4.1.2. La main-d'oeuvre
La production des noix brutes dans la commune de
Kouandé emploie essentiellement la main d'oeuvre familiale. La taille
moyenne des ménages producteurs est de 7,2. 27% des producteurs sont des
responsables d'unités au sein des ménages et 73% sont des chefs
de ménages. Par ailleurs, 74% des femmes contre 78% des hommes sont
chefs de ménages. La main d'oeuvre familiale est constituée
d'aussi bien des hommes et des femmes et enfants. Les travaux essentiels
exécutés par les hommes sont le défrichement, le
désherbage, l'éclaircie et les pare-feux. Les opérations
comme la trouaison et la récolte sont faites par les enfants et les
femmes. La main d'oeuvre salariée est affectée à des
opérations comme le désherbage, notamment le premier qui se
déroule au même moment que la campagne vivrière dans la
zone d'étude. La pénibilité de l'opération et sa
période de déroulement expliquent l'emploi, certes peu
fréquent, de la main d'oeuvre salariée. Le tableau en annexe
N°I présente la demande en main d'oeuvre de chaque opération
culturale dans la production des noix brutes d'anacardier.
4.1.3 Le financement de la production des noix brutes
d'anacardier
Les opérations culturales dans leur majorité ne
sont pas tout à fait financées. La production de noix brutes
d'anacardier est financée par les revenus globaux du producteur issus
aussi bien de la production agricole et d'autres activités. Nous avons
noté que les charges d'exploitation des plantations agricoles occupent
une part non négligeable des charges totales de la production
végétale (voir figure N°21). Par ailleurs,
seule la commerciali sation mobilise un début de financement formel et
un engagement des institutions de microfinance, notamment le réseau
FECECAM qui finance les opérations de collecte des noix brutes par les
groupements de producteurs.
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