WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La protection du conjoint survivant en droit congolais de la famille.


par Esther Baruku
Université Protestante au Congo - Licence 2020
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. Hypothèses de travail

L'hypothèse, c'est une série des réponses qui permettent de prédire une vérité scientifique vraisemblable et cela en fonction des questions soulevées par la problématique et dont la recherche se charge de vérifier soit le bien-fondé soit le mal fondé.

ALBARELLO relève que l'hypothèse se présente généralement sous forme d'une proposition à tester, proposition mettant en relation deux types

~ 3 ~

variables : indépendantes ou explicatives d'une part et dépendantes, faits sociaux que l'on tente à mieux correspondre d'autre part5.

En effet, le législateur congolais, à l'instar des autres législateurs du monde, a mis sur pied un système successoral, à l'en croire dans son exposé des motifs, qui s'écarte quelque peu des coutumes, pour faire droit aux impératifs du développement et de l'évolution, en privilégiant notamment les enfants et le conjoint du défunt6.

Le conjoint survivant bénéficie de droits considérables à la suite du décès de son conjoint en raison de la dissolution de son mariage. Le conjoint survivant a droit à la protection de la résidence familiale, au partage du patrimoine familial, au partage de son régime matrimonial et, à certaines conditions, à une prestation compensatoire et à l'attribution de biens, qu'il soit ou non héritier ou légataire7.

Les droits du conjoint survivant à la suite du décès ne se limitent pas à ces droits résultant de la dissolution du mariage. Outre ceux-ci, le conjoint survivant a généralement d'autres droits qui dépendent précisément du décès. Autrement dit, de l'ouverture de la succession.

S'agissant de deux dernières préoccupations, il faut noter que les dispositions du Code de la famille ne sont pas correctement appliquées sur terrain par manque de connaissance de la loi et de sa vulgarisation d'une part et l'emprise de la coutume dans l'ethos de famille congolaise d'autre part.

La loi n'est véritablement utile que lorsqu'elle est connue. Et pour être connue, elle doit être vulgarisée pour armer les ayants-cause contre les agressions de tout genre portant atteinte à leurs droits successoraux.

5 ALBARELLO, Apprendre à chercher : l'acteur social et la recherche scientifique, Bruxelles, De Boeck, 2003, p. 58.

6 Loi n°87-010 du 1er août 1987 portant Code de la famille telle que modifiée et complétée par la Loi n°16/008 du 15 juillet 2016, in JORDC, 57ème année, Numéro spécial du 12 août 2016.

7 Articles 758, 780, 785, 786 et 790 du Code de la famille.

~ 4 ~

L'ignorance non seulement de nos droits et obligations en matière successorale et régime matrimonial, mais aussi de la loi d'une façon générale, n'est-elle pas à l'origine de certains fléaux dont souffre notre société ?

Au demeurant, toutes ces difficultés, considérées face à l'intérêt du conjoint survivant, font que la vulgarisation de la loi sur les successions apparaît aujourd'hui comme une voie obligée, pour peu que l'on veuille aux droits de cet héritier, pour que le patrimoine successoral ne l'échappe pas en priorité.

Le présent travail ne revêt-il pas un intérêt considérable dans le monde scientifique mieux juridique de notre pays ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera