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L'infraction d'avortement face au droit de disposer de son corps.


par Frédéric Bwanakay
Université de Lubumbashi - Graduat 2017
  

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CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail, lequel a commencé par une introduction générale dans laquelle nous nous sommes donné la peine de présenter les points phares.

Ce faisant pour aller plus loin, une problématique a tourné tout autour d'une question dont qui relève le rapport entre la répression de l'avortement face au Droit de disposer de son corps.

Pour ce faire nous avons fait recours à la méthode exégétique sanctionnée ainsi par la problématique qui nous a permis d'expliquer la volonté du législateur qui a été à l'origine de la norme en scrutant les textes juridiques relatifs à l'avortement et à aller au-delà du texte.

L'étude menée sur l'infraction d'avortement face au droit de disposer de son corps nous a permis de comprendre que la façon l'homme perçoit cette répression est différente de ceux européen en générale et plus particulièrement à l'homme congolais.

En R.D.C. la justice congolaise réprime l'infraction d'avortement même si la loi reste lacunaire, notamment dans le domaine de la tentative et de l'avortement thérapeutique, elle fait d'indéniables progrès en terme de clarté, précisant les rôles et les responsabilités de chacun des protagonistes.

La protection du corps de l'individu est permise par le droit à l'intégrité physique corrélatif au droit de toute personne à la vie. Ce droit joue un rôle de protection des individus entre eux, entrainant corrélativement une meilleure disposition de soi. La femme' dispose de son, et peu interrompre sa grossesse si elle le souhaite.

Néanmoins, si le droit à l'avortement participe à l'émancipation de la femme des remises en questions demeurent et des barrières se recréent. La politique modifie souvent ce droit, le sort des femmes dépend du gouvernement. La religion et certains membres de la société exercent une pression sur l'avortement et le fragilise par des manifestations, luttes.

Cette lutte anti-avortement empêche la femme d'exercer librement son droit et augmente la culpabilisation. De plus, l'avortement fera toujours parti des sujets qui soulèvent des questionnements au sein de la société tels que l'euthanasie ou autres qui relèvent pour certains de principes moraux.

Si en France, l'avortement est légal, malgré les nombreuses remises en cause et une pression constante sur ce droit, aux Etats-Unis, il est sérieusement remis en question par l'arrivée du nouveau président, Donald TRUMP et sa volonté d'y mettre fin. Les femmes voient réapparaitre les interdictions contre lesquelles elles se sont battues dans les années 1970, subiraient-elles un retour en arrière ?

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