II 3.3 ROLE DE LA FAMILLE DANS LA SOCIALISATION DE
L'ENFANT
Il existe au sein de la famille des facteurs dits
d'encadrement qui conditionnent la réussite de l'enfant. Les facteurs
affectifs, moraux sans lesquels le travail intellectuel peut ne pas avoir lieu
ou bien se faire mais sans efficacité on peut aussi dire que ces
éléments forment en même temps l'environnement et l'univers
de la communication. C'est alors que MACAIRE (179 :13) déclare
parlant des parents que « ils sont les premiers
éducateurs de ceux qui leur doivent la vie. C'est au père et
surtout à la mère d'initier l'enfant à la prière,
de lui enseigner de bonnes notions de politesses, de le corriger dans les
caprices et de l'inciter au bien. Pour cela, rien ne vaut l'exemple des parents
enfants sans lequel leurs conseils seront sans portée efficace.
Insensiblement, le climat familial imprégnera l'enfant, le marquera des
traits indélébiles. C'est dont aux parents à poser les
premiers galons d'une éducation qui doit se terminer à
l'école »
L'enfant est mis en situation de communication avec les
parents dès la naissance, et les parents sont les émetteurs de
messages de sens de vocabulaire pour l'enfant qui est récepteur. En
d'autre terme ils jouent un grand rôle important et ils ont la
responsabilité presque totale de la surveillance et de la
quantité de la communication de leurs enfants. C'est dans ce sens que
TIECHE (1975 :120) a pu dire : « voulez-vous
que vos enfants parlent bien, alors parlez bien vous-même.
N'employé pas des mots que vous ne voudriez pas entendre franchir
leurs lèvres ». Parce que la famille est
considérée comme une cellule de base pour toute
société.
Elle demeure également la base de l'éducation
des enfants. C'est le lieu ou l'enfant acquiert ses premiers apprentissages,
ses premiers relations.
II 3.4 IMPORTANCES DE LA SOLIDARITE FAMILIALE
La famille est une petite société dont les
membres sont solidaires, généreux, aimables. Dans les familles
solidaires, les réussites et les douleurs se partagent. Il y a l'esprit
de tolérance. Ici, les individus se secourent, l'on se soutient
mutuellement avec l'autre dans les joies et s'occupent beaucoup plus du
bonheur du conjoint, de sa progéniture que de son bonheur personnel.
L'enfant étant au centre du foyer, bénéficie de cette
solidarité. La vie de l'enfant est stable lorsque intervient l'esprit
d'observation que négligent certains parents. Cet esprit manque à
beaucoup d'homme car il est à noter ici que c'est cela même le
moyen propre à le provoquer. C'est dans cette optique que STUART MILL
cité par Gabriel définit l'observation dans sa logique en
disant: « observer ne consiste pas seulement à voir
la chose qui est devant les yeux mais à voir de quelles parties elle se
compose ».
La vie de l'enfant dépend aussi de
l'hérédité, mais surtout du climat auquel il est
exposé. Le climat qui convient le mieux à l'enfant est celui qui
doit lui apporter des principes, de bons caractères, la bonne humeur, la
confiance, l'amour et l'ordre. A cet effet, TIECHE (IBID; 76) résume en
ses termes: « quand on aime et qu'on est
aimé, on est calme parce qu'on est heureux de posséder ce qu'il y
a de plus précieux sur la terre. » la famille
est un lieu dans lequel l'enfant puise le bonheur qui lui servira pendant toute
sa vie, dans le domaine scolaire et dans la société. Après
avoir abordé la solidarité familiale, nous pensons qu'il serait
nécessaire de dire quel pourrait être le lien entre la
responsabilité parentale et la réussite scolaire des enfants.
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