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Commande vectorielle à  flux rotorique orienté de la machine asynchrone:simulation et expérimentation

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par Danic TOFFESSI YAPTA
Université Henri Poincaré Nancy 1 - Master 2 SEE énergie électrique 2010
  

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Introduction générale.

INTRODUCTION GENERALE

Les machines à courant continu (MCC) occupent de nos jours de moins en moins le marché de la variation de vitesse. Elles sont beaucoup utilisées en traction électrique et en robotique car elles permettent un contrôle séparé du flux et du couple : la production du couple et la création du flux sont indépendantes. Mais cette machine sensible nécessite un entretien relativement lourd et possède un couple volumique inférieur et un prix supérieur aux autres technologies de machines. Ainsi, elle a beaucoup tendance à être remplacée par des machines à courant alternatif : machines synchrones (MS) et asynchrones (MAS) ; et dans ces conditions, la machine nécessite un convertisseur et un calculateur biens adaptés (onduleur et microcontrôleur).

Avec l'apparition de l'électronique de puissance et pour la machine asynchrone, parti de la cascade hyposynchrone qui permettait de fonctionner à vitesse variable et fréquence fixe, on est arrivé à un fonctionnement à fréquence variable grâce à la commande scalaire (à flux constant) qui reste basé sur le régime permanent et ne permet pas le contrôle des régimes dynamiques.

L'évolution de cette discipline a permis de développer des interrupteurs de puissance capables de commuter à des courants, tensions et fréquences très élevés (de l'ordre de 100kHz) ainsi que des calculateurs très puissants et rapides ; notamment le DSP (Digital Signal Processor) qui, associé à un onduleur, permet aujourd'hui de contrôler les régimes dynamiques des machines à courant alternatif à travers la commande vectorielle.

Cette maîtrise indépendante du couple et du flux rend possible l'utilisation de ces machines sur des marchés traditionnellement occupés par les machines à courant continu. Ce qui permet d'une part en traction, de minimiser les ondulations de couple et de fournir un couple de démarrage important. En robotique, la machine possède une dynamique élevée et peut fournir un couple de maintien à vitesse nulle (positionnement).

Ce projet semestriel s'inscrit donc principalement dans un cadre d'apprentissage et de formation, avec tous les aspects techniques et pédagogiques qu'il porte.

Chapitre 1 : MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE EN VUE DE LA COMMANDE

Introduction

La commande vectorielle de la machine asynchrone est principalement basée sur le régime transitoire par opposition à la commande scalaire qui elle, est basée sur le régime permanent. Il est donc nécessaire et même indispensable de lui donner un modèle réaliste (équations mathématiques) permettant son étude en régimes transitoires.

Ce modèle qui doit se rapprocher au mieux de la réalité, est obtenu à partir des équations des tensions (stator et rotor) de la machine, combinées aux équations de flux et exprimées dans un repère diphasé quelconque de la machine.

Hypotheses de travail

L'étude de cette machine traduit les lois de l'électromagnétisme dans le contexte habituel d'hypothèses simplificatrices :

- machine en régime linéaire (saturation négligée) ;

- entrefer constant ;

- répartition spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrices dans l'entrefer ;

- effets d'encoches négligés ;

- pertes fer négligées ;

- effet de peau négligé ;

- inexistence de la composante homopolaire car l'alimentation de la machine est faite avec neutre non sorti (couplage étoile).

I- Modelisation mathematique de la machine

I.1- Equations de la machine asynchrone en regime quelconque

D'un point de vue électrique, les enroulements statoriques et rotoriques de la machine asynchrone dans l'espace, peuvent être représentées comme sur la figure ci-dessous :

Figure 1-1 : Representation des enroulements de la machine [12]

Sur cette figure, è est l'angle entre la phase (a) du stator et la phase (A) du rotor dont les enroulements sont en court circuit.

La loi de Faraday permet d'écrire :

v Ri d ?

= + (1.1)

(1.2)

dt

Ce qui sous forme matricielle généralisée, donne :

· Au stator d

[ s ] s [ s ]

v = R I + ?

[ s ]

dt

· Au rotor d

[ r ] r [ r ]

v = 0 = R I + ? (1.3)

[ r ]

dt

~ v sa ~

~

Avec : [ vs]

= ~ v ; [ ]

v

~ sb ~ r

~ ~

v

sc ~

~ v ra ~

~

= ~ v ; [ ]

I

~ rb ~ s

~ ~

v

rc ~

~ I sa ~

~

= ~ I ; [ ]

I

~ sb ~ r

~ ~ I ~

sc ~

~ I ra ~

~ ~ ~ [ ] [ ][ ] [ ][ ]

? = L I L I

+

s ss s sr r

= I et

~ rb ~ ~ ~ [ ] [ ][ ] [ ][ ]

? = L I L I

+

r rr r sr s

~ ~

Irc ~

Sans entrer dans les détails, le flux pour chaque phase est composé de son flux propre et du flux dû aux courants de toutes les autres phases. [ Lss ] , [ Lrr ] et [ Lsr ] étant respectivement

les matrices inductances propres (stator et rotor) et inductances mutuelles stotor-rotor.

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