6. Situation
économique.
Les activités économiques de la cité
d'Uvira sont nombreuses. Elles peuvent être regroupées dans le
secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire et le secteur
quaternaire.
a. Le secteur primaire.
Ce secteur comprend l'agriculture, l'élevage et la
pêche.
- L'agriculture :
L'agriculture est l'une des activités
économiques que la population de la cité pratique. Elle pratique
l'agriculture traditionnelle reposant sur les méthodes et les techniques
culturales traditionnelles en milieux coutumiers. Les outils de travail restent
rudimentaires : houe et la machette. Souvent, elle se pratique à
Kala, Kagando,...
Les produits de ces champs sont pour la consommation
c'est-à-dire subvenir aux besoins alimentaires de la famille et non pas
épargner. Elle est pratiquée en majorité par les Bafuliru
et en minorité par les Bavira.
- La pêche :
Cette activité est pratiquée par les Bavira
mais aussi les Babembe sur le lac Tanganyika. Elle joue le rôle capital
par son importance appréciable dans l'alimentation de la population.
Dans le lac Tanganyika et l'étang de Kanyara, on y
pêche les divers poissons comme les stolothrissa tanganika
communément appelés « ndakala », les
limnothrissa miodom connus sous le nom de « lumbu,
mbiya », les later stopp-juvenilles ou les
« nyamu-nyamu », les later stappers I ou les
« mikeke », les laters oustopion ou les
« capitaines », les Baulengerocharnis ou les
« kuhe », les lates microlepis communément
« nonei », les protopterius ou les
« njombo », les Hapchromis Bultone ou les
« kijoli », les clarias ou les
« kamabale », les chenoglaris ou les
« kafyene ».
- L'élevage :
Les peuples autochtones de la cité d'Uvira ne sont pas
d'éleveurs traditionnels mais par l'influence des Banyarwanda et
Banyamulenge des hauts plateaux, sont arrivés à pratiquer
l'élevage de petits bétails et l'élevage de grands
bétails.
En ce qui concerne l'élevage de basse cour, il est
pratiqué presque partout dans chaque famille de la cité.
b. Le secteur secondaire.
- Artisanat :
La cité d'Uvira regorge des forgerons, des tisseurs,
des cordonniers, des tailleurs,... sans différence de sexe.
Disons cependant que, il nous était difficile
d'inventorier la production dans ce secteur parce que ces activités
restent dans leur quasi-totalité informelle.
- Industries, petites et moyennes
entreprises :
La cité d'Uvira n'égorge pas d'industries
utilisant une main d'oeuvre d'au moins dix unités stables. Nous trouvons
seulement des entreprises étatiques comme SNCC, SNEL, REGIDESO, les
moulins à farine de manioc, maïs, sombe,... les usines artisanales
de transformation de noix palmiste. Ces derniers servent aussi dans la
fabrication des savons.
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