CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail, lequel a commencé
par une introduction générale dans laquelle nous nous sommes
donné la peine de présenter les points phares.
Ce faisant pour aller plus loin, une problématique a
tourné tout autour d'une question dont qui relève le rapport
entre la répression de l'avortement face au Droit de disposer de son
corps.
Pour ce faire nous avons fait recours à la
méthode exégétique sanctionnée ainsi par la
problématique qui nous a permis d'expliquer la volonté du
législateur qui a été à l'origine de la norme en
scrutant les textes juridiques relatifs à l'avortement et à aller
au-delà du texte.
L'étude menée sur l'infraction d'avortement face
au droit de disposer de son corps nous a permis de comprendre que la
façon l'homme perçoit cette répression est
différente de ceux européen en générale et plus
particulièrement à l'homme congolais.
En R.D.C. la justice congolaise réprime l'infraction
d'avortement même si la loi reste lacunaire, notamment dans le domaine de
la tentative et de l'avortement thérapeutique, elle fait
d'indéniables progrès en terme de clarté, précisant
les rôles et les responsabilités de chacun des protagonistes.
La protection du corps de l'individu est permise par le droit
à l'intégrité physique corrélatif au droit de toute
personne à la vie. Ce droit joue un rôle de protection des
individus entre eux, entrainant corrélativement une meilleure
disposition de soi. La femme' dispose de son, et peu interrompre sa grossesse
si elle le souhaite.
Néanmoins, si le droit à l'avortement participe
à l'émancipation de la femme des remises en questions demeurent
et des barrières se recréent. La politique modifie souvent ce
droit, le sort des femmes dépend du gouvernement. La religion et
certains membres de la société exercent une pression sur
l'avortement et le fragilise par des manifestations, luttes.
Cette lutte anti-avortement empêche la femme d'exercer
librement son droit et augmente la culpabilisation. De plus, l'avortement fera
toujours parti des sujets qui soulèvent des questionnements au sein de
la société tels que l'euthanasie ou autres qui relèvent
pour certains de principes moraux.
Si en France, l'avortement est légal, malgré les
nombreuses remises en cause et une pression constante sur ce droit, aux
Etats-Unis, il est sérieusement remis en question par l'arrivée
du nouveau président, Donald TRUMP et sa volonté d'y mettre fin.
Les femmes voient réapparaitre les interdictions contre lesquelles elles
se sont battues dans les années 1970, subiraient-elles un retour en
arrière ?
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