2-4-2 Les auto-écoles
Ces écoles forment les conducteurs à
connaître la machine (voitures et motos), mais aussi le code de la route.
Selon la Direction Régionale du Transport (2014), la ville de
Bouaké en compte dix-huit 18. Ces auto-écoles sont des
équipements de transport les plus mal distribués spatialement. On
retrouve près de dix auto-écoles au centre-ville et ses
environnants, mais aussi dans des quartiers fortement peuplés, tels que:
N'Gattakro, Koko, Nimbo, Air-France, Dar es Salam et Mamianou. Le
véritable problème que posent ces auto-écoles, c'est la
mise à jour des programmes de formation et l'application de la
réforme des permis de conduire.
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2-4-3 Les garages
Les garages, sont des lieux de réparations des
machines, de transport ou pas. Dans le cas de notre étude, nous
intéressons seulement aux garages autos et motos.
Selon Monsieur Cissé Amadou, responsable de la
fédération des coopératives et association des artisans de
la région du Gbêkê (FECAAREG), la ville de Bouaké
compte près de 400 garages motos et 300 garages autos. Les garages sont
concentrés pour la plupart dans les quartiers comme Dar es Salam1 et 2,
Sokoura, Koko, Gonfreville et Belleville. Quant aux garages motos, ils sont
répartis de façon uniforme sur l'ensemble du territoire urbain.
Mais les nouveaux quartiers ou quartiers périphériques avec leurs
extensions sont seulement ceux des moins équipés.
Ces garages reçoivent en moyenne 5 à 7 voitures
et 10 voir 15motos (personnelles comme celles du transport collectif) par jour.
A regarder ces chiffres et la répartition spatiale de ces garages, ils
ne sont pas obstacles au développement du transport routier à
Bouaké. Au niveau de ces garages, c'est peut-être le manque de
véritables panneaux d'indication qui peut poser problèmes aux
usagers.
Au terme de ce chapitre, il ressort que les infrastructures et
équipements de transport d'un pays, d'une région ou d'une ville
sont des facteurs déterminants du développement de cette
activité. Dans la ville de Bouaké, bien que toutes les
catégories d'infrastructures et équipements du transport routier
existent, leur nombre apparait insuffisant pour une bonne organisation du
transport. Dans l'espace urbain de Bouaké, les routes praticables dans
la plupart des cas relient seulement les quartiers entre eux, mais
l'intérieur des quartiers est inaccessible pour cause de l'état
dégradé des rues. Aussi, le manque de véritable gare
urbaine est un véritable obstacle au développement du transport
urbain. Avec cet état peu reluisant du transport urbain de la ville,
l'urbanisation doit s'accompagner avec des équipements et
infrastructures de transport adéquats, pour une bonne organisation du
transport urbain, surtout collectif.
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