L'animal domestique en droit pénal( Télécharger le fichier original )par Marouane IRAKI HOUSSAINI Université sidi Mohammed Ben Abdellah - Fés- - licence en droit privé 2008 |
A- La responsabilité civile des maîtrestout individu a le droit de posséder un animal, sous
réserve qu'il respecte les droits des tiers. Il est ainsi tenu de se
conformer aux exigences de la sécurité et de l'hygiène
publique. Evidement « Le propriétaire d'un animal, ou
celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du
dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde,
soit qu'il fût égaré ou
échappé. » La garde des animaux domestiques Les animaux, objets du droit de propriété, doivent être gardés. C'est pourquoi la divagation est interdite. Cette obligation de garde est le fondement juridique de l'obligation, pour le propriétaire d'un animal, de réparer les dommages qui ont été causés par celui-ci. D'ailleurs, La lutte contre la divagation prend son origine dans trois problématiques distinctes apparues successivement: l'atteinte aux biens et particulièrement aux pâtures quand un animal sans gardien y pacage; la lutte contre la rage, maladie mortelle transmissible à l'homme,dont un des symptômes, chez les carnivores, est la tendance à la divagation; la sécurité des personnes au travers de la divagation d'animaux susceptibles d'être dangereux ou de provoquer un trouble à l'ordre public. Les dispositions législatives spéciales, qui reposent sur l'action du maire, sont regroupées aux articles L211-19-1 à L211-28 du code rural. Elles doivent être distinguées de celles des articles L211-11 à L211-19 du même code qui concernent spécifiquement les animaux dangereux, qu'ils soient divaguant ou non. La définition de l'animal errant ou divaguant (nous ne ferons pas de distinction entre ces deux qualificatifs), différente selon les espèces, est le préalable nécessaire à l'examen de ces dispositions d'ordre public et des conséquences pénales et civiles de la divagation.
B. L'ANIMAL ET LA SÛRETÉ DES PERSONNESL'animal cause parfois des dommages à l'homme.
De nombreuses dispositions générales sont applicables au propriétaire ou gardien dont la responsabilité peut être engagée consécutivement aux faits de l'animal dont il a la garde. Ces textes permettent d'intervenir aussi bien à titre répressif que préventif. La répression des crimes et des délits Il s'agit des crimes et délits que l'homme peut commettre
de pouvant être poursuivis devant les tribunaux depuis la fin du
Moyen-âge, c'est le propriétaire, ou du moins la personne qui a la
garde de l'animal, qui est considéré comme responsable direct du
dommage et par la suite incriminée aux n'importe quelle manière,
et notamment avec son chien. Effectivement, les animaux ne lieu et place de son
animal. Le droit français exige une Formation obligatoire pour les agents de surveillance et de gardiennage COMMENTAIRES : Les faits récents survenus à Bobigny fin 2007 ont souligné la nécessité d'une intervention législative concernant la formation des agents de surveillance ou de gardiennage utilisant un chien pour leur activité. Si le Législateur, par les présentes dispositions, a posé les bases d'une formation spécifique pour ces professionnels, un décret en Conseil d'Etat viendra en fixer le contenu ainsi que les conditions d'utilisation de chiens dans le cadre de leur activité. La loi impose dorénavant une formation spécifique pour ces agents afin de vérifier leur aptitude à utiliser et contrôler le chien avec lequel ils exercent leur profession. Un même chien ne pourra être utilisé par plusieurs personnes, son numéro d'identification étant inscrit sur la carte professionnelle. Les parlementaires ont également souhaité inscrire dans le corps de la loi l'obligation de bon traitement pour ces chiens. Cette obligation vaut notamment pour les conditions de vie extérieures au travail. Cette formation imposée sera à la charge de l'employeur et devra être effectuée au plus tard le 31 décembre 2009. Section II : l'animal domestique instrument d'une infraction involontaire
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