2-1-3 - De point de vue de l'ensemble des
marchés
La titrisation est un moyen de détourner les
restrictions de crédits.En effet, les ratios de fonds propres
imposés aux institutions financières sont un instrument pour
contrôler le montant des crédits accordés.
En effet, elle représente un moyen de substitution
entre marché. Ainsi, en augmentant la part des titres fondés sur
des créances dans les portefeuilles des investisseurs impliquent
clairement la diminution de la proportion d'autres catégories des
titres.
La titrisation présente aussi une source de
sécurité du système financier. Etant donné
qu'à priori il y a un risque compte à la qualité des
créances sélectionnés par les banques.
Grâce à la titrisation, les banques se
défaussent en parties du risque des crédits qu'elles accordent
.Le marché exigera une rémunération pour ce risque, et
seules qui sont capables de le gérer et de l'évaluer
convenablement accepteront de le prendre.
Notons également que les conditions
réglementaires du type ratio Cook sont plus efficaces dans un contexte
de titrisation. En effet, en augmentant le coût de refinancement des
banques, la contrainte de ce ratio pénalise essentiellement les banques
qui ne peuvent pas titriser facilement c'est-à-dire celles dont le
portefeuille de crédits est de mauvaise qualité.Ces
dernières sont incitées à améliorer la
qualité de leur sélection sous peine de pouvoir augmenter leur
taux et de perdre ainsi des parts de marché.
La titrisation permet ainsi de favoriser les banques les plus
efficaces et d'abaisser le risque.
2-2-Risque d'une opération de titrisation
Une opération de titrisation peut avoir
différentes sortes de risques.
2-2-1- Risque de remboursement anticipé
Ce risque est le premier à avoir été
identifier dès que l'on a mis en place des Mortgage backed securites
(MBS). Les profils de remboursement des titres qui sont cédés au
FCC peuvent êtres fortement affectés par des décisions des
débiteurs qui choisissent de rembourser leurs dettes avant
l'échéance. Cette éventualité a toujours
posé un problème pour les sociétés
spécialisées dans la détention de créances
hypothécaires. Mais elle est également présente pour tout
détenteur de créances de toute nature comportant une classe de
remboursement par anticipation. Le risque augmente bien sur lorsque les
émetteurs de titres à revenu fixe réalisent dans un
contexte de baisse de taux d'intérêt, qu'ils ont avantage à
rembourser certains titres de dettes passés pour les remplacer par des
titres nouveaux émis à des conditions plus favorables.
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