Paragraphe II : La nécessité d'harmonisation
des législations
La pollution ne connaissant pas de frontières, il est
impératif que les Etats de la CEDEAO aient un point de vue commun pour
la protection de l'environnement et la santé publique. La plus part des
Etats ont pourtant inscrit cette question dans leur constitution. Ce sont des
problèmes communs qui nécessitent des réponses communes.
Nous ne vivons plus seulement dans une société de production et
de consommation, mais aussi dans une société de
déjection61.
En effet, pour une réglementation commune, il faut tout
d'abord multiplier les programmes et initiatives pour donner une réponse
urgente et efficace aux problèmes environnementaux et sanitaires. Ainsi,
le Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD) une
promesse des leaders africains, présenté comme une vision et un
cadre politique, stratégique pour le développement
économique et social de l'Afrique vise les mêmes
priorités62 que les objectifs du millénaire pour le
développement. Parmi les axes de projets retenus à Dakar en 2003
figure la question des déchets toxiques y compris les DBM.
Les problèmes environnementaux et sanitaires
transfrontières appellent des solutions qui ne peuvent être
laissées aux seules mains des nations souveraines. Une intensification
sans cesse de la coopération63 est nécessaire.
Ainsi la nécessité d'harmonisation des
législations doit être suivie de renforcement des capacités
des structures communautaires.
61. DE SADELLER Nicolas, le droit communautaire et les
déchets, paris; 1995, p.15
62. Les six secteurs prioritaires sont: l'infrastructure, le
développement des ressources humaines lequel sous entend la
santé, l'agriculture, l'environnement, la culture et les plates-formes
science de technologie.
63. /
www.memoireonline.com/02/09/1997/m_Les-defis-du-droit-international-de-lenvironnement-et-la-cooperation-regionale-Cas-de-lAfrique10.html
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