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Les problèmes liés au recouvrement des impôts de grandes entreprises dans le cadre de la décentralisation financière en R.D Congo: cas de la province orientale de 2006 à  2008

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par Patrice - Thomas AKALA NDJOKU
Université de Kisangani, Congo - licence en droit 2008
  

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1°) Identification de compétences spécifiques à une collectivité

La constitution du 18 février 2006 détermine deux niveaux d'exercice du pouvoir politique qui sont l'Etat au niveau central et la province qui devient une véritable institution politique.

Les entités territoriales décentralisées (ETD) sont, au même titre que le pouvoir central et les provinces, des auteurs de gouvernance en RD Congo.

a) Compétences de l'Etat et des provinces 

La constitution congolaise répartit les compétences entre l'Etat et les provinces. Cette répartition se présente sous forme d'énumération des compétences qui sont dévolues exclusivement, soit au pouvoir central, soit aux provinces. Le même texte constitutionnel prévoit également des compétences concurrentes du pouvoir central et des provinces.

Il faut savoir que les aspects majeurs de la décentralisation en RD Congo ont été verrouillés d'avance par la constitution qui fixe d'office le partage des compétences ainsi que la répartition des ressources financières et humaines entre l'Etat et les provinces. En principe, le pouvoir central ne peut empiéter sur les compétences provinciales de même les provinces sur celles du pouvoir central.

En matière de compétences concurrentes, la législation nationale a une prééminence sur la législation provinciale. Les articles 202, 203 et 204 de la constitution déterminent ces compétences.

b) Les attributions des ETD

Contrairement aux provinces, les attributions des ETD sont fixées non par la constitution, mais par la loi organique n° 08/016 du 07 octobre 2008.

Il ressort de cette loi que les attributions des ETD sont très larges en ce sens qu'elles concernent les affaires d'« intérêts soit urbain, soit communal, soit de secteur ou de chefferies », c'est-à-dire les besoins collectifs des habitants.

Les attributions des ETD doivent couvrir les matières qui préoccupent les administrés au quotidien, au nombre desquelles on peut citer :

- La gouvernance locale ;

- L'économie de proximité incluant le marché public, l'agriculture, l'élevage et la pêche artisanale, la petite et moyenne industrie, le micro crédit, le petit commerce,

- Les infrastructures de bases locales ;

- La voirie locale, les décharges publiques, ...

Les ETD peuvent aussi s'occuper des matières qui leur sont soumises par l'autorité supérieure, soit l'Etat, soit la province.

Enfin, dans le cadre de la déconcentration, le pouvoir central ou la province peuvent confier aux ETD des tâches d'exécution sur base de délégation de pouvoirs. C'est, par exemple, les cas pour les services de l'Etat civil et de la population.

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