c. Le secteur tertiaire.
Ce secteur comprend les services des administrations
publiques, les services marchands aux entreprises et aux particuliers, le
commerce, le transport et communication, et les banques.
Cette cité jouit d'une bonne situation
géographique qui le permet d'exercer le commerce interne et externe avec
le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, le Rwanda, la ville de Bukavu, Kalemie et
le territoire de Fizi.
Le commerce ambulant, navetteur et le transitaire sont en
grande partie effectuée par la population de la cité d'Uvira. Les
principaux marchés publics de la cité et de ses environs dans
lesquels les commerçants, les marchands et les vendeurs écoulent
leurs produits sont : Kalundu, Maendeleo, Kalimabenge, soko congolais
« Zaïrois », Kasenga, Kanvimvira et Kilomoni.
Les principales voies de communication qui facilitent le
trafic avec le monde extérieur sont :
- La voie lacustre qui assure le transport des personnes et
des biens sur le lac Tanganyika en les conduisant dans les contrées
limitrophes et étrangères comme Katanga, Burundi, Tanzanie,
Zambie, territoire de Fizi et se fait au moyen des bateaux et navires.
- La voie terrestre relie Uvira-Bukavu, et un autre
tronçon relie Uvira à Bujumbura et Uvira-Kalemie via le
territoire de Fizi.
d. Le secteur quaternaire.
Le secteur quaternaire regroupe toutes les activités
liées à l'information et à la communication. C'est ainsi
que pour la communication cellulaire nous retrouvons dans la cité
d'Uvira, des réseaux nationaux et étrangers entre autre :
Vodacom, Zain, CCT, U-Com, Télécel,...avec des pilonnes (antenne)
de Tigo tandis que dans le secteur d'information, nous avons la radio RTNC
station d'Uvira, la radio télévision Mitumba, la radio
« Tuungane », la radio télévision Lukula et
la radio Le Messager du peuple.
En dehors de ces moyens, signalons qu'à
présent, suite à l'évolution technologique et à la
mondialisation, la cité d'Uvira est munie des réseaux Internet
qui le permettent de s'informer et communiquer avec le reste du monde mais sans
bibliothèque en dehors celle dans laquelle on trouve quelques romans
littéraire, bandes dessinées, des revues « Jeunes
Afriques », etc.
En outre, dans le cadre d'auto développement, bon
nombre de population de la cité s'organise en association sans but
lucratif. Cependant, leurs actions n'aboutissent pas souvent aux buts ou
résultats attendus.
Les mouvements coopératifs destinés à
relancer les activités commerciales des paysans restent encore de plus
en plus réduit et en plus, avec une unique banque de l'Etat
appelée BCC. Il existe quelques coopératives d'épargne et
de crédit comme celle situé à Kalundu communément
connu sous COOPEC - Kalundu et les agences de transfert d'argent comme Wester
Union, BIAC, etc.
Son économie se trouve également
alimentée par les hôtelleries dont les principales sont :
hôtels Mangwa, de la Côté, Munaniva, Mwamu, Lumamba Sud, du
Lac, Sukisa hôtel, Loge hôtel récemment installé.
En définitive, son économie dépend aussi
du port Kalundu par où passent assez de marchandises provenant dans
différents endroits tels que Kalemie, Zambie, Tanzanie, Burundi.
Après cette brève présentation de notre
univers, qui regorge de beaucoup d'institution d'enseignement supérieur
et universitaire, nous allons jeter un regard sur le secteur éducatif
universitaire en RDC.
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