justifie alors par sa capacité à
protéger également la valeur du capital humain des
salariés.
Le prolongement de la représentation de la firme comme
« équipe de production » par Alchian et Demsetz (1972) permet
de généraliser cette problématique à l'ensemble des
parties au noeud de contrats, qui contribuent à créer de la
valeur. Dans ce cas, les
transactions ne se limitent plus à de simples
échanges marchands instantanés, régis par les seuls prix,
mais permettent, notamment dans des relations de coopération de longue
durée, de construire de la connaissance et des savoir-faire communs, la
création de valeur dépend également des compétences
particulières de certains fournisseurs, soustraitants, voire clients.
Ces approches, dites partenariales, sont plus ou moins larges selon la nature
des partenaires considérés. Ainsi, si certaines analyses
privilégient la capital humain des salariés, ce qui les conduit
à définir la firme comme un jeu coopératif, une
combinaison durable de ressources spécifiques (Aoki, 1984), un noeud
d'investissements spécifiques à l'équipe de production
(Blair, 1995 ; Rajan et Zingales, 1998), d'autres (Charreaux et
Desbrières, 1998) généralisent l'approche à
l'ensemble des partenaires en considérant que certaines transactions
relationnelles, non purement marchandes, contribuent également à
la rente organisationnelle. Cette approche conduit à étudier
l'efficacité du système de gouvernance en termes de valeur
partenariale (Charreaux et Desbrières) et non plus de valeur
actionnariale comme dans l 'approche financière.
2- Le CA et la médiation
Une autre vision du CA ressort des approches partenariales de
la gouvernance. Ainsi, Blair (1999), réinterprétant Rajan et
Zingales, considère la firme comme une entité légale
séparée, un réceptacle qui permet d'accueillir les droits
de propriété tant sur les actifs productifs que sur les produits
de l'activité de façon à assumer un rôle de
médiateur, d'arbitre, entre le capital financier et le capital humain,
le CA, organe indépendant des membres de la coalition productive, se
voit attribuer des droits décisionnels sur l' entité
légale. Il intervient comme un organe hiérarchique qui, outre son
rôle d'arbitre dans le partage de la rente, doit encourager le travail en
équipe. Une telle représentation du conseil permet d'en mieux
comprendre la composition, notamment la place que peuvent y tenir, dans
certains cas, les salariés, voire les représentants de certaines
banques et autres fournisseurs, mais aussi l'importance qu'y tiennent souvent
les cadres internes et les dirigeants d'autres sociétés, dont l'
expertise peut servir d'autres fins que celle du contrôle. L'importance
accordée au caractère collectif de la création de la rente
permet notamment de mieux comprendre la place et le rôle des
administrateurs internes qui sont présents, non seulement pour
défendre
leurs investissements spécifiques, mais
également pour apporter de l'information afin d'accroître la
création de valeur. Dans ces approches élargies de la
gouvernance, le rôle du CA ne se limite plus à surveiller les
dirigeants au profit des actionnaires, il intervient pour protéger
l'ensemble des relations créatrices de valeur, préserver et
accroître le caractère productif du noeud de contrats, soit en
assurant un partage suffisamment équitable et incitatif entre les
différents partenaires, soit en apportant une expertise.
Tableau III-4 Les différentes
perspectives théoriques appliquées au conseil d'administration
selon Charreaux et Pitol-Belin
Théories
|
Rôle du conseil
|
Idée fondamentale
|
Théorie du capitalisme financier.
|
Le conseil permet la cohésion du groupe et l'exercice du
pouvoir.
|
Exercice du pouvoir dans un groupe industriel et financier.
|
Théorie coordination/contrôle.
|
Le conseil permet aux banques ou aux familles de contrôler
une société.
|
Exercice du pouvoir des banques ou des familles.
|
Théorie de la cohésion sociale.
|
Le conseil permet d'assurer le pouvoir d'une classe sociale sur
les sociétés.
|
Exercice du pouvoir d'une classe sociale.
|
Théorie institutionnelle.
|
Le conseil donne une large
image de la firme à l'environnement : il représente
le milieu institutionnel.
|
Institutionnalisation.
|
Théorie de la dépendance envers les ressources.
|
Le conseil est un vecteur permettant de contrôler les
ressources.
|
Contrôle des ressources.
|
Théorie managériale.
|
Très faible : le dirigeant nomme des administrateurs et
contrôle le conseil.
|
Séparation propriété-décision.
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Théorie de l'agence.
|
Le conseil a pour rôle essentiel de contrôler les
dirigeants. Son rôle dépend du type de société.
|
Minimisation des coûts d'agence.
|
Théories des coûts de transaction.
|
Le conseil permet de gérer les transactions entre le
firme, les actionnaires et les dirigeants.
|
Economiser les coûts de transaction ex-ante et
ex-post.
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Source: Charreaux G. et Pitol-Belin J.P., (1990), P. 63
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