V.3. Niveau de satisfaction
de la population
Dans une expérience de la RDC, Rwanda, Burundi et de
la République centre Africaine tenue à Bujumbura du 02 au 06
février 2010, la population pense que 30% des montants facturés
dans les HGR ne sont pas honorés et par conséquent
considèrent les soins chers. Car en effet, leur principal occupation est
l'agriculture (70%) en plus 30% n'ont jamais fréquenté
l'école. Parmi eux 65% n'ont jamais dépassée le niveau de
l'école primaire.
Ces résultats ne sont pas loin des résultats de
notre étude car 6,3% des répondants sont sans niveaux
d'études, 42,6% ont un niveau d'étude primaire et 39,7% un niveau
d'étude secondaire. Cela est presque similaire par rapport aux
résultats trouvés dans notre étude qui indique que 17,2%
pensent que la qualité des soins est mauvaise.
Cependant, la majorité affirme que la qualité
des soins est bonne dans les zones d'intervention du PBF.
En effet, 56% des malades à Bukonde, 48% à
Mikalayi et 72 à Tshikula ont considéré qu'ils
étaient guéris après traitement dans les structures
appuyées par l'Achat de la performance. Ces FOSA ont connu une
augmentation de 57 à 74,8%.
L'acceuil des malades a été perçu comme
bonne à 94,6% à Bukonde, 86,7% à Mikalayi et 78% à
Tshikula.
5,4% à Bukonde, 13% à Mikalayi et 23% à
Tshikula ont trouvé la durée d'attente longue. 50% des
accouchements assistés à Mikalayi et 35% à Tshikula sont
assurés par un personnel non qualifié.
Déjà l'enquête menée par Docteur
Soeters à Tschikula et à Ndesha en 2004 au Kasaï occidental
avait trouvé une bonne qualité des services des épisodes
des maladies à 80% avec une meilleure satisfaction des FOSA. La
satisfaction était de 92% par la population.
En outre 71% des populations ont trouvé que les FOSA
sont suffisamment dotées en MEG que 94% ont été
traités avec respect par le personnel de santé, 56% des malades
se sont sentis guéris après traitement.
Ces résultats sont en cheval quant à ceux
trouvés dans notre étude, car en effet, 56,5% de nos
enquêtés affirment que la qualité des soins était
bonne pendant le programme, 26,3% pensent que la qualité était
assez bonne, 17,2% disent que la qualité était mauvaise.
L'étude indique aussi que 62,9% se sentent
guéris après traitement.
Il ressort également de l'étude que 51,8% des
enquêtés affirment qu'il y a la continuité des services
dans le centre de santé PBF ; dans la même étude on
souligne que 74% des enquêtés pensent que la file d'attente
était courte ; seulement 19,2% pensent que la file d'attente
était longue.
71,9% de nos enquêtés pensent que l'accueil des
malades était bon et seulement 1,8% pensent que c'était
médiocre.
Quand on interroge les malades sur le changement direct
perçu du programme 73,7% pensent qu'il y a réduction des
coûts des soins, 4,6% sur l'organisation des services et 9,7% en
équipement.
L'étude montre également que 57,1% des
enquêtés pensent que les coûts des soins est acceptable, il
ressort de l'étude que 71,5% des présidents du COSA pensent que
la population a accès aux soins de santé de qualité.
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