2-1-2 Le Paradoxe de la digitalisation
La difficulté des entreprises à se transformer
à l'ère numérique, n'est pas tant la faute de l'innovation
technologique, le futur relève plus d'un défi humain. A l'instar
du symbole de la philosophie chinoise Yin, Y. (2014), les relations qui
structurent les entreprises à l'ère du numérique doivent
être pensées à travers le prisme du juste
équilibre.
La transformation numérique a placé les
entreprises dans un mouvement d'ascension, qui les obligent à suivre
l'évolution technologique et les innovations. Ainsi, il devient opportun
d'inscrire ces évolutions dans un mouvement dynamique, qui fera
progresser l'entreprise en lui permettant de capitaliser sur ses racines, son
expertise et ses valeurs. Ainsi, les startups et les grands groupes sont
aujourd'hui amenés à collaborer pour créer des synergies
vertueuses.
La digitalisation soutenue par l'intelligence artificielle et
le Big Data, est considérée comme accélérateur de
croissance pour les entreprises, de productivité et d'optimisation des
outils industriels. Cependant la réalité est surprenante en ce
sens que l'effort financier réalisé par les entreprises pour leur
transformation digitale est difficile à appréhender dans leur
comptabilité. Donders, K., Enli, G.et Raats, T. (2018). En même
temps, le crédit manager connait une situation paradoxale, car on
cherche à mesurer ses performances alors ses attributions ne sont pas
réglementairement définies dans l'entreprise. Elles sont souvent
méconnues et ignorées. Il est chargé de transformer le
chiffre d'affaires en cash et de rentabiliser les ventes par des actions
préventives et curatives sur les impayés, le Crédit
Manager est aussi un acteur de la pérennité de l'entreprise, mais
tous les acteurs de l'entreprise n'en ont pas toujours conscience. AFDCC guide
du crédit manager (2018)
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