5.3.limites de la recherche
Quelques limites caractérisent notre recherche. La
faible taille de l'échantillon qui est 47 répondants
(administrateurs scolaires et enseignants) au lieu de 73. La recherche est
aussi limitée par la petite taille de la zone couverte. Sur 11
délégations scolaires, il a été choisi trois (3)
d'entre elles, dont les raisons sont explicitées dans la partie du
mémoire intitulée Zone de couverture.
Dans nos rêves de progresser vers une étude
doctorale, nous planifierons un projet de recherche dans le même domaine
qui prendra en charge toutes les Sous-Préfectures Dalaba.
5.4. difficultés
rencontrées
L'une des difficultés qu'a connue la recherche, est la
gestion du temps pour réaliser les enquêtes. La durée de
l'enquête a pris plus de temps que prévu à cause de la
mobilité de certains enquêtés qui nous a obligé par
endroit de faire deux voyages pour les rencontrer.
A celles-ci s'ajoutent :
ü Des difficultés d'ordre financier
observées dans la mise en place des outils d'enquête, dans la
communication avec le public-cible, dans la connexion internet lors de la
recherche, ainsi que la saisie et reprographie du mémoire.
ü Des difficultés d'ordre
météorologiques lors de nos sorties dans les
sous-préfectures pendant la période hivernale.
5.5.Suggestions et
recommandations
Par ce mémoire, l'estime est de croireque l'on a
largement fourni une nouvelle piste de solutions au problème lié
à l'utilisation du barème de mutation dans le mouvement des
enseignants dans les Directions Préfectorales de l'Education en
République de Guinée en Général, à Dalaba en
particulier. Le traitement des demandes des enseignants devra désormais
suivre une démarche logique allant de la direction de l'école
jusqu'au département.
Après le constat sur les difficultés qu'ont les
enseignants pour bénéficier d'un changement de poste, il fallait
définir une démarche leur permettant d'obtenir une mutation, sans
faire recours à des négociations.
Il est à réitérer que l'application
stricte des principes et dispositions du barème est le moyen le plus
sûr pour parvenir à une distribution rationnelle des enseignants
dans les établissements scolaires.
C'est pourquoi, quand l'inexistence d'une commission
préfectorale chargée des mutationsa été
décelée, nous avons jugé nécessaire de proposer la
démarche de sa mise en place, le statut des membres ainsi que rôle
dans le traitement des dossiers des postulants de la base au sommet.
Fondamentalement, nous suggérons aux autorités
en charge de l'éducation à tous les niveaux, de mettre l'outil de
gestion des mouvements à la disposition des administrateurs scolaires et
enseignants.
Enfin, nous pensons que l'implication de tous les membres de
la commission pourrait freiner les règlements de compte et les mutations
arbitraires.
Pour parvenir à une distribution rationnelle, juste et
équitable des enseignants, nous proposons cinq (5) recommandations aux
autorités compétentes.
1- Procéder à une large vulgarisation du contenu
du barème de mutation pour qu'il soit accessible à tous les
utilisateurs ;
2- Mettre en place une commission préfectorale de
mutations et d'affections des enseignants et expliquer le rôle
révolu à chacun d'eux ;
3- Impliquer les administrateurs scolaires dans l'acheminement
des dossiers de leurs adjoints qui sollicitent un changement de poste ;
4- Eliminer toute forme de règlement de compte, de pots
de vin ou d'arbitraire dans les mouvements ;
5- Aider et orienter les enseignants désireux de
postuler dans le remplissage du formulaire de demande de mutation ;
Nous supposons que ces recommandations contribueront à
l'amélioration de la gestion des enseignants dans leur mouvement entre
les différentes structures scolaires du pays.
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