L'identification d'un bon emprunteur: un point vital dans la réussite d'une banque, cas de la Banque Populaire du Rwanda s.a. , branche de Rubavu. Période:2008-2010( Télécharger le fichier original )par Déogratias BANGANIRUBUSA Université libre de Kigali - Licence en gestion 2010 |
III.1.2. L'analyse de la faisabilité du projet de l'emprunteurLe comite de crédit de la branche dans la BPR s.a. parcourt le projet et vérifie si l'étude de faisabilité du projet prouve que les choix techniques et économiques sont faisables tel que prévu et qu'ils sont les meilleurs. A ce niveau, le comité prouve ou désapprouve si le demandeur de crédit est capable de mener à fin le projet ou s'il possède des assistants techniciens avant d'être financé. Ainsi, il ne suffit pas d'élaborer un projet productif mais spécialement en être un gestionnaire capable ou d'en être un bon entrepreneur, d'en prévoir des risques et de les minimiser au minimum suffisamment profitable. Ici, le comité pénètre le projet en vue de savoir si le projet ne se base en aucun cas sur un danger qui guette les entreprises : la copie des modes (à tous les sens du terme) de management83(*). Par un consensus des analystes du comité, on conclut donc que réellement la capacité humaine, les capitaux injectés et à injecter, les machines, etc. sont capables de rentabiliser le projet. Pour tout type de projet, rentable ou non, le comité diagnostique s'il y aura des sources de revenu incontestables et un consensus prouve l'existence continue de ces sources supposées capables d'assurer un retour harmonieux de fonds investi jusqu'à l'expiration du contrat de crédit. En ce qui concerne le projet, le comité peut proposer l'abandon du projet, le financer sous sa forme actuelle, exiger la révision du projet par l'entrepreneur ou quelquefois retarder la prise de décision sur le financement du projet. III.1.3. L'analyse par méthode basée sur le diagnostic financierDans la BPR s.a., cette méthode se base sur les données quantitatives et donc procède à l'analyse des états financiers comme bilan et compte d'exploitation de l'emprunteur. Ainsi, le comité fait recours aux données comme le cash flow du projet à financer et de toute autre donnée chiffrée apparente dans le projet. A ce point ci, il est rare que l'élaborateur du projet accepte que son client, l'emprunteur, présente un projet prouvant un cash flow insuffisant. Souvent, les commerçants et autres demandeurs des crédits de la BPR s.a. Branche de Rubavu ne détiennent jamais des états financiers à jour. Ils les établissent le jour de la demande de financement auprès d'une institution bancaire et, de ce fait, ces états financiers imaginaires sont quelquefois un peu loin de la réalité et donc le comité les considèrent comme des documents nécessaires ou de base facilitant une analyse estimative. Durant la prise de décision, au cas où l'emprunteur n'est pas financièrement capable de rembourser périodiquement l'emprunt, le dossier est d'office clôturé par un refus au financement. Le financement partiel, conformément à la capacité de remboursement de l'emprunteur, n'est plus accepté dans la BPR s.a. * 83 CIFPB: La recherché d'une meilleure productivité pour les banques africaines, Lomé, 1990, P.131 |
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