CONCLUSION
En somme le secret d'un lancement réussi réside
dans la mise en place d'une organisation propice à la gestion. D'autant
plus que la performance relative de l'entreprise passe par l'adoption de son
offre, c'est-à-dire le succès de la commercialisation
réussie de son produit.
Aussi de nombreuses entreprises agroalimentaires
reconnaissent-ils l'intérêt de la nécessité de
renouveler leur offre sur le marché. Dans les conditions actuelles de la
concurrence il devient
aussi de plus en plus risquer de ne pas innover. Les
distributeurs et les consommateurs attendent un flot continu de nouveaux
produits. Et si le principe de l'innovation est admis dans quasiment toutes les
entreprises, les questions de démarche et de stratégie
concurrentielle ne sont pas pour autant résolues.
Ainsi de manière surprenante, le lancement de produit
ne cesse toujours de souffrir d'un taux d'échec élevé et
constant au fil des années, conduisant à s'interroger sur un
quelconque progrès dans la manière dont les entreprises
gèrent le développement de nouveaux produit. Les innovations
fusent rapidement et les cycles de vie des produits deviennent de plus en plus
court ; même ceux des produits ayant réussi reste
menacés.
Néanmoins le succès d'un nouveau produit
dépendant globalement de la stratégie de l'entreprise continuera
de reposer particulièrement sur un marketing efficace permettant sinon
de supprimer, du moins de limiter les risques d'échec. Son rôle ne
cessera de rester capital depuis l'analyse des motivations et besoins des
consommateurs jusqu'à la définition du rôle du nouveau
produit dans la politique concurrentielle et même internationale de
l'entreprise.
Opérationnelle depuis plus d'une décennie,
FMB est une entreprise de commercialisation de produits
laitiers et jus de fruits au Bénin. Elle évolue dans un
environnement concurrentiel sans précédent. Pour lui permettre
d'assurer sa pérennité et de la rendre plus compétitive
dans un contexte de globalisation des économies, une redynamisation de
ses structures s'impose. En effet, si le diagnostic révèle des
potentialités et des atouts certains, il n'en demeure pas moins vrai que
la faiblesse de ses structures internes doublée de lourdes menaces
environnementales peuvent, en l'absence de solutions idoines compromettre
à terme ses objectifs.
Ainsi, les approches de solutions que nous avons
proposées vont permettre si elles sont mises en application d'insuffler
un nouveau dynamisme à FMB. Cependant, ce travail
pourrait comporter des limites. Aussi serait-il indiqué d'approfondir
davantage les investigations sur la pratique de la gestion dans les autres
entreprises laitières dans notre pays, d'identifier les
difficultés qu'elles rencontrent, de faire ressortir les causes de ces
goulots d'étranglement et d'indiquer les améliorations à
apporter pour un renforcement de notre tissu économique.
C'est pourquoi nous osons espérer que la
présente contribution servira de point de départ pour des
recherches ultérieures pointues destinées à approfondir
les différents points soulevés ici.
En définitive, nous voudrions exhorter et ce,
très vivement les dirigeants de FMB à tenir
compte des propositions afin de mieux satisfaire leurs clients, car du
degré de cette satisfaction dépend la survie de
FMB sur ce marché.
|