B - Le choix d'une direction collégiale.
105. La doctrine majoritaire de nos jours s'inscrit en faux
contre la concentration des pouvoir entre les mains d'un seul individu. Et opte
plutôt pour un partage de compétence, surtout de direction et de
contrôle. On parle de direction collégiale. Mais la
collégialité dont il s'agit ici concerne le partage de la
direction entre le président et un autre organe. Il ne s'agit nullement
d'une collégialité telle que pratique dans la
société anonyme. Il s'agit en droit français du directoire
et du contrôle de surveillance. Ce qui suppose que il ya un organe qui
dirige et un autre qui contrôle. Il est possible pour les associes de la
société par actions simplifiée de préciser dans les
statuts que la société sera dirigée par le
président appuyé par d'autres organes.On pense prioritairement au
directeur général et directeur général
délègue. On peut aussi recourir à un conseil
d'administration
106. Dans ce cas, les défis résident dans la
définition et la répartition des pouvoirs entre ces organes. Afin
d'éviter l'empiètement injustifiés et les conflits
d'intérêt. En cas de choix de ces modalités, les exigences
organisationnelles s'imposent.
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