2. Conséquences des comportements
observés sur les salariés
Les comportements observés chez certains
salariés peuvent entrainer des conséquences graves non seulement
sur l'organisation mais aussi sur les autres salariés.
2.1. Rendement insatisfaisant
Le stress, la méfiance entre les collaborateurs et la
crise d'identité sont susceptible d'entrainer un rendement
insatisfaisant. Car les salariés sujets à ce type de comportement
auront tendance à faire des erreurs fréquentes et
récurrentes. Ils vont donc produire un travail de mauvaise
qualité. Or la restructuration est une démarche visant à
redéfinir ou à réaménager la structure
organisationnelle en fonction de principes nouveaux comme la
responsabilisation. Mais lorsque les salariés ont des comportements
comme ceux cités plus haut, la possibilité de les responsabiliser
serait incertaine. Car même si ces derniers sont vraiment
compétents, il serait difficile d'apprécier leurs efforts car le
rendement serait alors très médiocre.
Par ailleurs, nous pouvons dire que le stress, la crise
d'identité peuvent amener les salariés qui en sont victime
à la procrastination. Cette dernière est un comportement qui
consiste à toujours remettre au lendemain. Ce type de comportement peut
avoir des effets sur les équipes de travail et/ou sur le groupe de
façon générale. Certains salariés pourraient
être déresponsabilisés à la suite de tel
comportement. Car ces derniers peuvent ralentir le travail du groupe et par
là même de l'entreprise.
2.2. Relations interpersonnelles ardues
Les relations entre les collaborateurs peuvent devenir
difficiles à cause des comportements et attitudes de certains
salariés. Cette situation peut entrainer la détérioration
du climat social. Car le contexte de restructuration ne sera pas
géré de la même façon auprès de tous les
salariés. Selon Furlong (2005), il arrive parfois que des conflits
surviennent avec une personne habituellement aimable qui, à cause de
problèmes personnels, réagit plus promptement qu'à
l'habitude et attaque les autres.
En dehors de la détérioration du climat social
due à la qualité de relation interpersonnelle, nous pouvons dire
que cela peut aussi entrainer des conflits au sein du groupe. Or les conflits
affaiblissent la capacité du groupe à mettre en place des
solutions créatives pour s'adapter au changement. Ce qui engendre
l'improductivité. Ces conflits peuvent aussi augmenter le stress des
salariés et entrainer du mécontentement, de la colère et
du ressentiment envers l'autre ainsi qu'une diminution de l'estime de soi
(Folger, Poole et Stutman,2005). Sur le plan organisationnel, c'est
l'efficacité qui peut en pâtir. Le moral des salariés peut
se détériorer. Leur motivation peut se décliner.
L'engagement de ces derniers envers l'organisation peut diminuer.
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