III.2.2. Sciences
Pour ce grand ensemble, nous avons recensé les sciences
sociales et les sciences exactes à savoir les Mathématiques, les
sciences de la vie et de la terre, l'informatique, l'histoire, la
géographie et l'hygiène pratique.
Les mathématiques constituées du système
métrique, de la géométrie, de l'arithmétique et de
la résolution des problèmes est une discipline formatrice pour
l'élève en ce sens qu'elle lui demande de l'attention, l'oblige
à réfléchir, à raisonner, exige de la logique et de
la précision. Elle développe la mémoire des nombres et
répond aux nécessités journalières de la vie. Par
cette discipline l'enfant apprend à réfléchir, à
soutenir son attention, à raisonner c'est-à-dire à
chercher des rapports, à déduire, à comparer, à
aller du connu à l'inconnu par des voies logiques, a enchainer ses
idées et à démontrer. Par là son esprit se forme
peu à peu au raisonnement logique à travers la gymnastique
intellectuelle qu'elle impose49. L'hygiène enseigne les
précautions à prendre pour conserver la santé et
prévenir les maladies. Bien de maux seraient éloignés si
l'on connaissait les règles d'hygiène et si l'on les observait.
C'est dire que l'enseigner à l'école, la faire pratiquer est
à encourager à tous les niveaux au mieux dans toutes les classes.
Ce qui est effectivement le cas au sein des écoles catholique de la
ville de Nkongsamba, bien que au niveau I elle ne s'enseigne pas par
écrit50 nous osons penser qu'il s'agit d'une démarche
pédagogique qui a toute sa raison tant on sait que les enfants à
la SIL et au CP ont plutôt des capacités auditives très
développées. Il est question de faire contracter aux enfants de
bonnes habitudes en utilisant quelques slogans qu'ils répètent
pour s'en souvenir toute leur vie contrairement à ceux des classes
supérieures qui reçoivent cet enseignement par écrit pour
les mêmes fins : comprendre l'ensemble des soins relatifs à la
conservation de la santé et au développement normal et harmonieux
du corps.
L'histoire, enseigné aux niveaux II et III, est une
science qui la permet d'appréhender le passé et de comprendre le
présent. Cette discipline développe l'idée de patrie, fait
aimer son pays et pour aimer son pays il faut le connaître c'est donc
l'histoire qui donne en partie cette connaissance. Il s'agit
d'amener l'élève à aimer son pays, non d'un amour
spéculatif mais d'un amour pratique, en contribuant de son mieux
à sa richesse, à sa puissance, à sa grandeur. Ainsi en
ressuscitant à grands traits le passé, à l'exemple du
programme du niveau III qui porte sur la préhistoire, les religions au
Cameroun, et les premiers européens au Cameroun, la colonisation
allemande... l'histoire permet aux élèves de comprendre leur
époque, de la situer dans le temps et de mesurer à sa juste
valeur l'agitation présente des hommes.
Nous l'avons dit pus haut, on aime son pays aussi quand on le
connaît bien. Pour ce faire, il faut en savoir la géographie les
richesses. L'étude de la géographie donne des connaissances
permettant de comprendre et de suivre les événements mondiaux.
Autre avantage, elle permet de connaître l'homme dans son milieu de vie,
les modes de vie et partant elle apporte par là une contribution
importante à la compréhension mutuelle des peuples. D'où
son programme au CMI porte sur les grandes zones climatiques du Cameroun les
transports au Cameroun, le commerce, le tourisme, la construction des cartes,
l'hydrologie, la géographie humaine, l'agriculture, l'industrialisation
et l'exploitation forestière, essentiellement sur le Cameroun.
S'agissant de l'informatique, c'est un cours instauré
depuis 2006 mais dont un manuel approprié pour son enseignement n'a
été mis sur pied qu'au courant de l'année scolaire
2008-200951.
Quant à la science de la vie et de la terre elle porte
sur l'éducation à l'environnement notamment
l'écosystème, l'initiation à l'agriculture, comment
améliorer la production par exemple, le milieu physique et chimique,
cycle de l'eau ; le milieu vivant dont les vertébrés et le corps
humain, et concerne tous les niveaux I ; II et III.
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