III-3-4. La micro-dureté:
Figure III.8 :
; on mesure les deux diagonales d1 et d2
On obtient la valeur d en effectuant la moyenne de d1 et d2
es.
50
La dureté d'un métal est sa capacité
à résister à la déformation. On la détermine
au moyen d'essais normalisés (Brinell, Meyer, Vickers, Rockwell).
Le principe est toujours identique : un pénétrateur
indéformable laisse une empreinte dans le matériau à
tester (figure III.8). On mesure les dimensions de l'empreinte et on en
déduit la dureté. Dans notre étude les mesures de la
micro-dureté ont été réalisées avec un
indenteur de type Vickers.
|
Procédures expérimentales et méthodes de
caractérisation.
|
F N
( )
HV 0,1 02 .... (III.3)
S mm
( 2)
Où F est la force appliquée par la charge P, donc
elle estégale à :
F 9,8 1 P(Kg) .
et S est l . Elle
d du carré de la
2
d
S
2.
sin 68
0, 1891
HV
F
d
2
HV
P
1,8 54
d
2
Alors :
Pénétrateur : pyramide en diamant de base
carrée et d'angle au sommet entre 2 faces opposées égal
à 136°
Empreinte
Figure III.9: L'indenteur et
l'empreinte d'indentation.
|
Procédures expérimentales et méthodes de
caractérisation.
|
III.3.4.2. Profondeur de pénétration de
l'indenteur dans un essai d'indentation :
La profondeur de pénétration h est facilement
calculée ; h peut être exprimée en fonction de la diagonale
d de la base carrée de l'empreinte pyramidale (dans le cas d'essai
Vickers). La profondeur h estégale à :
d
h 0.202
2 tan
136
dm
2
Quand une charge importante est appliquée, l'indenteur
pénètre profondément dans l'échantillon. Si la
profondeur de pénétration dépasse l'épaisseur du
revêtement, le pénétrateur continue son enfoncement dans le
substrat. La forme de la zone déformée ne correspond plus
à la forme de l'indenteur, si la dureté du substrat
diffère considérablement de celle du revêtement
III.3.4.2. Les conditions expérimentales
:
Les essais de la micro-
microduromètre de type FM-300e de la socëté
Futur_TECH_CORP (Japon) avec un pénétrateur en diamant sous forme
pyramidaleà base carrée. Les charges utilisées sont : 10g,
25g, 50g, 100g, 200g, 300g, 500g, et 1000g.
|
Résultats et interprétations.
|
Dans la première partie de ce chapitre nous
présentons les résultats de notre travail portant sur la
caractérisation des échantillons recuits et non recuits.
Leséchantillons constituant la série couche mince de
tungstène 6um déposée sur un
XC70 et notés dans la suite (W/XC70). En plus, la
deuxième partie présente une étude comparative entre les
trois séries (S1, S2 et S3). de sur les
différentes propriétés structurale, morphologique et
mécanique a été étudiée.
IV.1. Caractérisation des couches minces de la
série S3 :
IV.1.1. Etudes structurale et morphologique :
La structure cristalline des couches minces dépend de
plusieurs facteurs notamment le vide,
paramètres jouent un rôle très important dans
la détermination de la structure des couches minces.
Dans ce contexte, on a obtenu quelques diagrammes de diffraction
des rayons X réalisés sur le substrat XC70 nu et sur
deséchantillons (W/XC70) de la troisième série avant et
après recuit.
IV.1.1.1. Analyse des échantillons non recuits et
recuits entre 600 et 700°C : L'analyse des substrats XC70 nus par
diffractio
phase Fe qui diffracte, avec une absence totale du carbone et de
ses alliages (figure IV.1). Les résultats de l'analyse des substrats
revêtus par une couche mince de tungstène, d'épaisseur 6
avant tout recuit thermique sont illustrés dans la figure IV.2. On
observe l'existence de cinq pics seulement situés à : 40.36°
; 58.36°; 73.16°; 100,64° et 114.88°. Ces pics sont
attribués à la phase W et correspondent aux familles de plans
(110), (200), (211), (310) et (222) respectivement. On remarque
également l'absence des pics du substrat. Ceci est dueévidemment
à l'épaisseur relativement grande de la couche mince de
tungstène par rapport à la profondeur maximale de
(Cu)=1.5406Å est u=0.33um-1 [58]).Il est
intéressant, par ailleurs, de noter la croissance
privilégiée suivant la direction [222] au lieu de la direction
[110] d'après les fichiers ASTM du tungstène. En outre, il faut
souligner l'apparition des quelques pics en plus de ceux du tungstène
dans les spectres de DRX enregistrés pour les échantillons
recuits à 600°C et 700°C
|
Résultats et interprétations.
|
(Figure IV.3). Ces pics correspondentà la phase Fe
(ferrite) et la phase Fe3C (Cémentite). L'observation de ces
réflexions est due probablement au décollement partiel de la
couche mince de tungstène. La non détection de carbures de
tungstène à ces températures nous laisse penser que
l'apport énergétique n'est pas suffisant pour activer la
diffusion des atomes du carboneà travers le substrat vers la couche de
tungstène, afin de former ces carbures.
de diffraction correspondant aux différentes phases
constituant les échantillons, avant et après
le fichier ASTM (Annexe).
70
Substrat XC70
60
50
40
30
20
10
0
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
Figure IV.1 : Spectre de DRX du
substrat XC70.
|
Résultats et interprétations.
|
200
150
100
50
0
Ech S3 non recuit
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
Figure IV.2 : Spectre de DRX de 6
m)/XC70] non recuit.
0
300
250
200
150
100
50
substrat XC70
Ech S3 non recuit
Ech S3 recuit à 600°C/30min Ech S3
recuit à 700°C/30min
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
Figure IV.3 : Spectres de DRX des
échantillons [W (6 m)/XC70] recuits à 600 °C et 700
°C pendant 30 min.
|
Résultats et interprétations.
|
PV.1.1.2. Analyse des échantillons recuits entre
900 et 1000°C :
Le recuit des échantillons entre 900°C et
1000°C pendant 30 minutes (figure IV.4) favorise l'interdiffusion et
provoque la réaction entre la couche mince de tungstène et le
substrat, ce qui conduità la formation de nouvelles phases.
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
400
350
300
100
50
0
Ech S3 Tr=900°C ; tr=30min) Ech S3
Tr=1000°C ; tr=30min)
250
200
150
Figure IV.4 : Spectres de DRX des
échantillons de la série S3,
recuits à 900 et 1000°C pendant 30 min.
Le spectre de DRX enregistré pour un échantillon
recuit à 900°C pendant 30 minutes, montre pic, en plus de ceux du
tungsêne. Il est identifié comme étant du carbure W2C. Ce
pic situé vers ~40°, correspond à la famille de plan (101)
de la phase hexagonale W2C. On remarque aussi à cette
température, une chute drastique de l'intensiédu pic de
tungstène pur situé à 114,88°.
Par contre, pour un recuit à 1000°C pendant 30
minutes, il apparait une série de 12 nouveaux pics situés
à 34,5°, 38,09°, 39,61°, 52,24°, 61,88°,
69,61°, 72,4°, 74,79°, 75,76°, 91,45°, 106,27°
et 112,02°, en plus de ceux du tungsêne. Ces nouveaux
pics,étant aussi attribués à la phase W2C,
correspondent aux familles de plans (100), (002), (101), (102), (110),
(103), (200), (112), (201), (104), (211) et (114) respectivement. La
formation de ce carbure résulte re le carbone du substrat et le
tungstène du revêtement (le carbone étant
|
Résultats et interprétations.
|
IV.1.1.3. Evolution de la structure de la couche de
tungstène avec la température de recuit :
Dans l'ensemble des spectres de diffraction des rayons X relatifs
auxéchantillons avant et après recuit, on remarque que la couche
de tungstène est polycristalline et présente une
orientation préférentielle suivant la direction
[222]. vilégiée dans les
films minces couche [73-75]. Le recuit
thermique provoque la formation et la croissance du carbure W2C
de tungstène, il en résulte la
n) et de W2C (augmentation). Cependant, il est
intéressant de souligner l'augmentation remarquable de
l'intensité du pic (222) de tungstène pur situé à
114,88° (figure IV.4). Ceci est du, probablement,
de la structure de la couche de tungstène restante.
En effet, conformément au tableau JCPDS-ICDD (Annexe),
la famille de plans (222) du tungstène massif diffracteà
=114,917°. En ce qui concerne notre cas, et pourl'échantillon non
recuit, ce pic se trouve à 114.88°. En revanche, dans les autres
échantillons recuits à des températures 600°C et
700°C, on note un déplacement de ce pic vers les angles 2
=115.24° respectivement. Mais ce pic p à 900°C,
comme il est montré dans la figure IV.5.
Ech S3 non recuit
Ech S3 Tr=600°C , tr=30min Ech S3 Tr=700°C ,
tr=30min Ech S3 Tr=900°C , tr=30min Ech S3 Tr=1000°C ,
tr=30min
500
400
300
200
100
0
800
700
600
110 112 114 116 118 120
2 (degrés)
Figure IV.5 : Evolution du pic
(222) de tungstène avec la température de recuit.
Résultats et interprétations.
Ech S3
3,165
3,164
Paramètre de réseau de
Wmassif
3,163
3,162
3,161
3,160
3,159
3,158
500 600 700 800 900 1000
3,167
3,166
Température de recuit (°C)
Figure IV.6 : Evolution du
paramètre de réseau avec la température de recuit.
|
|
Taille de grain
|
|
|
|
15 14 13 12 11 10 9 8 7
|
500 600 700 800 900 1000
Tr (°C)
Figure IV.7 : Evolution de la
taille de grains avec la température de recuit.
|
Résultats et interprétations.
|
à partir de la position
angulaire du pic (222). La variation de ce paramètre en
fonction de la température de recuit est
illustrée dans la figure IV.6. O température de
recuit
Tr=700°C, puis able à celui de tungstène
massif
(a=3.165A°) pour les températures
supérieures.
On a ensuite calculé la taille de grains à
partir de la largeur à mi-hauteur du pic (222) en utilisant la formule
de Scherrer (voir chapitre III). L'évolution de la taille des grains
avec la température de recuit est représentée sur la
figure IV.7. Comme il est prévisible, la taille des grains croit entre
500°C et 700°C on
est due probablement au passageà la recristallisation.
La croissance de la taille des grains avec
l'élévation de la température de recuit, permet de dire
que le recuit dans l'intervalle consiáré entre 700 et
1000°C, offre l'énergie nécessaire aux atomes de
tungstène pour se réarranger dans le réseau cristallin et
se placer dans des sites de substitution normaux.
IV.1.2. Etudes microstructurale et morphologique
:
a)-Observation par microscope optique :
par microscopie optique deséchantillons non recuits, on
constate que ces derniers possèdent des surfaces relativement lisses
avec une couleur marron bâlant (figure. IV. 8-a).
.
fait évoluer la morphologie de la surface. Par exemple :
pour un recuità 900°C pendant 30 minutes (figure. IV. 9-a)
de taches de couleur gris métallique,
aléatoirement parsemées sur toute la surface, ce qui confirme la
formation du carbure de tungstène W2C. On constate, également
à cette température, de fissures à la surface des
échantillons.
|
Résultats et interprétations.
|
a
Gx100
b
Gx100
Figure IV.8 : Micrographies
obtenues par microscopie optique des échantillons [W (6 m)/XC70]: a)-
non recuit et b)- recuit à 700°C pendant 30min.
a
Gx10
b
Gx10
Figure IV.9: Micrographies obtenues
par microscopie optique des échantillons [W (6 m)/XC70]: a)- recuit
à 900°C pendant 30min et b)- recuit à 1000°C pendant
30min.
|
Résultats et interprétations.
|
Gx400
Figure IV.10 :
Micrographie obtenue par microscop
[W (6 m)/XC70]: recuit à 1000°C pendant
30min.
la figure IV.9-b. On remarque dans ce cas, la croissance des
taches grises pour former des particules sphériques, et une augmentation
remarquable des fissures (figure. IV. 10).
b)-Observation par microscopie électronique
à balayage (MEB) :
Pour suivre les changementséventuels de la morphologie
deséchantillons, avec un peu plus de détails, on a utilisé
la microscopie électronique à balayage. La figure IV.11, illustre
des images de la surface des échantillons de la série S3 obtenues
par MEB. Comme pour les observations au microscope optique, la morphologie de
la surface deséchantillons change avec la température de
recuit.
recuit (figure IV.11-a), la surface des échantillons
est rela de petites particules blanches dispersées arbitrairement.
examen des échantillons recuits à 700°C pendant 30 minutes
montre que la morphologie de la surface deséchantillons devient plus
rugueuse (figure. IV.11-b). Dans le cas de recuit à 900°C pendant
30 minutes (figure IV.11-c), la rugosité de la surface diminue, un petit
fissures à grande distance réparties aléatoirement dans
les échantillons.
On note également un semblant de début de
décollement par endroits.
|
Résultats et interprétations.
|
Les traitements thermiques deséchantillons à
1000°C pendant 30 minutes provoquent une augmentation remarquable des
fissures (figure IV.11-d). Ceci est peutêtre lié à la
réaction entre le substrat et la couche (c.-à-d la diffusion de
carbone vers la couche).
la couche de revêtement. Semble reposer sur le substrat
sans y adhérer.
Par conséquent, on peut dire que, si la température
augmente, on aura une dégradation par endroits du revêtement de
noséchantillons.
c
a b
d
Figure IV.11 :
Evolution de la morphologie de la surface des échantillons [W
(6 m)/XC70] en fonction de la température : a)- non recuit, b)- recuit
à 700°C / 30 min.
c)- recuit à 900 °C/ 30
mind)- recuit à 1000°C / 30 min.
|
Résultats et interprétations.
|
IV.1.3. Mesures de la micro-dureté:
Des essais de micro-dureté ont été
effectués avec des charges variant entre 10g et 1000g. Les variations de
la micro-dureté on été suivies en fonction dela
température de recuit, la charge
a)-Variation de la micro-dureté en fonction de la
température de recuit :
La figure IV.12, présente la variation de la
micro-dureté des échantillons en fonction de la
température de recuit, en utilisant une charge de 50g. Il apparaît
clairement, que la micro-dureté augmente légèrement avec
la température de recuit. La valeur de la micro- chantillon non recuit
est égale 312 kg/mm2 (valeur comparable à celle du
tungstène massif). Cependant, après recuit, les valeurs de la
micro-dureté sont distinctes : par exemple le recuit
deséchantillons à 900°C pendant 30 minutes fait augmenter la
micro-dureté ~400kg/mm2. A 1000°C/30 min, la
micro-dureté devient maximale et prend la valeur ~442kg/mm2.
On remarque aussi que les valeurs de la micro-dureté à toutes les
températures de recuit sont inférieures à celles des
carbures massifs WC (~2200 kg/mm2) et W2C (~3000 kg/mm2)
[45].
Figure IV.12:
Variation de la micro-dureté en fonction de la température de
recuit
|
Résultats et interprétations.
|
La croissance de la micro-dureté des revêtements,
surtout au-delà de 800°C est due, certainement, à la
formation et croissance du carbure W2C. Néanmoins les valeurs obtenues
et qui sont inférieures à celles des carbures massifs trouvant
leur explication dans le réseau des fissures et dans le
quasidécollement du revêtementà ces températures.
b)-Variation de la micro-dureté en fonction de la
charge appliquée :
La figure IV.13, montre les variations de la micro-dureté
des échantillons en fonction des charges appliquées. On remarque
que les courbes ont pratiquement la même allure.les décroissent
rapidement, lorsque la chargea 3Kg, laquelle on pourrait la
à atteindre la charge de 1Kg
avec des valeurs notamment très proches. La
micro-dureté prend des valeurs, à la surface
des échantillons, supérieures à celles de volume, et
ceci quelle que soit la température de recuit: A
icro- 312Kg/mm2 à la surface; cependant, sur
le palier, c'está-dire en volume, elle est inférieure à
200 Kg/mm2, valeur comparable à celle du substrat. Pour les
échantillons recuits entre 900°C et 1000°C, la
microdureté est considérable à la surface, tandis que sur
les plateaux, elle di
la valeur 200 Kg/mm2. Ceci est dû
principalementà la présence des carbures de tungstène W2C
à l'interface (revêtement/substrat), mis enévidence par
diffraction des rayons X.
400
Ech.S3.Non recuit Ech.S3.Recuit à 900°C/30min
Ech.S3.Recuit à 1000°C/30min
350
300
250
200
150
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Charge (kg)
Figure IV.13:
Variation de la micro-dureté en fonction des charges
appliquées aux échantillons
[W (6 m)/XC70].
|
Résultats et interprétations.
|
c)-Variation de la micro-dureté en fonction de la
profondeur de pénétration :
valeur mesurée ne peut jamais être attribuée
au revêtement seulement. Il faut tenir en compte la
-dureté, on a tracé les
variations de celle-
La figure IV.14, montre les variations de la micro-dureté
en fonction de la profondeur de
-dureté dans tous les cas, diminue en
puis la diminution devient lente. Ce changement en vitesse de
diminution estûdà l'effet du substrat sur la micro-dureté,
et lorsque la profondeur est importante, les valeurs de la microdureté
obtenues se rapprochent beaucoup de celle du substrat. On remarque aussi, que
la profondeur après laquelle la dureté diminue lentement,
dépend de la température de recuit.
400
Ech.S3.Non recuit Ech.S3.Recuit à 900°C/30min
Ech.S3.Recuit à 1000°C/30min
350
300
250
200
150
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Profondeur de pénétration ( m)
Figure IV.14:
Variation de la micro-dureté en fonction de la profondeur de
pénétration dans les échantillons [W (6
m)/XC70].
|
Résultats et interprétations.
|
IV.2. Etude comparative entre la série S3 et les
deux autres séries S1 et S2 :
IV.2.1. Etudes structurale et morphologique :
Les spectres de diffraction des rayons X
deséchantillons des trois séries S1, S2 et S3 sont
présentés ci-après. Ils ence du traitement thermique sur
lesévolutions structurale et micro-structurale deséchantillons
étudiés.
Nous avons rapporté, sur la figure IV.15, les spectres
de diffraction des rayons X des échantillons non recuits ble des films,
on constate que les couches minces de tungstène sont polycristallines
avec des orientations préférentielles différentes: suivant
la direction [110] dans la série S1 (d'épaisseur 2um), et suivant
la direction [222] dans les deux autres séries (S2 d'épaisseur
4um et S3 d'épaisseur 6um). On remarque aussi l'absence des pics du
substrat dans les spectres des trois séries. Ceci est dû
certainement aux épaisseurs relativement grandes de ces couches
substrats.
L'analyse des spectres de DRX des échantillons recuits
à des températures inférieures à 800°C, ne
montre aucun changement structural par rapportà état non recuit,
sauf qu'on remarque l'apparition de quelques pics du substrat dans les spectres
deséchantillons de la série S3 recuits à 600°C et
700°C. Ceci est dû au décollement partiel de la couche de
revêtement à ces températures. En revanche, le recuit des
échantillons à une température supérieure ou
égale à 800°C (par exemple à 1000 °C/30 min
(Figures IV.16, 17, 18.)), favorise la réaction entre les couches minces
de tungstène et le substrat, et par conséquent la formation des
carbures binaires W2C (pour les trois séries S1, S2 et S3) et WC (pour
la première série), et ternaire Fe3W3C (pour les deux
premières séries).
|
Résultats et interprétations.
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Ech S1 [W (2um)/XC70] non recuit
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Ech S2 [ W (4 m )/X C 70 ] non recuit
200 150
100
50
0
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
(Ech S3 [ W (6 m )/X C 70 ] non recuit)
200
150
100
50
0
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
Figure IV.15: Spectres de DRX des
échantillons non recuits pour les trois séries.
|
Résultats et interprétations.
|
Figure IV.16: Spectres de DRX des
échantillons de la série S1 [W (2 m)/XC70] avant et
après recuit [76].
Résultats et interprétations.
Ech S2 non recuit
Ech S2 Tr=800°C , tr=30min Ech S2 Tr=900°C ,
tr=30min Ech S2 Tr=1000°C , tr=30min
350
300
250
200
150
100
50
0
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
450
400
Figure IV.17: Spectres de DRX des
échantillons de la série S2 [W (4 m)/XC70] avant et
après recuit [77].
Ech S3 non recuit
Ech S3 Tr=900°C ; tr=30min Ech S3 Tr=1000°C ;
tr=30min
500
400
300
200
100
0
20 40 60 80 100 120
2 (degrés)
Figure IV.18: Spectres de DRX des
échantillons de la série S3 [W (6 m)/XC70] avant
et après recuit [présent travail].
|
Résultats et interprétations.
|
IV.2.2. Etudes microstructurale et morphologique
:
La comparaison de la microstructure deséchantillons des
trois séries est donnée par la figure IV.19. Avant recuit, on
remarque que toutes les surfaces deséchantillons sont lisses. Mais
après les traitements thermiques appliqués, la morphologie de
surface change, et devient plus
premières séries S1 et S2. La différence
prin
c
a
b
d
de la série S3 (Fig. IV-d).
Figure IV.19 : La morphologie de
la surface des échantillons avant et après recuit à
900°C pendant 30 min pour les trois séries a) Non recuit, b)
série 01, c) série 02 et d) série 03.
|
Résultats et interprétations.
|
IV.2.3. Etude de la micro-dureté:
Sur la figure IV.20, nous avons rapporté, pour les trois
séries, la variation de la micro-dureté en fonction de la
température de recuit. D'après cette figure IV.20, On constate
que -dureté présente la même allure pour les trois
séries : une augmentation avec la température de recuit, mais
cette augmentation est légère pour les échantillons de la
série S3. En plus, les valeurs de la micro-dureté des
échantillons de référence pour les trois séries
S1,
S2 et S3 sont égales respectivement à ~305
Kg/mm2; ~249 Kg/mm2 et ~312 Kg/mm2 (valeurs
comparables à celle du température de recuit, ceci est du
probablementà la formation des carbures.
Par exemple, à 1000°C/30 min la
micro-dureté des échantillons de la séries S1 devient
maximale et atteint ~758 Kg/mm2. Mais pour les autres séries
S2 et S3, la micro-dureté prend les valeurs suivantes ~520
Kg/mm2 et ~442 Kg/mm2.
La variation de la micro-dureté en fonction des charges
appliquées est illustrée sur la figure IV.21. On constate que
toutes les courbes présentent une variation similaire : elles diminuent
lorsque la charge appliquée augmente. Cette diminution prend deux
vitesses différentes , après cette charge, elle devient
très lente avec des valeurs très proches. Les courbes relatives
aux séries S2 et
S3 sont voisines, cependant celle de la série S1 est
nettement décalée vers le haut. Elle présente, par
conséquence, des valeurs de micro-dureté plus grande.
Résultats et interprétations.
Ech.S1. Ech.S2. Ech.S3.
400
600
500
300
200
500 600 700 800 900 1000
800
700
Température de recuit (°C)
Figure IV.20: Variation de la
micro-dureté en fonction de la température de recuit pour les
trois séries.
800
700
Ech.S1. recuit à 1000°C/30min Ech.S2.
recuit à 1000°C/30min Ech.S3. recuit à
1000°C/30min
600
500
400
300
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Charge (kg)
Figure IV.21: Variation de la
micro-dureté des échantillons recuits à 1000°C /30min
en fonction des charges appliquées pour les trois
séries.
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Résultats et interprétations.
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IV.3. Discussions:
La formation des carbures de tungstène et leurs
transformations avec le temps de recuit sont basées sur la
quantité de carbone contenu dans le substrat (0,7% en masse) et fourni
par diffusion thermique de ces derniers vers la couche mince de
tungstène fournit
de se réarranger pour former des carbures. La diffusion
de carbone se produit généralement à travers les
défauts de structure de tungstène, surtout par les joints des
grains et les interstices (les carbures de tungstène sont des
composés interstitiels).
S3. Ceci laisse à
la couche mince de tungstène a un effet non
négligeable sur la vitesse de formation et de croissance des carbures de
tungstène. Par ailleurs, à cause de leur rayon faible par
rapportà celui des atomes de tungstène et de fer, les atomes de
carbone pourraient diffuser plus rapidement. En plus, comme la transformation
de tungstène en carbures se fait progressivement lors de recuit
thermique, nous pouvons dire que la germination des carbures de
tungstène se produit à
e
tungstène.
-dureté de nos échantillons pour les trois
séries avec la température de recuit, la charge appliquée
et la profondeur de pénétration, épaisseur de la couche
mince de tungstène a un effet important. On remarque que la
microdureté prend des valeurs très importantes
es par les microscopies optique etélectronique à
balayage, on peut dire que, la morphologie de la surface libre
deséchantillons dépend fortement de la température et de
la durée du recuit.
Conclusion générale
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