b-3) « Fait-on de la doctrine sur un blog
? » Ce que leurs blogs en disent.
Pour ces blogs, j'ai tenté, eu égard
à leurs contenus et aux déclarations de leurs auteurs, de
vérifier les hypothèses soulevées par
Frédéric Rolin et Dimitri Houtcieff et de les rattacher, le cas
échéant, à l'une ou l'autre des démarches qu'ont pu
révéler les témoignages des universitaires-blogueurs.
b-3-1) Fonctions et contenus des blogs.
Blogs : Ce que nous apprend la page de
présentation
|
Fonctions
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Le blog du professeur Patrick Morvan
· Professeur Agrégé à
l'Université Panthéon-Assas. On y trouve des documents
à destination de ses étudiants (les sujets d'oraux, les plans de
cours; des fiches de Tds, des cas pratiques) et des étudiants en droit,
envisagés largement.
On y trouve également certains articles, la liste de
ses publications (ouvrages, articles, notes) déjà parues et
l'annonce de celles à paraître.
|
· Il s'agit d'un blog ouvert aux commentaires clairement
inscrit dans une perspective d'ouvertures à la communauté
étudiante.
Il répond à leurs commentaires et les invitent
parfois même à lui demander quelques conseils.
« Cette chronique est la vôtre :
vous pouvez l'enrichir de questions supplémentaires auxquelles je
répondrai (lire les dizaines de questions
auxquelles j'ai répondu dans les
commentaires) »
· Lorsque l'on s'attache aux autres contenus de son
blog, on remarque:
-qu'il est rattaché à la même maison
d'édition que le professeur Vincent Tchen,
-que son blog assure la même fonction de promotion de
ses ouvrages à paraître,
-et enfin que les quelques articles qu'ils publient, renvoient
d'une part à ses articles publiés dans les revues des
éditeurs juridiques et concernent d'autre part les actualités du
droit du travail qui est le principal objet de ses ouvrages.
On peut ainsi penser que son blog s'inscrit dans la
même perspective de promotion et actualisation de ses ouvrages que celui
du professeur Vincent Tchen, à laquelle il semble falloir ajouter une
fonction d'ouverture vers la communauté universitaire (principalement
étudiante).
|
Le blog du professeur Michel Lascombe.
· Professeur de droit à l'IEP de Lille, son blog
renvoie a son site de documentation juridique dans lequel sont notamment
accessibles des mises à jour de ses ouvrages.
· Quant au contenu de son blog, on y trouve « des
informations concernant [ses] enseignements, [ses] publications ,ainsi que des
documents libres de droits sur le Droit constitutionnel (textes des
Constitutions françaises et mise en oeuvre la Constitution de 1958) et
le Droit public financier (LOLF, comptabilité publique et jurisprudence
des juridictions financières). »
|
Il semble tenir son blog en qualité d'enseignant et
non en qualité de citoyen et s'excuse auprès de ses lecteurs
lorsqu'il émet des billets d'humeur.
« 02.04.2006
Billet d'humeur 1
J'espère qu'on me pardonnera ce billet d'humeur qui va
bien au delà du simplement droit constitutionnel. C'est donc "le
citoyen" qui s'exprime et non l'enseignant de l'IEP de Lille. »
« 04.04.2006
Billet d'humeur 2
Deuxièmes excuses ... »
Ses billets qui portent sur l'actualité du droit
constitutionnel son peu commentées et dans le même temps
très espacés.
Toutefois, on remarque que pour les premiers, il participait
aux discussions qui se nouaient dans le cadre des commentaires.
Enfin, il reconnaît lui-même qu'entretenir un
blog demande un temps qu'il lui est difficile de trouver.
« Il est vrai que maintenir un blog en vie prend du
temps et que parfois, celui-ci manque. »
Nettoyage du blog-24.12.2008
Quant à la fonction de blog, il semble, comme
beaucoup d'autres, s'inscrire dans une fonction d'ouverture à la
communauté universitaire et étudiante qu'il aurait, pour les
derniers étudiants qui la compose, voir nourrir davantage ses
commentaires:
« Mn collègue
F. Rolin, comme
toujours, est en avance d'un temps. Il signale sur son
blog
un article d'un collègue
canadien du
Québec (est-ce non polémique ?) qui estime qu'il
conviendrait que les étudiants soient invités « à
publier des notes sur des sujets en relation avec leur formation, mais dont ils
sont entièrement libres, ainsi que de commenter ses propres productions
». Il s'agit là sans doute d'une idée intéressante
et, à laquelle je ne peux qu'adhérer.
D'abord, on notera que les étudiants, même si on
suppose (espère ?) qu'ils lisent parfois le blog de leurs enseignants,
restent peu enclins à y déposer des commentaires. Ce sont souvent
d'autres collègues qui s'y collent et qui nous font l'amitié de
nous critiqué avec sagesse et pertinence. Dommage. La critique des
étudiants, fût-ce sous le couvert de l'anonymat que procure les
pseudos serait certainement la bienvenue et permettrait de mieux orienter les
billets que nous leur proposons. »
06.02.2007-Blog(ue)s ouverts aux étudiants
|
|
« Le regroupement de certains blogs juridiques serait
certainement une bonne chose. Pour ma part, je suis prêt à ouvrir
mes colonnes à tous les collègues ou étudiants qui
souhaiteraient participer à l'aventure. »
Nettoyage du blog-24.12.2008
|
Le blog du professeur Stéphane
Bolle.
· Maître de conférences HDR en droit public
à l'Université Paul Valery Montpellier II, il présente son
blog comme « un espace d'expression, d'échange et de
réflexion », qui « propose un regard différent
sur l'actualité constitutionnelle foisonnante des pays
africains ».
· Il est pour lui « un forum » et
« un lieu ouvert à la participation des chercheurs
débutants ou confirmés, qui souhaitent confronter leur point de
vue. »
|
Ce blog est (sa page de présentation l'indique)
tourné vers la communautaire universitaire: « les chercheurs
confirmés et débutants ».
Son auteur semble profondément souhaiter en faire
« un espace d'expression, d'échange et de réflexion
».
En ce sens, il a créé un compte facebook dans
lequel il invite ses « amis » « à
commenter [et] discuter[les] réflexions de droit
constitutionnel » présentes sur son blog.
«
Stéphane
Bolle Nombreux à faire un détour par le site LA
CONSTITUTION EN AFRIQUE
http://www.la-constitution-en-afrique.org/,
vous l'êtes moins à commenter, discuter, les réflexions de
droit constitutionnel de Stéphane Bolle et de ses
invités. Sans vous, cet espace d'échanges, unique en son
genre, ne peut vivre et grandir! Dans les semaines à venir, je vous
invite à nouer un dialogue fécond pour la cause de la science du
droit constitutionnel appliqué à l'Afrique. »
|
Le blog du professeur Hugues Kenfack
· « Agrégé des Facultés
de droit », professeur à la Faculté de droit de
l'université de Toulouse, il y présente son parcours, sa
« carrière universitaire », les matières
qu'il enseigne, ses « responsabilités
éditoriales » dans les revues des grands éditeurs
juridiques, ses « travaux », «ouvrages et
assimilés » et certains de ses « articles et
chroniques » parus dans les revues des maisons d'édition
historiques.
· Par son blog, il dit vouloir « appliquer la
sagesse selon laquelle « le savoir est une collecte, chacun apporte sa
part » ».
· Il est pour lui « une tribune libre
évoquant non seulement les questions relatives au droit, à
l'université, mais aussi toutes autres questions relatives à la
vie. »
|
Son blog semble particulièrement tourné
vers les communautés étudiantes et universitaires: les
« enseignant-chercheurs » et les étudiants, à
qui il délivre des conseils, y compris de lecture, qu'il informe de la
tenue de colloques et, avec lesquels il partage ses
expériences...
« A toutes les lectrices et tous les lecteurs de mon
blog, j'adresse mes meilleurs voeux de bonne et heureuse année 2010
Ces voeux s'adressent particulièrement à tous
les acteurs de la vie universitaire.
D'abord les étudiants [...Ensuite, les futurs
collègues.
[...]Ensuite encore les collègues. »
03.01.2010-EXCELLENTE ANNEE 2010
« Si vous passez à Nancy,
outre les traditionnelles visites, notamment celle de la Faculté de
droit de Nancy - inévitable pour tout universitaire - et celle de la
place Stanislas rénovée - inévitable pour tout touriste -
il ne faut pas oublier d'aller à la rue des dominicains -
inévitable pour tout étudiant de L2, pour tous ceux qui ont eu un
cours de droit des obligations des contrats.
Enfin, je signale que tous
les ans, en décembre, certains spécialistes des baux commerciaux
participent à un remarquable colloque organisé par l'Atelier des
Baux Commerciaux de la Lorraine qui réunit de nombreux professionnels du
domaine (experts, juges, avocats, notaires... universitaires) sous la
présidence de Monsieur Jacques Courneroux. »
16.12.2009-NANCY et l'ARRET FRANCK
Il ne semble pas tenir son blog en qualité
d'universitaire et semble avoir voulu en faire un carnet de notes de ces
voyages, expériences, des actualités qui l`ont marquées...
Ainsi, si les contenus de son blog sont pour
l'essentiel juridiques, ils ne le sont pas uniquement.
« Ce sont les vacances? pas
vraiment pour moi. Je viens de vivre ma première expérience
d'enseignement aux Etats-Unis et en... anglais.
Je sais que beaucoup de lecteurs de ce blog ont un excellent
niveau d'anglais : pas votre serviteur.
Heureusement, les étudiants de la Saint Louis
University School of Law sont exceptionnels de tolérance.
Je vais vous raconter plus en détail ma première
semaine de cours dans unprochain billet. »
18.08.2009
Premier Cours au Pays de Barack OBAMA
Après l'avoir découvert dans la newsletter des
Editions Législatives, je peux évoquer rapidement un arrêt
intéressant et récent de la troisième chambre civile de la
Cour de cassation relatif à une question de qualification(Cass. 3e
civ. 24 septembre 2008, n° 07-13.989).
« 08.10.2008-BREF RETOUR SUR LA DISTINCTION
ENTRE CLAUSE PENALE ET INDEMNITE D'IMMOBILISATION
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« Ce qui s'est passé à
HAITI est effroyable.
Tous ces morts! Loin de moi l'idée, sur ce blog, de
revenir sur ce drame en comptant les victimes.
C'est plutôt un appel à votre
générosité : faites ce vous pouvez pour venir en aide aux
habitants de ce pays véritablement sinistré.
Il faut absolument que la communauté universitaire se
mobilise pour que tous ceux qui sont frappés par ce drame puissent non
seulement survive, mais aussi garder l'ESPOIR VIVANT.
Si l'un d'entre vous à une idée précise de
ce qu'il faudrait faire, en plus de donner de son temps et de son argent aux
organismes comme la Fondation de France, il peut s'exprimer librement. Si ce
blog peut modestement servir à quelque chose, n'hésitez pas.
Cette tribune vous est offerte pour passer des messages.
L'université de Toulouse 1 Capitole s'est mobilisé.
J'ai bon espoir que d'autres universités sont dans le même cas.
GARDONS L'ESPOIR VIVANT ET AIDONS LES HABITANTS
D'HAITIHAITI : GARDER L'ESPOIR VIVANT
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Il ne semble pas non plus avoir voulu s'inscrire dans
une démarche de vulgarisation juridique ni même avoir
souhaité prendre part en sa qualité de juriste aux débats
publics.
Son blog n'est pas pour lui un blog juridique qui se
définirait par son objet, en ce qu'il serait attaché au
droit.
« Il est « une tribune libre
évoquant non seulement les questions relatives au droit, à
l'université, mais aussi toutes autres questions relatives à la
vie »
Ce que révèlent d'ailleurs :
· la présentation qu`il en fait
· et la teneur de ses billets.
Il apparaît que le grand public qu`il ne semblait
pas viser, se soit approprié son blog et n'est pas compris qu'un blog
tenu par un juriste n'est pas nécessairement un blog juridique. Ainsi,
assimilant l`un à l`autre, on remarque que ses lecteurs attendent de
lui comme des autres juristes blogueurs, qu'il délivre sur son blog des
analyses juridiques, qu'il ne semblait pas vouloir donner:
« Un billet rapide pour signaler un
jugement du TGI de Lille du 1er avril 2008 qui a déjà
été commenté par les
spécialistes. [...] Je ne vais pas insister sur les seuls
aspects juridiques car d'autres l'ont bien fait avant moi. Comment ne pas
être "dépassé" en tant qu'HOMME(genre
humain)? - la virginité est-elle une condition de
validité du mariage? - même si la question de preuve
était mise entre parenthèse dans cette affaire, comment le mari
pouvait-il prouver que ce n'était pas lui qui était à
l'origine de cette perte de virginité? Comment prouver que la femme
n'était pas vierge avant de se marier? - si c'était le mari
qui avait affirmé haut et fort être puceau, l'épouse
aurait-elle pu demander la nullité du mariage? Avec quelle preuve? Il
n'est pas question ici, comme certains l'ont fait - pas les juristes -
d'accabler la juge ou de crier au "scandale" absolu dans la mesure où il
s'agit probablement d'un cas d'espèce. Aucun des époux ne
s'opposait à la nullité, semble-t-il (les pressions
étaient-elles absentes?. Il s'agit d'une de ses rares décisions
qui auraient pu nous amuser si ce n'était aussi grave. Le malaise est
d'autant plus grand que ceux qui ont suivi les faits semblent indiquer que
c'est plus le mensonge que la perte de virginité qui semble avoir
déterminé le mari. Convient-il de se renoncer au bonheur pour un
mensonge? Que ceux qui n'ont jamais menti à leur (future) femme, amie,
copine... (vous connaissez la suite de la formule) En France, en
2008, un mariage ne tient pas parce que l'épouse n'est pas vierge. Ceux
qui pensent qu'il s'agit d'une blague se trompent. Ceux qui pensent que
l'affaire s'est passée ailleurs qu'en France sont dans l'erreur et ceux
qui espère qu'elle est d'un autre siècle le sont aussi. J'attends
vos réactions.
» 02.06.2008-LA MARIEE N'ETAIT PAS VIERGE : LE MARIE
L'ETAIT-IL?
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Commentaires:
« Consternant ... Comment écrire de telles
banalités sentimentales et politiquement correctes,
dénuées de toute réflexion juridique (et sans que cela ne
soit compensé par une compétence sociologique) sous le titre
"professeur de droit" ... Ah, c'est vrai, j'oubliais, ce n'est pas un blog
juridique ! Vive la démagogie
gaucho-bobo-droitsdel'hommisme-antiliberté-relativisme culturelle !
Voltaire a définitivement sombré ... Taratata ... »
« Franchement, je ne suis pas très
éloignée de l'opinion de Taratata... et très
déçue. Un peu de raisonnement juridique dans ce blog aurait
fait du bien au milieu du concert de "bon sens" mâtiné de morale
à deux balles. Vous lirez ici la décision :
http://www.maitre-eolas.fr/tgi-lille-1er-avril-2008 et
sur le même blog, l'analyse juridique rafraichissante.
J'attends
avec grande impatiente un raisonnement contradictoire du Professeur,
fondé sur... je sais pas moi... la discrimination... ou des trucs comme
ça... »
Réponses du professeur Hugues Kenfack:
«c'est un choix de n'avoir pas insisté sur les
aspects juridiques : d'autres l'ont fait et bien fait. j'ai
suggéré quelques pistes Ma conviction profonde est que si le
droit est fondamental pour toute la société, il n'est toutefois
pas le seul élément fondamental Que l'on soit "pour" ou
"contre" ce jugement, il suscite le débat, y compris en dehors du seul
terrain du droit et je partage quelques opinions de blogueurs sur ce
point Pour ceux qui veulent du droit - rien que du droit- je signale que la
décision n'est pas définitive puisque le ministère public
l'a "contesté" (mot pour faire rire les puristes du droit) Je
précise aussi que si les deux parties n'avaient pas été
"d'accord"(toujours pour les puristes) en première instance, l'affaire
se serait résumée, sur le terrain du droit, à une simple
question de preuve : comment prouver que la jeune mariée n'était
pas vierge la nuit des noces? J'ajoute pour terminer qu'il faudrait savoir
si la jeune mariée souhaite que l'affaire dure dans le temps... mais
certains "puristes" du droit diront que ce n'est pas du
droit... » »
|
Le
Blog du professeur Xavier
Strubel
· Il s`agit d`un « blog d'informations
professionnelles de l'auteur »: Professeur Habilité à
Diriger des Recherches en droit privé et Directeur du département
Droit, Economie, Finances de TELECOM et Management SudParis.
|
S'il renvoie à quelques articles, ouvrages et
colloques qui se rapportent aux thèmes et travaux de recherche de son
auteur et aux départements qu'il dirige,
«
Poste de Maître de
conférences en droit et fiscalité des affaires ouvert à
l'INT »
mercredi, mars 21, 2007
«
Quelle
responsabilité pour Wikipédia : éditeur de contenus ou
hébergeur ?
Quel est le statut de la célèbre
encyclopédie Wikipedia en droit de la responsabilité
délictuelle ? S'agit-il d'un éditeur de contenus susceptible de
voir engager sa responsabilité éditoriale ou faut-il la
considérer comme un hébergeur au regard de la
Loi
sur la Confiance dans l'Economie Numérique du 21.06.2004 ?
Débuts de réponse dans une première affaire jugée
en référé le 29 octobre dernier par le
TGI de
Paris... Pour en savoir plus lire :
Le
Monde.fr : Wikipédia, ni coupable ni responsable »
vendredi, novembre 02, 2007
pour ce blog dans lequel l'auteur parle de lui
à la troisième personne, il semble qu'il faille entendre par
« blog d'informations professionnelles »: blog de
promotion et d'information sur son auteur, ses publications, ses travaux, les
congrès et colloques qu`il anime, ses nominations et d`une
manière générale ses activités
professionnelles:
«
NOMINATION
DE XAVIER STRUBEL AU COMITE DU SERVICE PUBLIC DE LA DIFFUSION DU DROIT PAR
L'INTERNET (SPDDI)
Xavier Strubel a été nommé, en tant que
personnalité qualifiée, au comité du service public de
la diffusion du droit par l'internet par arrêté du Premier
ministre en date du 29.01.2009.
Et également d'information pratiques, concernant son
environnement de travail, les lectures, colloques »
vendredi, février 06, 2009
«
Association
Internationale de Méthodologie Juridique (AIMJ)
Le 10e Congrès de l'
Association
Internationale de Méthodologie Juridique (AIMJ) sur le
thème de la sécurité juridique aura lieu du 24 au 27
octobre 2007 à la Faculté de droit de l'Université de
Sherbrooke.
Xavier Strubel, Claudine Guerrier et Alexandre Nedjar
(INT/DEFIS) y présenteront une communication sur "la dialectique des
relations entre la sécurité juridique et la
sécurité des TIC". »
Mardi, octobre 23, 2007
|
Le Blog de l'équipe de recherche
universitaire en droit et pratiques constitutionnels du Centre d'Etudes et de
Recherches comparatives constitutionnelles (CERCOP) de la faculté de
droit de Montpellier.
· Avec ce blog consacré « à
l'actualité » du droit constitutionnel en France et à
l'étranger, ses auteurs souhaitent mettre « le savoir sur la
société » qu'ils produisent et qu'ils discutent
« traditionnellement » « entre eux »:
« entre chercheurs », « dans l'espace
public. »
· « Par des « billets », courts,
vifs, [et] (im) pertinents », ils ambitionnent « faire
circuler sur [des questions] en débat - en France, en Europe ou à
l'étranger - [des] analyse[s], [des] hypothèse[s], [des]
idée[s], recevoir des contradictions, y répondre s'il le faut. Et
par ces échanges, enrichir le savoir de chacun pour que la
démocratie continue ! »
|
Si la présentation de ce blog laisse penser que
celui-ci s'inscrit dans une démarche de vulgarisation du droit, lorsque
l'on s'attache à ses billets on peut difficilement lui attribuer une
telle fonction:
Contrairement à ce que ses auteurs ont pu
écrire, ses billets sont très longs depuis ses débuts
(cf. page suivante: le premier billet : La cohabitation sera-t-elle la
vraie surprise de ces élections ?) et davantage par comparaison avec
les contenus que propose généralement la
blogosphère.
De plus, les phrases sont longues et complexes, le
vocabulaire est juridique et technique : peu adapté au grand public (cf.
pages suivantes billet : Faut-il constitutionnaliser les modes de
scrutin ?).
Enfin, la plupart de ses billets supposent un minimum
de connaissances en droit constitutionnel et de culture juridique. Ils sont
difficilement accessibles aux profanes et novices, ce que traduit d'ailleurs la
lecture de ses commentaires et les publics qui semblent s'y retrouver :
« Bravo pour cette initiative. Elle permettra enfin
de débattre non seulement entre spécialistes mais
également, comme c'est mon cas, avec des personnes impliquées en
politique (professionnellement) et qui par conséquent auront la
possibilité d'apporter un éclairage supplémentaire (cela
va dans les deux sens d'ailleurs). Amitiés à toute
l'équipe ! Matey »
|
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La
cohabitation sera-t-elle la vraie surprise de ces élections ?
: Jeudi 19 avril 2007
Il y a sans doute un grand absent de ces élections.
Non pas un éventuel candidat providentiel, mais un débat
oublié : celui de la cohabitation. Curieux oubli que celui d'un
débat pourtant essentiel pour l'avenir de nos institutions. Encore que
dans les faits, la cohabitation pourrait bien se rappeler à notre bon
souvenir dès la fin de ce mois de juin. Un Président d'un bord,
et une Assemblée d'un autre bord, et cela malgré les efforts
déployés il y a déjà plus de 6 ans pour
éviter qu'un tel scénario ne se répète à
nouveau. Malgré aussi les mises en garde d'une large partie de la
doctrine juridique sur cette fausse bonne idée que représentait
le quinquennat dit « sec ». Quelles seraient alors les
solutions si, au sortir de ces deux élections, il y avait deux
majorités opposées ?
- La première serait de faire « comme
avant ». C'est-à-dire de considérer que le dernier en
date est le plus légitime à gouverner. Et il suffirait d'examiner
le calendrier pour constater sans mal que l'élection la plus
récente est bien celle des députés. Comme ce fut
déjà le cas lors des précédentes cohabitations, en
1986, en 1993 et en 1997. Autrement dit, on ne modifie pas le système
actuel.
- Mais voilà, et c'est la deuxième
solution, ce système basé sur l'idée de
légitimité « temporelle » -- le dernier en
date est le plus légitime -- ne pourra pas être
véritablement satisfaisant puisque, justement, les élections
seront à ce point rapprochées, qu'il serait pour le moins
artificiel de prétendre que l'élection parlementaire s'appuie sur
un soutien plus « frais » du peuple français. Il
faudrait donc s'en remettre à un autre élément. Alors
pourquoi ne pas dire que le plus légitime n'est pas le plus
récent, mais celui qui jouit du titre le plus élevé dans
la Constitution. Il n'y aurait donc plus de légitimité
« temporelle », mais une légitimité
basée sur la fonction, une légitimité
« fonctionnelle ». Dans ce cas, encore faudrait-il
déterminer qui, du Président ou du Premier ministre, serait
l'acteur bénéficiant de la plus haute
« autorité » au regard de notre texte et de nos
habitudes constitutionnels. En toute vraisemblance, il s'agirait du
Président. Et se profilerait alors un système original ou, quelle
que soit la couleur majoritaire à l'Assemblée, le
Président conserverait en totalité les rênes de
l'exécutif. Problème : comment concilier un exécutif
d'un bord et un législatif d'un autre bord sans que la relation ne soit
vouée à l'affrontement ?
- Troisième solution donc : en cas de
cohabitation, c'est au Souverain de départager. C'est-à-dire le
peuple. Une élection pour la droite, une élection pour la gauche,
et le peuple qui trancherait en faveur de l'un ou de l'autre. Reste à
savoir comment. Soit par le biais d'une nouvelle élection parlementaire
après qu'une dissolution ait été prononcée par le
Président, un peu à la manière de 1877. Soit encore
à la suite d'une démission du Président lui-même, ce
qui impliquerait une nouvelle élection présidentielle. Soit enfin
par le biais d'un référendum dont il faudrait encore
déterminer et la faisabilité et le contenu. Dans tous les cas, le
recours au peuple pour trancher cette situation inédite, s'il n'est en
rien un remède idéal, aurait à tout le moins le
mérite d'être démocratique. Et donc accepté. Quel
que soit le résultat car, après tout, en l'état de notre
Constitution actuelle, les électeurs pourraient bien décider de
reconduire indéfiniment la cohabitation...
- Dernière solution : ne rien faire, ne rien
dire, et espérer que les Français ne fassent pas preuve de trop
de versatilité entre l'élection de mai et celle de juin. Le
silence en somme.
De toutes ces solutions, seule la dernière est
véritablement mauvaise. Le pire en matière de cohabitation, c'est
justement de ne pas en parler, et de laisser le hasard régler la
question au rythme des prochaines élections. Autrement dit : si on
se s'occupe pas de la cohabitation, c'est certain, elle s'occupera de
nous !
Julien Bonnet
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Faut-il
constitutionnaliser les modes de scrutin ? Dimanche 10 juin
2007
Faut-il constitutionnaliser les modes de scrutin ? La
question peut se poser alors que se déroulent en ce moment les
élections législatives. De plus, l'engagement pris d'une
réforme par les candidats à la présidentielle de mai
dernier renforce la pertinence de la problématique.
Alors que les médias ne discutent que de
l'opportunité de modifier la manière dont les voix sont
converties en sièges, la question du rang normatif qui fixe les modes de
scrutin est complètement occultée. Faut-il pour autant en
déduire que c'est une question subsidiaire ? S'il est vrai que le
support normatif n'emporte pas a priori de conséquences
matérielles sur les modes de scrutin, est-il totalement sans effet sur
la vie politique du pays ?
Avancer l'idée de l'intégration
constitutionnelle des modes de scrutin se justifie à plusieurs
égards. En effet, la véritable problématique est de savoir
si les modes de scrutin relèvent du constituant ou de ses
représentants. La logique de l'Etat de droit amène à
penser qu'il est incohérent que les délégués
déterminent eux-mêmes la manière dont ils sont élus.
Cette passation de pouvoir entre un peuple et ses mandataires doit ressortir du
pacte fondamental. Par ailleurs, les lois successives qui modifient les modes
de scrutin sont suspectées d'avantager la majorité qui les vote.
De plus, la suspicion s'étend aux deux blocs majoritaires qui se
partagent par alternance le pouvoir, au détriment de la
représentation effective de l'électorat français. C'est
l'hypothèse de l'entente a minima UMP-PS contre les autres. Dans ce
cadre, la protection constitutionnelle du mode de scrutin aurait comme vertu de
sanctuariser l'expression démocratique hors de portée des
arrangements politiciens et de lever les soupçons qui vont avec. Un
autre avantage serait de consacrer l'importance matérielle de
« règles du jeu » communes par une
intégration formelle. En ce sens, la Constitution, plus que de
simplement stabiliser les normes, leur donne une portée symbolique qui
pénètre les consciences. Cependant, modifier les Tables du pays
pour y ajouter le détail des modes de scrutin peut avoir comme effet
contre productif d'empêcher tout ajustement utile dans un second temps. A
moins de convoquer systématiquement le congrès ou le peuple, la
consécration d'une règle bancale peut avoir des effets
désastreux. De plus, l'exemple portugais dont le scrutin proportionnel
est constitutionnel démontre que la réalité fluctue
davantage au gré des pratiques politiques, qu'en fonction de la
Constitution. Il faudrait donc relativiser l'enjeu normatif pour
considérer surtout l'habitus politique.
Au niveau de la théorie du droit, l'on doit refuser de
déduire une tendance lourde modifiant structurellement les actes humains
en fonction d'un contenu normatif. Croire fondamentalement que les seuls textes
gouvernent les hommes, c'est un jusnaturalisme idéologique. Le rang
normatif est un contenant formel qui ne doit pas être pris pour ce qu'il
n'est pas, c'est à dire un axiome idéologique.
L'interprétation et la pratique qu'ont les citoyens et les gouvernants
du contenu du texte sont déterminantes. Faut-il abandonner la question
de la constitutionnalisation au relativisme des valeurs alors ? Non au
contraire, les juristes ont aussi un rôle à jouer pour s'assurer
que le contenu de la Constitution et des lois est bien en phase avec les
aspirations collectives. Mais cette tâche ne peut incomber au seul savoir
juridique. D'autres sciences sociales doivent être mobilisées.
Comment avancer sur la question à l'aune des divers
points de vue précités ? Peut être en ouvrant la
discussion à ceux qui sont les principaux concernés. En plein
dans le débat sur l'introduction d'une dose de proportionnelle dans le
scrutin majoritaire, la réforme des modes de scrutin doit être
l'occasion d'une réflexion d'ampleur associant les citoyens, sur leur
constitutionnalisation. Par exemple, l'organisation de débats dans les
territoires suivis d'un référendum national sur la
constitutionnalisation du mode proportionnel, majoritaire ou mixte, peut
être un excellent vecteur de réappropriation des règles
institutionnelles par les individus. Ainsi, pour éviter de prendre des
décisions à l'abri des arcanes du pouvoir et du savoir, un large
débat public, contraignant toutes les intelligences à se mettre
à la disposition des citoyens, parait la perspective la plus
démocratique susceptible de répondre à notre
problématique.
Simon de Charentenay
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Le blog du professeur Hervé Causse
· Professeur de droit à la Faculté de
Droit de Clermont-Ferrand Université d'Auvergne, son blog
« est le fruit de ses réflexions et travaux en marge [de ses]
activités de recherches, d'enseignements, de conférences et de
publications dans des revues juridiques ou dans des ouvrages ».
· Etant précisé qu' « il
est [« néanmoins »] strictement soumis au droit de
la propriété intellectuelle et ne peut faire l'objet de
reproduction sans son autorisation »
Sur son blog, le clic droit ne fonctionne pas, il est
impossible de copier ses articles, ce qui est très rare chez les
blogueurs.
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« Théorie juridique » les sept
sens de l'expression. Voyez notre analyse ci-dessous, en deux parties. What is
a « theory in law »?
Cette expression peut-être utilisée facilement,
il n'est pas dit qu'elle soit comprise facilement. Mes étudiants de
5éme année-et je les en remercie- m'ont donné des
réponses m'indiquant de faire un point. Je ne pense pas que
ces lignes soient de la doctrine, et pas davantage, elles ne sont partie de
cours.
Le blog sert ici de façon essentielle :
« communiquer sur un recoin du droit » qui n'est pas sinon
inspecté. Mais cela se discute sans doute... »
Blog Hervé Causse.
Si son blog est effectivement tourné vers la
théorie juridique, à s'en tenir à la définition
qu'en donne le professeur Jean-Christophe Le Coustumer sur son blog: la
théorie juridique qui nécessitent « une connaissance du
droit » et la « maîtrise d'outils
conceptuels », n'est pas accessible au grand public.
Ainsi, son blog ne serait pas ouvert au grand
public.
« La théorie du droit est d'abord une
discipline à part entière qui nécessite à la fois
une connaissance du droit et une maîtrise d'outils conceptuels
puisés dans d'autres champs de la science universitaire, comme la
sociologie, l'histoire, la philosophie... »
Jean-Christophe Le Coustumer.
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Le blog du professeur Philippe Le
Tourneau
· Professeur de droit émérite de la
faculté de Toulouse, son blog est adossé à sa page
personnelle et semble s'inscrire dans la fonction première du blog:
· Son auteur l'a envisagé comme un
« bloc-notes », un journal-intime sur le net.
· Etant à relever que celui-ci étant
juriste, c`est sur les débats et l`actualité juridique qu`il y
exprime et donne « [son] sentiment ».
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« Dans ce bloc-notes (traduction officielle
de blog), commencé en décembre 2009, et que je ne tiendrai que de
façon très épisodique, en réalité assez
rarement, « je donnerai mon sentiment sur certains débats,
exposerai certaines idées personnelles (parfois à contre courant
de la pensée commune), le tout sans aucun ordre ni aucune logique, en
tâchant de conserver la modération dans mes jugements, et en
tâchant de ne pas être anxiogène » (tendance des
médias, qui aiment à annoncer et amplifier les mauvaises
nouvelles, et hésitent à rapporter les bonnes
!). »
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Le blog du professeur Jean-Christophe Le
Coustumer
· Avec son blog, « dédié
à la réflexion sur le droit sous un angle
théorique », ce professeur de droit public avait
souhaité « donner à la théorie du droit la plus
ouvertement conçue la plus large diffusion possible ».
Ce site n'est plus actualisé depuis septembre 2007.
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Cet auteur souhaitait avec son blog créer un
lieu d'échange et de rencontre d'une communauté de
juristes-spécialistes chacun dans leur domaine autour de la
réflexion théorique sur le droit.
« Cette revendication ne supprime bien sûr pas
les difficultés qu'il y a faire communiquer ces approches
différentes du même objet, le droit. La recherche d'une science
"totale" est absurde, peut être déjà dans un premier temps
une vraie rencontre et de réels échanges entre les
spécialistes de chaque discipline sont-ils des bons premiers
pas. »
Commentaire: Le jeudi 14 juin 2007 à 21:40, par
Jean-Christophe Le Coustumer
Le site « théorie du droit ».
« "Théorie du droit" vise donc à
permettre l'échange entre les chercheurs qui s'intéressent
à la discussion sur le droit, qu'ils soient privatistes, publicistes,
historiens, philosophes, sociologues..., mais ce site vise également
à la diffusion des débats, des réflexions et des
évolutions touchant à l'étude du droit sous un aspect
théorique.
"Théorie du droit.net" se conçoit donc comme
un lieu ou se construisent des débats, des échanges qui doivent
permettre à ceux qui le souhaitent de se connaître et de faire
circuler informations et idées, dans une forme et un lieu moins rigides
et solennels que la forme éditoriale classique. Ce site a donc pour
principal objectif de permettre qu'un lieu soit consacré à ce
large échange, non pas en direction uniquement des chercheurs mais
également d'un public de juristes plus large... »
Jean-Christophe Le Coustumer
Le site « théorie du droit ».
Etant toutefois à relever que faire de la
théorie du droit n'est pas faire de la doctrine:
« La théorie du droit n'est pas une voie
privilégiée d'accès à un type de connaissance
particulier qui donnerait à celui qui s'y livre une
supériorité dans son analyse sur les autres discours juridiques,
ceux de la dogmatique ou de la doctrine. La théorie du droit est une
discipline à part entière... »
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Le blog de Stéphane Darmaisin
· Maître de conférence à
l'université de Nîmes, il a « pendant longtemps
pensé qu'il [lui] était inutile de [se] présenter sur ce
site», qu'il avait souhaité consacrer aux « citations et
extraits d'ouvrages anciens » et qui semble s'inscrire avant
dans une démarche, avant tout, personnelle.
« Bon, et quelle est la raison d'être
de toute cette gesticulation sur ce site au nom de domaine qui sent le nombril
?
Une
raison peu sérieuse ...
Une
raison plus sérieuse .. Un jardin à cultiver, le
mien en l'occurrence. Une conviction forte et donc un message à passer
en forme de mise en garde : être un technicien du droit et oublier de
s'interroger sur les fondements de notre savoir revient à remplir un
seau percé et condamne à mourir de soif.
Je trouve parfois chez les Anciens des rappels
à l'ordre que je m'efforce de mettre à profit.
Plutarque aimait à souligner que celui qui se borne
à ce que les autres ont pensé, ressemble à un homme qui
allant chercher du feu chez son voisin, en trouverait un bon et s'y
arrêterait sans se donner la peine d'en apporter chez lui.
Ce site, c'est un peu ma manière d'apporter de
feu chez moi. Et si au passage, d'autres en profitent pour faire de même,
je suis un homme heureux. »
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Si la démarche qui l'a amenée à
créer ce site était avant tout personnelle et orientée
vers la communauté universitaire scientifique,
« Une conviction forte et donc un message à
passer en forme de mise en garde : être un technicien du droit et oublier
de s'interroger sur les fondements de notre savoir revient à remplir un
seau percé et condamne à mourir de soif.
ce blog s'est, semble-t'il, progressivement
érigé en tribune dans laquelle son auteur s'exprime librement et
avec légèreté sur le droit, l'université, le monde
et la vie universitaire, tournée vers une communauté que
formerait ses [voire des] étudiants (à la disposition desquels,
il met en sus des billets des documents de cours) et ses collègues
(entendus largement).
« Je n'en fais pas mystère, j'ai
toujours nourri une certaine méfiance à l'égard des
syndicats étudiants. Lorsque j'usais mes jeans sur les bancs de
l'université, j'avais un peu de mal à voir leur utilité et
je regardais peu intrigué les membres actifs de ces syndicats passer
leur temps à le perdre en récitant en boucle le petit
bréviaire du militant. La suite m'a conforté dans ce
sentiment.
Bien évidemment, les représentants élus
dans différentes commissions sont aussi une force de proposition dans
l'intérêt des étudiants mais, là encore, tout va
dépendre de la personnalité des élus : entre ceux qui sont
dans leurs petits souliers face aux enseignants et ceux qui sont dans un
schéma d'opposition permanente, il y a un juste milieu que bien peu
parviennent à trouver. C'est dommage.»
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Le blog du professeur Geneviève
Koubi
Professeur de droit à l'Université Paris-8, son
« site a [principalement] pour objet, en quelques
billets,
articles ou brèves, de faire part de questionnements incomplets
et inachevés sur des thèmes diversifiés... en Droit
certes, mais aussi à côté ou aux alentours
[...]. »
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Ce site participatif (ouverts aux contributions) et
ouverts aux commentaires que son auteur n'envisage pas comme un
blog,
« Quiconque désirerait insérer ses
propres analyses 'critiques' sur ce site est invité à les envoyer
LA. Le site n'est pas un blog,
il est cependant possible de faire part de répliques ou réparties
en cliquant sur le nom de l'auteur de l'article ou de la
brève »
; qui renvoie à certains de ces articles
est essentiellement consacré à la
réflexion critique sur le droit ,et tourné vers la
communauté universitaire et étudiante.
« Si ce site Droit cri-TIC comporte une rubrique
faisant état de «
Travaux et
recherches », personnels (
publiés
ou
entrepris)
ou
collectifs,
les autres rubriques sont conçues à destination des
étudiants en toutes disciplines afin d'éveiller ou de
réveiller leur « esprit critique » - ce qui est la raison
d'être de tout enseignement. Elles peuvent intéresser d'autres
publics. Leur objectif reste le même au regard du Droit : la critique du
droit ou un regard criTIC sur le droit. »
Cri-TIC de droit-Dernier ajout : 11 juin.
Rubriques Travaux et recherches: « De
manière générale, sont rangées dans cette rubrique
des observations sur les domaines de la recherche, sur les questions de droit
et sur la science juridique de même que, le cas échéant,
des informations sur les activités de différents laboratoires ou
centres de recherche... Deux sous-rubriques en Gk concernent les
activités de recherche personnelles en cours (
recherches)
ou achevées (
publications)..»
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Le blog du professeur
Gilles
J. Guglielmi
· Professeur de droit, à l'Université Paris 2
Panthéon-Assas, dans ce blog qu'il présente comme « le
prolongement [de son] travail académique et le vecteur de la
liberté d'expression reconnue à tout universitaire »,
l'auteur met à disposition des « documents de
travail »: dans les « domaines » de :
· l'enseignement du droit »: (plan de
cours, documents de travaux dirigés)
· et la « recherche juridique, parfois
interdisciplinaire, sur le droit public, en Master et au-delà »
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Il s'agit d'un site tourné vers la
communauté universitaire, essentiellement étudiante.
Etant à préciserque pour son auteur :
« Ce site n'est pas un blog [car] il ne réagit pas toujours
à l'actualité et les forums sont fermés.
»
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Le blog de Didier Ribes
· Agrégé des facultés de droit,
directeur de recherches au sein du groupe d'études et de recherches sur
la justice constitutionnelle, son blog serait « un nouveau lieu
d'expression pour la doctrine constitutionnaliste ».
Par lequel son auteur nourri
« l'ambition » « de pouvoir contribuer aux
débats actuels et futurs autour de la constitution et de son
application » et d' « informer sur l'actualité du
droit constitutionnel, de son étude et de son
enseignement. »
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Pour son auteur, ce blog «
dédié à l'actualité et à l'analyse
doctrinale du droit constitutionnel » serait « un
instrument complémentaire [« plus léger et [...] plus
facilement réactif »] aux instruments traditionnels que sont
les revues et les colloques, » « mis à la disposition des
constitutionnalistes ».
Et, s'il est, certes, ouvert aux commentaires, il
fonctionne, sur le modèle des revues des grands éditeurs
juridiques.
· S'il se dit « ouvert à la
participation du plus grand nombre » et dit accueillir
« des contributions de tout type »
· Il convient d'envoyer ses propositions de contribution
à son auteur, qui se présente, avant tout, comme l'administrateur
de ce blog.
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