Paragraphe 2. De la contribution de la RDC dans
l'atténuation du réchauffement climatique au niveau
national
Conformément à la seconde hypothèse de
notre travail, la contribution de la RDC dans l'atténuation du
réchauffement climatique au niveau national se justifierait par la mise
en place d'un cadre institutionnel de la gestion forestière, des
structures et autres stratégies nationales, la tenue des
Conférences et ateliers et autres actions.
En effet, La mise en place d'un arsenal juridique plus
performant tel que le texte de la loi cadre sur l'environnement qui a
été être promulguée284,
la loi sur la conservation de la nature, et la loi sur l'eau.
Le cadre institutionnel de gestion des forêts est fait
des structures instituées par le Code forestier notamment le Cadre
forestier, le Conseil consultatif national et provinciaux et le Fonds Forestier
National « FFN », mais aussi des structures qui ont existé
bien avant la promulgation du Code forestier, à savoir le
Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et
Développement Durable; le Secrétariat Général
à l'Environnement, Conservation de la Nature et Développement
Durable, la Direction de la Gestion Forestière « D.G.F. » , le
Service National de Reboisement « S.N.R. », le Fonds de
Reconstitution du Capital Forestier « F.R.C.F. », le Centre de
Promotion du Bois « C.P.B., le Service Permanent d'Inventaire et
d'Aménagement Forestier « S.P.I.A.F », le Centre d'Application
des Techniques Energie-Bois « C.A.T.E.B ».
En matière de conservation, le Département de
l'Environnement, Conservation de la Nature et du Tourisme gère les aires
protégées ainsi que l'Institut National pour la Conservation de
la Nature « INCN » qui devint en 1975 l'Institut zaïrois pour la
Conservation de la Nature « IZCN », puis l'Institut congolais pour la
Conservation de la Nature « ICCN ». L'Institut des
284Il s'agit de la Loi n°11/2009 du 09 Juillet
20011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l'environnement.
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Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo (IJZBC) est quant
à lui chargé de la conservation ex situ. Mais au-dessus de la Loi
001/2002 du 20 Août portant Code forestier, se trouve la Constitution,
loi fondamentale du pays.
Par ailleurs, les résultats recueillis sur terrain sont
tels que 14 personnes sur 48 de nos enquêtés soit 29,2% ont fait
recours à la mise en place d'un cadre légal et institutionnel de
gestion forestière ; 0 personne soit 00,00% n'a fait allusion à
la mise en place d'un cadre légal et institutionnel de gestion de l'eau
; 6 personnes soit 12,5% ont évoqué la tenue des assises sur la
protection et préservation de l'écosystème (forestier et
aquatique) ; 16 personnes soit 33,3% majorité de nos
enquêtés ont affirmé que toutes les réponses sont
vraies, c'est-à-dire que toutes ces stratégies ont
été mises à contribution par la RDC ; et 12 personnes, en
fin, soit 25,0% ont apporté certaines ajouts et certaines autres
précisions, entre autres :
? Option pour les 15% du territoire pour maintenir les
forêts sous-forme des réserves ;
? Mise en place d'un Plan stratégique national du
développement durable dans qui prévoit la création des
aires protégées à l'échelle de 17% sur terre et 10%
en mer en 2020 ; son exécution en Provinces ;
? Stratégie nationale de la lutte contre la
déforestation officiellement adoptée en 2012 et soutenue par les
pays tels que Norvège, Allemagne, France, Grande-Bretagne, et l'UE.
? Accélération du Programme de reboisement, de
protection de la forêt par la création des aires
protégées, de l'éducation et la participation de la
population.
D'où, à l'instar de la première
hypothèse, notre seconde hypothèse est également
nuancée.
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