CHAPITRE 1 : LES ENTRAVES TARIFAIRES.
L'organisation qu'est L'union est soumise
démesurément à plusieurs entraves notamment aux entraves
tarifaires et non tarifaires cela malgré les multiples obstacles qui
sape l'intégration et par conséquent retarde de surcroît la
réalisation d'un marché commun basé sur la libre
circulation des personnes et des biens dans l'espace UEMOA.
En sus de tout ceci, les différents états ce
permettent de fixé des cotas de paiements qui dépasse tout
entendement et qui frise le désastre pour les transporteurs et cela le
long des corridors.
D'après une analyse que nous avons mené de main de
maître, nous avons observé que les transports pouvaient
dépenser sur ses axes routières parsemé de barrages un
cotas de plus de cent soixante treize milliards quatre cent vingt neuf millions
deux
Cent soixante un mille cent quatre vingt huit (173429261 188)
FCFA aux Etats membres pour compenser les pertes. Et Pour preuve de nos dites
voici :
Le 9è rapport de l'Observatoire des pratiques anormales
qui indique, par exemple, qu'au 3è trimestre 2009, sur l'axe Bamako
Dakar, le nombre de points de contrôle reste le plus dense avec 37
arrêts par voyage soit un ratio de 4 arrêts aux 100 km. Le
véhicule endure 26 barrières par voyage rien que sur le
tronçon sénégalais. Le corridor Bamako Ouagadougou
enregistre, lui, 31 arrêts par voyage. En matière de
prélèvement illicite moyen par voyage, l'axe Ouagadougou Bamako
se particularise par le niveau le plus important avec 52 315 FCFA par voyage
soit 5686 FCFA rackettés aux 100 km. Ce taux est essentiellement
imputable au Mali. En la matière, le corridor Bamako Dakar talonne celui
d'Ouagadougou Bamako. Les contrôles les plus longs sont également
observés sur le tronçon Bamako Dakar. En dépit de ces
constats, des améliorations sur ce corridor ont été
réalisées. De part de tel chiffre vous conviendrez avec nous
qu'un tel chiffre faramineux démontre les impacts des différents
obstacles qui sapent incommensurablement l'évolution de
l'économie, retarde la réalisation d'un marché commun et
flanche l'intégration.
+ SECTION 1 : LA TAXATION DES MARCHANDISES EN TRANSIT
MALGRE LE CARACTERE SUSPENSIF DE CE REGIME.
En ce qui concerne la taxation des marchandises en transit
malgré le caractère suspensif de ce régime divers mesure
ont été prise par rapport à cela venant de l'organisation
en mesure de taxation des marchandises en transit des cotas ont
été fixé.
En sus la commission doit veiller maintenant au respect strict de
ses cotas.
PARAGRAPHE 1 : LE REFUS D'ACCORDER LE REGIME PREFERENTIEL A
DES PRODUITS RECONNUS D'ORIGINES.
Parlant du refus d'accorder le régime
préférentiel a des produits reconnus d'origines divers
réalisation ont été accomplit en vue de pallier un tel
acte et comme vous allez vous en rendre compte par ses arguments :
Le calendrier de mise en oeuvre et la
catégorisation des produits
> Dès le 1er juillet 1996, le désarmement
tarifaire était total pour tous les produits du crû et de
l'artisanat traditionnel originaires des pays membres de l'Union. Les produits
du crû sont les produits de l'Union relevant du règne animal,
minéral et végétal n'ayant subi aucune transformation
à caractère industriel. Les produits de l'artisanat concernent
des articles faits à la main ou sans l'aide d'outils, d'instruments ou
de dispositifs actionnés directement par l'artisan.
> Du 1er juillet 1996 au 30 juin 1997, une réduction
de 60% sur les droits et taxes d'entrée avait été
consentie par tous les Etats membres, sur les produits agréés
à la taxe préférentielle communautaire (TPC).
Ces produits sont :
· Les produits industriels dans la fabrication desquels
sont incorporés des matières premières communautaires
représentant 60% des matières premières
utilisées.
· Les produits industriels obtenus entièrement ou
partiellement à partir des matières premières
importées de pays tiers, à condition que la valeur ajoutée
du produit final, soit au moins égale à 40% du prix de revient en
usine, évalué hors taxe.
|
> Du 1er juillet 1997 au 31 décembre 1998, l'abattement
des droits et taxes d'entrée a été portée à
60% sur les produits agréés à la taxe
préférentielle communautaire (TPC).
|
> Du 1er janvier 1999 au 31 décembre 1999, cette
réduction a été portée à 80%.
> Depuis le 1er janvier 2000, cette réduction a
été portée à 100% et consacre ainsi le
désarmement tarifaire total et effectif sur tous les produits
agréés. Quant aux produits industriels non agréés,
ils sont constitués par l'ensemble des produits du domaine de
l'industrie ne remplissant pas toutes les conditions requises pour
bénéficier de l'agrément. Ces produits ne
bénéficient pas logiquement du traitement
préférentiel réservé aux échanges
intra-communautaires. Néanmoins, lors de leur importation dans un Etat
membre, ces produits font l'objet d'une réduction de 5% des droits
d'entrée applicables aux produits de l'espace en provenance de pays
tiers.
Il convient de noter que l'application du régime
préférentiel obéit à un certain nombre de
conditions à savoir la reconnaissance de l'origine du produit et le
régime de faveur accordée aux produits (agrément à
la TPC). En effet, «sont considérés comme produits
originaires des Etats membres de l'UEMOA, les produits entièrement
obtenus ou ayant fait l'objet d'une ouvraison ou d'une transformation
suffisante dans les Etats».
Les conditions d'application du régime
préférentiel
L'application du régime préférentiel
liée, à l'origine, des marchandises se traduit par l'accord
d'agrément aux produits, la délivrance de certificat d'origine
ainsi qu'une possibilité d'identification des produits par une
procédure de marquage.
> L'AGREMENT
Les produits reconnus originaires agréés
bénéficient de la taxe préférentielle communautaire
par décision de la Commission après avis des experts de
l'UEMOA
> LE CERTIFICAT D'ORIGINE
C'est un document commercial qui atteste et qui constitue la
preuve irréfutable de l'origine communautaire d'une opération
d'expédition de marchandises intracommunautaires.
> LE MARQUAGE
Pour les besoins d'identification des produits
agréés à la TPC, le marquage des marchandises est
exigé dès lors que cela est techniquement possible.
Les caractéristiques de ce marquage sont alors
communiquées aux instances de contrôle aux fins de faciliter
l'identification des produits agréés.
Ainsi, il est à retenir que la libéralisation du
commerce intra-communautaire se distingue par la classification des produits de
la communauté selon des règles d'origine bien précises.
Cette classification a permis de procéder à un traitement
préférentiel d'un certain nombre de produits en vue de restaurer
dans une certaine mesure un climat favorable à la construction d'un
marché commun.
Toutefois, les mesures au niveau interne de l'UEMOA sont certes
des conditions nécessaires mais pas suffisantes pour la
libéralisation des échanges dans leur globalité. Il est
donc important de faciliter les échanges, entre les pays membres de
l'UEMOA et les pays tiers grâce notamment à l'application du tarif
extérieur commun.
A- LA CONTESTATION DE L'ORIGINAIRE COMMUNAUTAIRE DES
PRODUITS ATTESTES :
P
our ce qui est de la contestation de l'originaire communautaire
des produits attestés, cette contestation réside au niveau
même des différentes états membres de la communauté.
Car en ce qui concerne l'origine des produits attestés pour L'union cela
ne devrait pas posé de problème car il existe des textes pour
çà. Il convient aussi de signaler que des écrits demeurent
notamment dans le traité de L'UEMOA qui confère à tout
produit communautaire disposant d'un certificat son originalité et sa
fiabilité. Mais jusqu'à l'heure ou nous répertorions ses
écrits des problèmes persistent.
Mais qui s'estompent progressivement
Mais cependant de source sure, il paraîtrait que l'union
ayant prise connaissance de cette contestation sur l'origine communautaire des
produits attestés est présentement entrain de prendre des
dispositions avec la dernière rigueur en vue de pallier un telle
obstacle ou entrave à l'intégration et dont il suffirait que
d'une bonne volonté des différentes dirigeants pour d'ors et
déjà régler ce problème. Corrélativement
à cette disposition en vue de pallier cette contestation, l'union est
aussi entrain de réviser ses textes car, d'après nos observations
tous les problèmes résident de ses textes mais aussi de la
méconnaissance des textes par usagers.
Après la contestation de l'originaire communautaire des
produits attestés en A, nous allons corrélativement expliquer les
contestations portant sur l'origine communautaire en B.
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