4.2. Approches
4.2.1. Approche systémique
Concevoir une réalité comme un système
implique qu'on recherche à la décrire, à l'analyser et
à la comprendre en tant que système, en tant que totalité
; d'où, comme conséquence de l'adoption d'une perspective
systémique dans l'étude des Relations internationales, la
construction de modèles systémiques, traduisant la nature
systémique de ces relations24.
Le système pour nous équivaut à la
Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatique, ou
même l'ONU sous l'angle global. La Conférence des Nations Unies
sur les Changements Climatiques a pour Objet les Changements climatiques ou, du
moins, le réchauffement de la planète. Dans le cas
d'espèce, nous pouvons faire mention de différentes
négociations sur le climat à travers le monde. Il s'agit de voir
si l'ONU ou la CNUCC arrive à influencer les Etats-pollueurs et les PVD
détenteur des forets et des eaux, conformément à la CCNUCC
et autres Accords sur le climat.
4.2.2. Analyse SWOT
Le terme SWOT est un acronyme de l'anglais Strenghs
(forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities
(opportunités) et Threats (menaces)25.
Dans l'application de cette approche, le réseau
forestier et hydrographique du bassin du
Congo constitue une potentialité nécessaire pour
la RDC, en particulier et le reste du monde, en général, ce qui
constitue une force ; les chances pour le monde entier de profiter de cette
gigantesque ressource s'expliquent comme des opportunités offertes par
la nature à la planète menacée de réchauffement ;
les faiblesses se résument dans l'incapacité des politiques
congolaise
de mettre à profit son vaste bassin forestier et
hydrographique. Ce bassin étant le deuxième poumon de la
planète, que la RDC le veule ou pas, les monde entier demeure y braquer
les yeux, ce qui constitue une menace.
24 Braillard, cité par Maoundonodji, G.,
Op.cit.
25 Bressy, G. et Konkuyt, Ch., Management et
économie des entreprises, Sirey, 2014.
[23 ]
4.2.3. Approche juridique
Elle consiste en une double démarche : la
première est une analyse des textes juridiques et la seconde est
plutôt une exploration de leurs conditions d'édictions, les
interprétations et l'application qui en est faite par les principaux
concernés, à savoir les acteurs sociaux, véritables
destinataires de la règle de droit.
Elle nous a permis d'envisager de manière claire sans
rien laisser au hasard, toutes les implications qui découlent des
politiques forestières mises en place par la Communauté
internationale, dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, pour une
lutte efficace contre le réchauffement climatique, et de mieux
appréhender et d'analyser la situation de l'implication de la RDC dans
cette politique. L'étendue de ce champ d'étude n'en constitue pas
moins une difficulté de taille. Il impose un effort considérable
de collecte des informations juridiques, d'autant plus difficile qu'en Afrique
centrale les journaux officiels de la plupart des pays ne paraissent plus
régulièrement ou, dans certains cas, plus du tout, une telle
ambition est cependant justifiée par la nécessité d'avoir
une vue globale des problèmes écologiques et de la situation
juridique actuelle en RDC, d'une part, et à l'échelle mondiale,
d'autre part.
Au clair, cette approche nous a servi de base
d'interprétation de différents Accords internationaux sur le
climat et l'environnement, en général, ainsi que d'autres textes
légaux et réglementaires en la matière.
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