WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

la souveraineté des Etats en droit international public à  l'orée de ce troisième millénaire

( Télécharger le fichier original )
par Christian TSHIBANDA MULUNDA
Université de Kinshasa RDC - Licence en droit 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

IV. METHODOLOGIE

Tout travail scientifique se veut certes une méthodologie en vue d'atteindre les buts qu'il poursuit. Car il n'existe pas de cheminement scientifique sans recourir à l'utilisation des méthodes scientifiques, ainsi l'affirme Greg BASUE BABU KAZADI.57(*)

PINTO et GRAWITZ définissent la méthode comme un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, démontre et les vérifie.58(*)

Elle est une marche rationnelle de l'esprit fait pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d'une vérité59(*)

Ainsi donc pour parfaire à l'analyse pratique de l'article 2 § 1 et 7 du traité constitution de la grande organisation internationale qu'est l' ONU, deux méthodes nous paraissent importantes : la méthode juridique et celle sociologique.

Le juriste caractérisé par le réflexe de la référence au texte, la méthode juridique par une analyse exégétique nous permettra d'interroger les textes essentiellement internationaux en vue d'en dégager la portée matérielle de la notion de souveraineté. Cette approche juridique exprimée par l'analyse des textes ainsi que la jurisprudence internationale faisant partie intégrante de la méthode juridique permettent de restituer le texte dans son contexte. Cette méthode suppose le « ce qui doit être ».

La méthode sociologique caractérisée par le « Quae cum ita sint »60(*) tout en complétant la première, nous permettra d'analyser les faits sociaux afin de dégager les géniteurs des inégalités interétatiques, les causes d'inférence dans les domaine réservé de chaque Etat tout en proposant un remède face aux exigences de l'ordre juridique international.

Ces deux méthodes nous permettront ainsi de réaliser un travail qui n'accusera pas une analyse des principes sus évoqués à chaque Eta de la planète Terre si bien qu'il nous soit impossible de récolter toues les données avec les moindres détails. Ainsi en faut-il une délimitation.

V. DELIMITATION DU SUJET

L'étude portant sur l'applicabilité des principes corollaires à la notion juridique de souveraineté s'avérera un travail de dur labeur dans la perspective où elle s'étendra à tous les Etats membres des Nations Unies. Il est loisible de délimiter ce sujet dans le temps et dans l'espace.

Dans le temps, ce sujet sera analysé selon que le principe gouvernant les relations internationales - l'égalité souveraine des Etats - conséquence de la conceptualisation du phénomène d'indépendance et son corollaire, la non immixtion dans les affaires internes d'un Etat, ont été dans leur contextualisation d'application pratique depuis l'entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies du 26 juin 1945 jusqu'à nos jours.

La R.D.C. a été longtemps pour ses pairs politiquement et économiquement érigé en un laboratoire constitutionnel et même politique. Ce qui ne permet au peuple congolais de jouir de leur droit de disposer d'eux-mêmes sous une ou une autre facette. Analyser ce principe d'égalité souveraine des Etats comme celui de l'autodétermination, appliqués à chaque Etat sera pour un travail de titan. Voilà pourquoi en raison de l'espace, cette étude fera plus montre de la RDC, des Etats-Unis, du Zimbabwe et de l'Iran, Etats partie à la Charte constitution du 26 juin 1945 de San Francisco. Ce qui constitue pour cette recherche une délimitation spatiale.

Faudra-il nous en tenir à la seule délimitation temporelle et spatiale ou plutôt il nous faut aussi restreindre la matière à traiter ? La réponse à cette question est donnée dans le sujet même s'il faut le délimiter ratione materiae. Ainsi donc, les autres sujets de droit international telles les organisations internationales , tout en étant des sujets dérivés par le fait de leur création de la volonté des Etats, ne seront pas à l'ordre du jour en ce sens que leur souveraineté soit de mise. Seuls les Etats trouvent droit de cité. Mais en revanche, l'observation des principes par les organisations internationales sur les Etats entrera en lice des éléments d'analyse.

Puisque nous avons cerné le sujet dans le temps en raison de l'espace et ratione materiæ, quel est alors le problème de la souveraineté qu se pose ?

* 57 BASUE BABU KAZADI, G., Introduction générale à l'étude du droit partie droit public, Cours polycopié, 1er graduat, Fac Droit, UNIKIN, Kinshasa, 2005 - 2006, p. 9

* 58 PINTO et GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1971, p. 78

* 59 MBOKO D'JAMINA, Principe et usage en matière de rédaction d'un travail universitaire, Cordicec, Kinshasa, 2004, p. 21

* 60 De la traduction française : « puisqu'il en est ainsi ».

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rĂªvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rĂªvent de nuit"   Edgar Allan Poe