2-2-2- Le risque de défaillance des
débiteurs
Les titres cédés dans l'opération de
titrisation sont soumis au risque de défaillance. Le taux de
défaillance ou une estimation de la probabilité de
défaillance dépendent bien sûr de la nature des
créances qui sont titrisés. Il s'agit d'un risque
intrinsèque que l'on peut assimiler à un risque de crédit,
mais c'est aussi un risque lié aux conditions changeantes du
marché.
2-2-3 -Risque de perturbation des flux financiers
Il peut exister un manque de synchronisation entre les flux
attendus par les détenteurs de parts et les paiements réellement
effectués par le FCC. Ces perturbations peuvent êtres
engendrées par des retards de paiement des remboursements
anticipés ou des problèmes d'erreurs ou des difficultés
techniques lors des paiements.
2-2-4-Risque de défaillance des intervenants
Comme déjà cité, plusieurs entités
sont parties prenantes à une opération de titrisation. Le risque
existe toujours que l'une de ces parties fasse défaut.
Certains commentateurs passent par ailleurs que ce risque est
accentué dans la mesure où une même entité peut
jouer plusieurs rôles dans la structure de titrisation.
2-2- 5-Risque de détérioration de la
notation
Au cours de la vie du FCC il peut arriver que la notation
effectuée par les agences spécialisées soit revue à
la baisse. Cette éventualité est néanmoins assez faible
à cause de l'existence de technique de réduction du risque.
2-2-6-Le risque réglementaire et changement des
normes comptables
D'un pays à l'autre la réglementation sur la
titrisation n'est pas la même.
Les marchés se sont développés au rythme
de la déréglementation. Cependant, marchés ne sont pas
à l'abri de retour à des conditions plus restrictives en
particulier si l'on venait à s'inquiéter de la fragilisation que
représente, pour certains , le transfert de risque habituellement
supportés par des établissements de crédits .
De la même façon le marché de la
titrisation pourrait être affecté par des changements
apportés aux normes comptables retenues pour ces transactions.
Conclusion
La titrisation est une technique financière que sa mise
en oeuvre nécessite l'introduction d'un mécanisme qui permet de
dissocier entre les différentes étapes d'une opération de
crédit.
Malgré les avantages qu'elle procure aux
différents établissements intéressés, cette
pratique présente de nombreuses limites.
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