E. Limites et difficultés
Cette étude a connu des difficultés, mais
présente aussi des limites. Nous avons dans la mesure du possible
essayé de minimiser ses difficultés pour arriver aux
résultats que nous avons présentés modestement dans cette
étude.
Le manque de littérature dans le domaine pour notre
étude théorique fut la plus grande difficulté, ce qui nous
a poussé à avoir recours à des questionnaires et
entretiens informels pour confirmer notre diagnostic de départ.
Aussi, notre échantillon a été uniquement
localisé dans le ressort territorial de la Cour d'Appel de Ouagadougou,
pour ce qui concerne les évalués, c'est essentiellement ceux en
service dans la commune de Ouagadougou. Par contre pour ce qui concerne les
évaluateurs, compte tenu de leur dissémination à
l'intérieur du territoire national, nous avons essayé de prendre
en compte la direction régionale de Ouagadougou et celle de
Bobo-Dioulasso.
Malgré les limites réelles de notre
étude, les insuffisances ne sauraientremettre en cause la pertinence et
la validité des résultats auxquelles nous sommes parvenus. En
effet, notre enquête s'est limitée uniquement au personnel du seul
corps de la Garde de Sécurité Pénitentiaire, alors que son
étendue sur d'autres corps paramilitaires comme la police, la douane et
les eaux et forêts nous aurait élargi les horizons.
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