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Organisation du transport dans la ville de Bouake.


par Bi Kalou Didier KALOU
Université Alassane Ouattara - Master Géographie Humaine  2013
  

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4-2-2 La Société de Transport Urbain de Bouaké (SOTUB), un difficile décollage

De même signification que sa précédente soeur, la SOTUB est la deuxième société d'autobus de Bouaké. Depuis son lancement en Novembre 2013, elle ne compte que 5 bus de couleur jaune et noir (photo 18). Elle est confrontée presqu'aux mêmes problèmes que la STUB. La seule grande différente est que les difficultés de la sotub ne sont pas d'ordres fonctionnels, mais d'ordre concurrentiel. Elle a pratiquement la même réalité de terrain. La SOTUB a des difficultés pour se faire une clientèle propre à elle. Elle est aussi obligée de passer des contrats de ramassage avec la même société Olam. Elle exploite presque la même ligne que la STUB. En effet, elle relie aussi de temps à autre la commune de Djébonoua En dehors des lignes (la cathédrale?olam et cathédrale?Djébonoua), la sotub entretient une ligne moins danse, celle de son dépôt à N'Gattakro, en passant par Air-France via olam. En fin, elle relie de temps à temps le village périphérique de Tiérêkro (carte 7 ci-dessus). Selon le Vice-président de la société, c'est en moyenne 200 à 500 personnes que la sotub transporte par jour.

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Photo n°18 : Les bus de la SOTUB en stationnement dans leur quai au quartier

N'Gattakro

Clichés KALOU BI K Didier, 2014

Au terme de ce chapitre, nous retenons que la ville de Bouaké, dans son évolution socio-économique, va voir la naissance d'autres moyens de transport collectif. Il s'agit entre autre de motos-taxis apparus en 2002 au début la crise, et qui comptent aujourd'hui parmi les moyens de transport les plus utilisés par la population. Et des sociétés de transport collectif d'autobus à savoir la STUB et la SOTUB. Ces sociétés, connaissent des fortunes diverses. Pendant que l'une se meurt (STUB), l'autre (SOTUB) a des difficultés de tous genres pour décoller. Aussi, d'autres moyens de transport, surtout les motos-taxis viennent aujourd'hui comme une solution à la crise de l'emploi en Côte d'Ivoire en général et à Bouaké en particulier.

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