II.2.6. Résultats général de
solidité de la CBCA par les ratios prudentiels COBAC
Au 31 Juillet cinq ratios sont contenus à
l'intérieur de la limite réglementaire ; il s'agit de :
Ratio de couverture de risque : la baisse des emplois
clientèle nets ont permis d'obtenir un ratio de solvabilité de
22% contre une norme minimale de 8%.
Ratio de couverture des immobilisations : il
est de 234% au 31 Juillet 2015 contre une norme minimal de 100% en raison de la
faiblesse des immobilisations nettes.
Le ratio de division des risques : l'encours
global des grands risques s'inscrit à CFA 20 000 millions contre une
norme maximale de CFA 35 680 millions au 31 Juillet 2015.
Ratio de liquidité : il est de 185%,
en progression de quatre points par rapport au mois de juin 2015 (181%),
l'importance c'est qu'il est au-dessus de la norme compte tenu des avoirs de la
CBCA auprès de la BEAC.
Coefficient de transformation : il est de
202% alors que la limite réglementaire minimale est de 50%. La faiblesse
des emplois à long terme explique la bonne tenue de ce ratio.
Par contre les ratios ci-dessous ne sont pas conformes à
la norme minimale. Il s'agit de :
1. Engagements maximum sur un même
débiteur
L'encours des engagements du Trésor Public et de
Total-CA est en dépassement par rapport à la limite individuelle
des engagements pondérés sur un même débiteur.
2. Le ratio de structure de portefeuille
Il est nul depuis longtemps alors que la norme minimale est de
55%. La banque cours un risque d'illiquidité en cas de tension de
trésorerie.
Au terme de ce chapitre, L'environnement bancaire
Centrafricain a connu ces dernières années de profondes mutations
qui ont contribué à l'homogénéisation des
règles bancaires, à la banalisation des produits, et surtout
à l'introduction des règles d'une véritable concurrence
interbancaire. Le souci majeur de la CBCA devient la recherche de la
compétitivité qui s'appuie sur l'identification des segments
stratégiques de ces méthodes et l'affectation optimale des
ressources. A travers l'implémentation de ces méthodes, le
contrôle de gestion contribue à répondre aux besoins de
compétitivité recherchés par la CBCA.
Mémoire rédigé par KAGUENDO Ulrich
Vianney Elisée, Master II professionnel B-A-B. Page 71
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