H. La Conférence de Doha de Novembre 2001
Elle a lancé un nouveau cycle de négociation
pour la libération du commerce international en accordant une attention
plus soutenue aux besoins des pays en développement ; il faudra
réaffirmer, à Johannesburg l'engagement de remplir pleinement et
dans le délai prévu le mandat tel qu'il a été
à Doha, sans préjugé du résultat de
négociation.
Ainsi, au sujet de la décision de la politique
extérieure en matière de commerce extérieur, la RDC
cherche d'abord à s'intégrer dans le Système du commerce
international ouvert à tous les Etats. Actuellement, la RDC ne Participe
pas à l'OMC aussi activement qu'elle devrait le faire et le niveau de
connaissance de l'OMC est très limité137.
I. La Conférence de Monterrey de Mars 2002
Le Sommet de Johannesburg devrait confirmer les engagements de
Monterrey mais sera aussi l'occasion d'orienter ces ressources vers le
développement durable et de dire comment elles
137Omeonga Onakudu, J. et alii, Op.cit.,
p.80.
138 Idem., pp.80-81.
139 Ibidem, pp.79-80.
[136 ]
vont être utilisées. Ce Sommet s'est vu clos en
mettant en place des mesures susceptibles à la protection de
l'environnement en vue d'un développement durable138.
J. La Conférence de Johannesburg de 2002
Le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo «
PFBC » a été lancé par Colin Powell, lors du Sommet
Mondial sur le Développement Durable à Johannesburg en 2002,
comme partenariat non-contraignant enregistré auprès de la
Commission pour le Développement Durable des Nations Unies. Il regroupe
environ 85 partenaires, incluant les pays africains, les agences des pays
donateurs, des Organisations internationales, des ONG, des représentants
des institutions de recherche et du secteur privé139.
Le Sommet de Johannesburg se situe aussi dans la
séquence de toute une série de conférences internationales
dont la Conférence de l'OMC, qui s'est tenue à DOHA en Novembre
2001, et celle de Monterrey sur le financement du développement en Mars
2002. Si Rio avait été un Sommet-fondateur, Johannesburg est donc
un Sommet de la mise oeuvre. Le Sommet a pour objectif, non seulement de
réaffirmer l'engagement des gouvernements, au plus haut niveau comme
celui des acteurs de la société civile mais aussi de relancer une
dynamique en faveur de lutte contre la pauvreté.
Il devrait le faire à travers une Déclaration
politique vigoureuse et un Plan d'action reconnaissant certains principes et se
donnant des objectifs concrets avec des calendriers et des Programmes d'action
pour mieux mobiliser et organiser l'action de la communauté
internationale sur l'eau et l'assainissement, sur l'énergie et les
énergies renouvelables, sur la modification des modes de consommation et
de production des priorités communes pour les stratégies de
protection l'environnement permettant la réduction de la pauvreté
; il s'agit de consacrer un nouveau partenariat Nord-Sud de passer, par
exemple, d'une culture d'assistance à une culture du partenariat
fondée sur le respect et les responsabilités réciproques
comme sur l'appropriation des politiques.
Le projet de Plan d'action de Johannesburg reconnaît un
changement d'échelle dans la relation avec la société
civile ; il souligne l'importance de la participation de la
Société Civile et
[137 ]
du partenariat public-privé dans la mise en oeuvre des
Objectifs du Développement Durable « ODD», notamment à
propos de l'accès à l'eau et aux services de l'énergie,
principes que devront illustrer les initiatives dites de
types140.
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