2-3 LES FEUX TRICOLORES, UN GAGE POUR LA SECURITE
Les feux tricolores, sont des panneaux lumineux de
signalisation invitant le passage ou l'arrêt
des engins motorisés, mais aussi des piétons. Au nombre
d'une douzaine avant les évènements de 2002 dans la ville de
Bouaké, à la faveur de ces évènements, tous les
feux tricolores avaient été endommagés ou détruits.
Ainsi de 2002 à 2013, Bouaké a fonctionné sans feux et
à cela, il faut ajouter l'avènement des motos-taxis et avec des
conducteurs qui ne connaissent pas le code de la route (soit plus de 80%
d'entre eux n'ont pas de permis de conduire)7. Aussi, la rude
concurrence entre les différents moyens de transport, les quelques
chauffeurs des taxis-ville et gbakas ont eux aussi baissé la garde,
faisant de la circulation dans la ville de Bouaké un endroit de grands
risques d'accidents.
Cependant, à la faveur de la visite
présidentielle de 2013 dans la région du Gbêkê, et
dans le cadre du programme de la renaissance des infrastructures de la
Côte d'Ivoire (PRICI) pour le compte du programme national de
développement (PND 2012-2015), tous les feux de Bouaké ont
été réhabilités. En effet, sur les 12 feux anciens,
ce sont ajoutés sept (07) nouveaux, ce qui donne un total de 19 feux
tricolores aujourd'hui dans la ville de Bouaké (Voir photo 10). Le
retour de ces feux a contribué considérablement à
l'amélioration de la circulation urbaine de Bouaké (DJIBO N,
2014).
Photo n°10 : Un panneau de feu tricolore au
rond-point de la Préfecture de la Police au
quartier Commerce
Clichés KALOU BI K Didier, 2014
7 Nos enquêtes, 2014
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2-4 LES ETABLISSEMENTS DE TRANSPORT QUI CONTRIBUENT AU
DEVELOPPEMENT DE L'ACTIVITE
Ces sont des équipements qui jouent un rôle non
négligeable dans l'évolution et le développement du
transport dans une localité.
2-4-1 Les stations d'essences
Ces stations sont des facilitateurs du transport car leur
présence en un endroit permet, l'accès au carburant sans trop de
peines. Selon nos enquêtes, on dénombre 28 stations de carburants
dans la ville de Bouaké. Ces stations sont presque toutes situées
le long des principales voies d'accès à la ville. Cependant, le
gros du lot se trouve aux abords de la route internationale
(Yamoussoukro Katiola), où nous avons enregistré
18 stations. Aussi, faut-il noter, que l'emplacement de ces stations pouvait
être rangé dans un cercle central, c'est-à-dire que les
quartiers qui abritent ces stations sont presque tous au centre de la ville et
font partir des vieux quartiers de la ville.
Graphique n°1 : Répartition des stations
par quartiers
Source : Nos enquêtes 2014
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Le graphique 3 ci-dessus permet de dénombrer 28
stations dans la ville de Bouaké. Parmi ces stations, 6 sont hors
d'usage, soit 21,43% de l'ensemble. Avec la crise, des stations clandestines
sont nées pour répondre aux besoins du temps (Photos 11 et 12).
Néanmoins, avec la renaissance de la ville, ces baraques de vente de
carburants sont en perte de vitesse. D'où l'intérêt, de ne
pas chercher à les quantifier.
Photo n°11 : Une station clandestine de vente
d'essence au quartier Kahankro
Photo n°12 : Une station clandestine de vente
d'essence au quartier Ahougnassou-château
Clichés KALOU BI K Didier, 2014
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