6-1-2 Les nuisances sonores
Le transport urbain, activité qui démontre le
niveau de la vitalité d'une ville, est aussi sources de nombreux bruits.
Dans les villes subsahariennes (ivoiriennes), les klaxons incessants des engins
de transport est signe de leur état d'évolution. Et pourtant,
parfois ces klaxons et autres vrombissements de moteurs sont causes de
nombreuses troubles. Pour LAPOIX (1999), les bruits excessifs des rues seraient
la cause de 80% des migraines, de 52% des troubles de mémoire et d'au
moins 50% des troubles caractérielles.
En dépit de ce constat, Bouaké est une ville
où les motos-taxis sont devenus les principales sources de production
des bruits de tout genre. En effet, les jeudis (jour de mariage de la
communauté malinké), les soirs sont des moments ou les jeunes
conducteurs de motos (collective comme personnelle) s'adonnent à coeur
joie à produire toutes sortes de bruits. Le phénomène est
plus ressenti dans les quartiers centraux que dans les quartiers
périphériques tels que Kahankro et Bobo quelque peu
épargnés. À cela, il faut noter les klaxons au quotidien
des engins de transport collectif à la recherche de leur
clientèle. Il arrive souvent même qu'en
pleine marche vous soyez surpris ou effrayés par un
éventuel chauffeur d'un moyen de transport à la recherche de
clients. Tout cela se produit, parce qu'il y a un véritable
problème d'organisation des transports collectifs dans la ville de
Bouaké.
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